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Le président de la Banque mondiale va quitter ses fonctions prématurément, laissant à Joe Biden le soin de nommer son remplaçant

Banque mondiale
Le président de la Banque mondiale David Malpass va quitter ses fonctions le 30 juin. | Source : Getty Images

Mercredi 15 février, le président de la Banque mondiale, David Malpass, a annoncé son intention de quitter ses fonctions en juin, près d’un an avant la fin de son mandat de cinq ans. Le président américain Joe Biden devra nommer son remplaçant.

 

David Malpass, qui a été nommé à la tête de la Banque mondiale par l’ancien président américain Donald Trump, a déclaré qu’il quittait ses fonctions « pour relever de nouveaux défis. »

En tant que président de la Banque mondiale, David Malpass supervisait l’institution financière tentaculaire composée de 189 pays membres et axée sur le développement international. Il quittera son poste le 30 juin prochain, dix mois avant la fin de son mandat de cinq ans.

Avant son passage à la Banque mondiale, David Malpass a travaillé au département du Trésor américain sous Donald Trump en tant que haut responsable des affaires internationales.

Avec le départ de David Malpass, le gouvernement Biden devra nommer le prochain président de la Banque mondiale.

L’année dernière, David Malpass a fait la une des journaux à la suite d’une interview accordée au New York Times. Lors de cette interview, il a refusé de reconnaître que la combustion des énergies fossiles contribuait au réchauffement de la planète, déclarant notamment : « Je ne suis pas un scientifique ». Dans les jours qui ont suivi l’interview, David Malpass est revenu sur ses propos. Lors d’une interview pour CNN, il a affirmé qu’il n’était pas un négationniste du climat. « Il est clair que les émissions de gaz à effet de serre sont causées par l’activité, notamment avec les combustibles fossiles », a-t-il déclaré. Le New York Times a également rapporté que David Malpass a envoyé un mémo interne aux employés de la Banque mondiale quelques jours après l’interview, réitérant le lien entre émissions de gaz à effet de serre et combustibles fossiles, et ajoutant que l’utilisation des combustibles fossiles dans les pays avancés et en développement « aggrave la crise climatique. »

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Ana Faguy

<<< À lire également : La Banque mondiale alerte sur le risque de récession en 2023 >>>

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