Lors d’un discours émouvant prononcé vendredi à l’Académie navale des États-Unis, le président Joe Biden a attaqué le président russe Vladimir Poutine pour avoir cherché à détruire l’Ukraine.
Principaux faits
- Tout en élevant la voix et en agitant le doigt avec véhémence, Joe Biden a déclaré que Vladimir Poutine « essaie littéralement d’effacer la culture et l’identité du peuple ukrainien ».
- Joe Biden a déclaré que la « guerre brutale en Ukraine » de Vladimir Poutine faisait partie « d’un point d’inflexion, non seulement dans l’histoire américaine, mais également dans l’histoire mondiale ».
- La pandémie de Covid-19, la montée de l’inflation dans le monde et la crise climatique contribuent également à ce que Joe Biden a appelé la « décennie décisive du siècle ».
Citation importante
Les actions de la Russie en Ukraine sont une « attaque directe contre les principes fondamentaux de l’ordre international fondé sur des règles », a déclaré Joe Biden vendredi, faisant référence aux accusations croissantes de crimes de guerre contre la Russie.
Le contexte
Les propos de Joe Biden constituent sa dernière attaque contre Vladimir Poutine, qualifiant le dirigeant russe de criminel de guerre en mars et plaidant pour que Vladimir Poutine soit jugé pour crimes de guerre en avril. Joe Biden a accusé pour la première fois la Russie de génocide à l’encontre du peuple ukrainien le mois dernier, affirmant que Vladimir Poutine cherchait à « anéantir l’idée même d’être Ukrainien ». L’affirmation de Joe Biden, vendredi, selon laquelle les forces russes ont attaqué des écoles, des crèches, des hôpitaux et des musées pendant l’invasion est étayée par des preuves, alors même que la Russie continue d’affirmer qu’elle ne vise pas les civils.
Au lieu d’atteindre son objectif supposé de pousser une grande partie de l’Europe à la neutralité militaire, Vladimir Poutine a « OTAN-isé toute l’Europe », a déclaré vendredi Joe Biden, se réjouissant des demandes d’adhésion à l’OTAN présentées la semaine dernière par la Suède et la Finlande en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Derek Saul
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