Une semaine après le début du conflit entre Israël et le Hamas, les violences ont coûté la vie à des milliers de personnes, rasé des communautés et provoqué le déplacement d’un grand nombre de Palestiniens à Gaza. Pour l’heure, les assauts se poursuivent d’un côté comme de l’autre, et rien n’indique quand le calme reviendra dans la région.
Plus de 400 000 personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza, alors qu’Israël a demandé au 1,1 million de résidents de Gaza de quitter la ville. L’ONU a qualifié cette demande d’« extrêmement dangereuse et, dans certains cas, tout simplement impossible ».
Depuis le début du conflit, on compte environ 12 000 blessés israéliens et palestiniens, la majorité d’entre eux se trouvant dans la bande de Gaza (plus de 8 714). De plus, on estime à 3 500 le nombre de morts, dont 1 300 côté israélien et 2 215 côté palestinien, selon CBS.
Environ 800 personnes ont quitté Gaza et sont entrées en Égypte avant que le pays ne ferme le poste-frontière de Rafah, le seul point de passage entre l’Égypte et la bande de Gaza. Concernant les otages, on estime que le Hamas retient 150 civils et militaires israéliens (chiffres en date du 12 octobre 2023), selon NBC News.
D’une superficie de 365 km2, la bande de Gaza compte environ 2,1 millions d’habitants. Pour traverser la zone du nord au sud, il faut un peu plus d’une heure. Après l’ordre d’évacuation donné par Israël, 70 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes qui ont touché des convois palestiniens se dirigeant vers le sud de la bande de Gaza.
Le conflit entre Israël et Gaza a été déclenché par un assaut meurtrier du Hamas, avec des tirs de roquettes et des incursions violentes dans les villes israéliennes proches de la bande de Gaza. Un festival de musique israélien est également devenu une cible pour les militants du Hamas, qui ont tué au moins 260 personnes et en ont pris d’autres en otage. Israël a contre-attaqué en lançant des frappes aériennes sur Gaza. Les États-Unis ont promis de soutenir Israël tout au long du conflit, mais le président Joe Biden a déclaré vendredi que son gouvernement donnerait la priorité à la « crise humanitaire à Gaza », en référence à l’évacuation massive des habitants de Gaza vers le sud de la région. Joe Biden a qualifié l’ordre d’évacuation d’Israël de « tâche ardue » compte tenu de la densité de la population de Gaza, une évacuation rendue plus problématique par les pénuries d’eau attendues. Samedi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a souligné la nécessité de protéger les civils pendant le conflit.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Antonio Pequeño IV
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