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Joe Biden soutient la fin de l’autorisation de la guerre en Irak, 19 ans après l’avoir votée

Joe Biden
U.S. President Joe Biden arrives for a European Union (EU) leaders summit in Brussels, Belgium, on Tuesday, June 15, 2021. The U.S. and the European Union agreed to end their 17-year dispute over aircraft subsidies to Airbus SE and Boeing Co. that saw the allies impose tariffs on $11.5 billion of each others exports. Photographer: Thierry Monasse/Bloomberg via Getty Images

L’administration Biden a déclaré lundi qu’elle était favorable à la suppression de l’autorisation du Congrès de faire la guerre en Irak, que tous les présidents ont utilisée comme base légale pour combattre dans le pays depuis que George W. Bush l’a reçue en 2002.

 

Principaux faits

  • L’administration Biden a déclaré qu’elle soutenait un projet de loi visant à abroger la résolution de 2002 sur l’autorisation d’utilisation de la force militaire (AUMF) contre l’Irak, selon une déclaration de politique générale publiée lundi.
  • L’administration affirme que les combats en Irak – il y a actuellement environ 2500 soldats américains dans ce pays – ne dépendent pas « uniquement » de l’AUMF et qu’elle peut être abrogée avec « un impact minimal sur les opérations militaires actuelles ».
  • La Chambre des représentants votera cette semaine sur un projet de loi démocrate visant à abroger l’autorisation, selon Reuters.

 

Citation importante

« Alors que l’administration travaille avec le Congrès pour réformer l’AUMF, il sera essentiel de maintenir une autorité claire pour faire face aux menaces contre les intérêts nationaux des États-Unis par une action militaire suffisamment décisive et efficace ».

 

Le contexte

L’abrogation de la résolution, pour laquelle Joe Biden a voté en tant que sénateur, bénéficie d’un soutien bipartite dans les deux chambres du Congrès. D’autres républicains devraient voter pour l’abrogation, selon Defense News, maintenant que cela ne signifie pas voter contre le président Donald Trump : en janvier 2020, les démocrates ont essayé, sans succès, de l’abroger après que l’administration Trump a déclaré que la résolution permettait aux États-Unis d’assassiner le général iranien Qassem Soleimani à l’aéroport international de Bagdad. Des années plus tôt, le président Barack Obama avait déclaré que la résolution autorisait les États-Unis à bombarder l’État islamique en Syrie.
L’AUMF de 2002 est distincte d’une autorisation signée à la suite des attentats du 11 septembre 2001, permettant au président George W. Bush de poursuivre Al-Qaïda en Afghanistan. Elle a été utilisée par les administrations suivantes pour lancer des attaques en dehors des guerres, notamment via des frappes de drones.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Graison Dangor

 

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