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Gabriel Attal tente d’apaiser les agriculteurs à l’aube de l’intervention d’Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture

Gabriel Attal (Getty)

Plan de réduction des pesticides moins ambitieux, volet de simplification des normes dans la loi agricole… Le Premier Ministre Gabriel Attal a multiplié les annonces ce matin, à trois jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, à Paris. Les agriculteurs attendront le Président de la République au tournant en vue de son discours d’ouverture au Salon.

Depuis l’appel à lever la mobilisation, prononcé par les syndicats agricoles le jeudi 1er février, la pression sur le gouvernement ne s’est pas relâchée. En ligne de mire, le Salon de l’agriculture, à Paris, qu’Emmanuel Macron devrait inaugurer samedi 24 février. Les agriculteurs qui manifestent depuis plus d’un mois espèrent que le président de la République s’engagera pour concrétiser rapidement les multiples engagements gouvernementaux.

De nouveaux blocages à Paris ?

Opérations de contrôle de l’origine des produits alimentaires dans les rayons des supermarchés, déversements de fumier devant des bâtiments administratifs, défilés de tracteurs et blocages de routes : des actions ciblées ont encore été organisées sur le territoire national. La menace plane de manifestations dans la capitale, vendredi, à la veille de l’ouverture du salon. La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), associée aux Jeunes Agriculteurs (JA), a tout particulièrement été à la manœuvre pour réitérer ses revendications auprès de l’exécutif. Les deux organisations ont prévu à Paris vendredi soir un « cortège » d’agriculteurs emmenés par quelques tracteurs et se terminant devant les portes du Salon. Plusieurs d’entre eux pourraient camper jusqu’à la venue du président Macron.

L’agriculture, « intérêt fondamental » pour l’État

Ce matin, le Premier ministre a récapitulé les dizaines d’engagements et chantiers déjà lancés, et annoncé des mesures sur les visas de saisonniers étrangers, sur les pesticides ou encore sur la rémunération. Mais il semble avoir laissé sur leur faim les agriculteurs, focalisés sur l’intervention à venir du chef de l’Etat.

L’agriculture, a précisé Gabriel Attal, fait partie « des intérêts fondamentaux » de la Nation au même titre que sa sécurité ou sa défense. « L’objectif de souveraineté agricole et alimentaire sera inscrit noir sur blanc dans le futur projet de loi d’orientation agricole », a-t-il promis. Le texte, renommé Projet de loi pour une agriculture souveraine selon un communiqué de Matignon, comprendra aussi plusieurs mesures de simplification, une revendication forte des manifestants.


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