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Emmanuel Macron, La Révolution En Marchant

© Getty Images

Etape incontournable de tout candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a investi les librairies ce matin avec son livre « Révolution », ouvrage dans lequel il dévoile sa vision de la France.

« Dans les pages qui suivent, vous ne trouverez pas de programme et aucune des mille propositions qui font ressembler notre vie politique à un catalogue d’espoirs déçus ». Dès l’avant-propos de son livre, Emmanuel Macron « douche » les espoirs de ceux qui attendaient un véritable ouvrage programmatique jalonné de mesures et autres propositions calibrées et chiffrées.  Le néo-candidat à la magistrature suprême livre davantage, selon ses propres dires, « une vision, un récit, une volonté » pour mener « son combat pour la France », estimant « ne pas en connaître de plus beau ». Néanmoins, l’ancien ministre de l’Economie, à défaut de dévoiler sa « profession de foi » esquisse les contours des remèdes nécessaires, selon lui, au redressement de la France, notamment en matière économique.

Dépense publique

Le fondateur d’En Marche!, en ce qui concerne la dépense publique, propose au préalable « de choisir la bonne  politique économique », à l’inverse de tout ce qui a été fait depuis trente ans, à savoir « substituer à la croissance économique une politique de dépense publique ». Et de renvoyer dos à dos les partisans de la relance et ceux de la rigueur. « Les deux ont tort », souligne-t-il. En outre, il estime que la promesse d’un équilibre des comptes publics n’est pas pertinente dans le contexte actuel mais préconise davantage « un pilotage des comptes publics par l’intermédiaire de la fixation d’un objectif de dépenses publiques ». Sa méthode ? « Privilégier des économies franches en responsabilisant tous les acteurs qui connaissent le terrain plutôt qu’en donnant des coups de rabots successifs ».  

Entreprises

Personnalité favorite des entrepreneurs (46% d’opinions favorables), selon une étude de l’association patronale CroissancePlus, Emmanuel Macron souhaite « réduire les prélèvements sur les entreprises qui nuisent à leur compétitivité et soutenir l’investissement productif ». Pour parvenir à ses fins, l’ancien conseiller de François Hollande veut transformer le « crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) » en allégement de charges. Il promet également « d’autres allègements et suppressions de cotisations sociales patronales », financés par des économies sur la dépense publique et une fiscalité sur la pollution ou la consommation. Evoquant ensuite les start-ups, l’ancien ministre souhaite « deux choses simples » pour que cet entrepreneuriat réussisse et se développe en France : « une fiscalité qui récompense la prise de risques et l’enrichissement par le talent » couplée à un « financement qui permettent à nos entreprises de lever des capitaux rapidement et massivement ».  

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