La 55e édition du Forum économique mondial s’est ouverte cette semaine avec un message fort et des thématiques clés.
Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial et président du conseil d’administration, a adressé un message clair et ferme aux dirigeants mondiaux : à l’ère de l’intelligence, la collaboration n’est pas une option, mais une nécessité.
« La transition de l’ère industrielle à l’ère intelligente progresse à un rythme exponentiel et comporte des risques inédits auxquels l’humanité doit s’adapter et se préparer », a-t-il déclaré. « Mais cette transformation ouvre également la voie à des opportunités majeures : dépasser les défis actuels et inaugurer une nouvelle renaissance, marquée par des avancées spectaculaires dans les domaines de la connaissance, la santé, la culture et le bien-être sociétal. »
Un appel à l’optimisme constructif
Portant son message à un nouveau niveau, Klaus Schwab a exhorté la communauté mondiale à adopter un « optimisme constructif », invitant les parties prenantes de tous horizons – gouvernements, entreprises, société civile et universités – à collaborer pour relever des défis « partagés ».
« En adoptant un optimisme constructif, en croyant en notre capacité collective et en notre engagement à améliorer l’état du monde, nous pouvons faire de l’ère intelligente une époque où chaque individu a la possibilité de réaliser son plein potentiel », a déclaré Klaus Schwab.
Ses propos, tout comme l’orientation générale des discussions de cette année, ont placé l’accent sur des valeurs clés : unité, collaboration, coopération et partenariat. Un message qui, toutefois, n’a pas été partagé par le nouveau président américain Donald Trump. Lors de son intervention devant un public de 700 dirigeants mondiaux, Trump a débuté sur une note humoristique, provoquant quelques rires dans la salle, avant de rapidement plonger l’assemblée dans un silence total. Fidèle à sa rhétorique « America First », Donald Trump a également dirigé ses critiques vers l’Union européenne. Malgré une audience majoritairement en désaccord, le président est resté impassible, se retrouvant isolé dans une configuration où il faisait figure de minorité, 699 contre 1.
« Si l’on ignorait que le président Donald Trump venait de prêter serment trois jours plus tôt, on aurait facilement pu croire que son discours au Congress Hall de Davos était une intervention de campagne. Rien ne reflète mieux la personnalité de Trump que ce moment », a observé Spriha Srivastava de Business Insider.
Pendant ce temps, avançant avec ou sans l’adhésion du président américain Donald Trump, d’autres thématiques majeures se sont imposées : la confiance numérique, le développement de la croissance verte et l’impact négatif du protectionnisme sur l’économie mondiale ont dominé les débats.
Une contribution de Eli Amdur pour Forbes US – traduit par Lisa Deleforterie
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