L’ancien président américain Donald Trump a annoncé sa candidature pour un second mandat présidentiel en 2024, donnant ainsi le coup d’envoi à une compétition ardente et serrée pour la primaire républicaine de 2024.
Donald Trump a annoncé sa candidature depuis sa résidence de Mar-A-Lago, dans un discours dépeignant les États-Unis comme une nation en déclin sous la présidence de Joe Biden.
Il s’agira de la troisième candidature de Donald Trump à la Maison-Blanche, après sa défaite contre Joe Biden en 2020 et sa victoire en 2016 face à la candidate démocrate Hillary Clinton. La primaire républicaine cette année-là était plus qu’incertaine, mais Donald Trump en est sorti vainqueur.
Donald Trump est le premier candidat républicain majeur à lancer sa campagne pour les élections de 2024, bien que plusieurs autres prétendants de premier plan, notamment son allié de longue date, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, envisageraient de se présenter.
L’ancien président américain a déposé les documents nécessaires auprès de la Commission électorale fédérale peu avant son discours, officialisant ainsi sa candidature.
« Il y a deux ans, nous étions une grande nation. Bientôt, nous serons à nouveau une grande nation », a déclaré Donald Trump.
L’homme d’affaires et milliardaire américain a été la figure dominante du Parti républicain pendant six ans. Cependant, il est désormais un candidat à la présidentielle affaibli après que plusieurs de ses soutiens ont perdu leur face-à-face lors des élections de mi-mandat la semaine dernière. Pour de nombreux observateurs politiques, Donald Trump et son insistance pour que les républicains continuent à affirmer (à tort) que les résultats des élections de 2020 sont le fruit d’une fraude généralisée sont les principales raisons expliquant l’absence d’une « vague rouge » aux élections de mi-mandat. En effet, le Parti républicain n’est pas parvenu à remporter le Sénat et semble se diriger vers une faible majorité à la Chambre des représentants.
Selon les sondages, Donald Trump pourrait encore être le favori du côté républicain (en tout cas pour l’instant) pour les primaires de 2024, mais Ron DeSantis gagne rapidement du terrain après sa large réélection la semaine dernière. Certains des anciens partisans de Donald Trump, dont l’ancien vice-président Mike Pence et l’ancien gouverneur du New Jersey,Chris Christie, envisagent également de se présenter à la primaire républicaine en 2024, tout comme la représentante Liz Cheney, qui est une conservatrice convaincue, mais qui a été mise de côté par le Parti républicain en raison de vote en faveur de la destitution de Donald Trump après l’assaut du Capitole le 6 janvier.
Le calendrier des primaires de 2024 n’a pas été fixé, mais les premiers votes devraient avoir lieu lors des caucus dans l’Iowa, qui ont eu lieu le 3 février en 2020. Les débats commenceront probablement l’année prochaine.
Donald Trump entre dans la course à la présidentielle avec un bagage juridique de plus en plus lourd en raison de la fin tumultueuse de son premier mandat. L’ancien président américain fait l’objet d’une enquête fédérale notamment concernant une foule de documents hautement confidentiels trouvés en août dernier lors d’un raid du FBI dans sa résidence de Mar-A-Lago. Les procureurs fédéraux qui enquêtent sur l’émeute du 6 janvier auraient également posé des questions sur la tentative de Donald Trump de rester en fonction après l’élection de 2020. Par ailleurs, les procureurs d’État examinent la poussée de Donald Trump et de ses alliés pour annuler la victoire de Joe Biden en Géorgie, bien que l’implication de l’ancien président dans ces deux dernières affaires ne soit pas claire. Enfin, l’homme d’affaires américain est également confronté à de nombreuses enquêtes et poursuites judiciaires concernant ses propres activités. Il est notamment visé par une plainte de la procureure générale de New York, Letitia James, qui l’accuse, lui et les membres de sa famille, d’avoir délibérément mal évalué leurs actifs pour en tirer un avantage financier.
La course pour les élections présidentielles de 2024 pourrait compliquer les enquêtes du ministère de la Justice visant Donald Trump. CNN rapporte que les procureurs fédéraux ont discuté de la possibilité de demander à un avocat spécial indépendant de superviser les enquêtes, en partie à cause de la crainte que le gouvernement Biden puisse être accusé d’utiliser le département américain de la Justice pour attaquer son rival politique.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Nicholas Reimann
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