Cote de popularité de Trump : la majorité désapprouve la gestion du président américain concernant l’inflation, la frontière et le commerce

Moins de la moitié des électeurs approuvent la gestion globale de Donald Trump, notamment sur les principaux enjeux, selon un nouveau sondage NBC News publié dimanche. C’est le dernier d’une série d’enquêtes défavorables pour Trump à l’approche de ses 100 premiers jours en fonction.

Chronologie des sondages

27 avril 

Taux d’approbation net de -10 points : Un sondage NBC News, réalisé du 11 au 20 avril auprès de 19 682 adultes, révèle que 55 % des Américains désapprouvent l’action du président, contre 45 % qui l’approuvent (marge d’erreur de 2,2 points).

Par ailleurs, 60 % des personnes interrogées estiment que le pays suit une mauvaise direction, et une majorité désapprouve sa gestion de l’immigration et de la sécurité des frontières (51 %), de l’inflation et du coût de la vie (60 %), ainsi que des tarifs douaniers et du commerce (61 %).

25 avril 

-12 : Dans un sondage New York Times/Siena réalisé du 21 au 24 avril auprès de 913 électeurs (marge d’erreur de 3,8 points), 42 % approuvent l’action de Trump et 54 % la désapprouvent. La majorité des sondés rejettent sa gestion de l’immigration, de l’administration fédérale, de l’économie, du commerce, des conflits internationaux, de la guerre en Ukraine et de l’expulsion de Kilmar Abrego Garcia.

Plus de la moitié jugent aussi que les mots « effrayant » et « chaotique » décrivent bien sa présidence, y compris une part importante de républicains : 47 % pour « chaotique » et 36 % pour « effrayant », même si 82 % des républicains estiment aussi que le mot « enthousiasmante » correspond bien à son mandat.

23 avril 

-19 : Un sondage Pew réalisé du 7 au 13 avril auprès de 3 589 répondants (marge d’erreur de 1,8) a révélé que 59 % désapprouvent la gestion de Trump, contre 40 % qui l’approuvent, marquant une baisse de sept points de sa cote d’approbation depuis février.

La majorité des répondants ont exprimé leur manque de confiance en Trump pour gérer les dix enjeux abordés par Pew, tandis que les 45 % qui se disent confiants dans sa gestion de l’économie représentent ses pires résultats depuis 2019.

23 avril 

-11 : Une majorité, soit 53 %, des personnes interrogées dans un sondage Reuters/Ipsos réalisé du 16 au 21 avril désapprouvent l’action de Trump, tandis que 42 % l’approuvent, ce qui représente une forte baisse par rapport à sa cote de popularité nette de +6 dans le sondage des mêmes instituts réalisé lors de la première semaine de son second mandat, mais reste globalement inchangé par rapport au précédent sondage mené du 31 mars au 2 avril (le dernier sondage, mené auprès de 4 306 adultes américains, a une marge d’erreur de 2 points).

La gestion de l’économie par Trump a obtenu une cote d’approbation nette de -14 (37 % d’avis favorables contre 51 % défavorables), un score meilleur que celui de Biden en décembre (34 % d’approbation), mais inférieur au pire score enregistré par Trump en matière économique lors de son premier mandat (44 %), selon Reuters/Ipsos.

23 avril

-30 : Un sondage de la Harvard Kennedy School mené auprès de jeunes adultes a révélé que 61 % désapprouvent Trump et 31 % l’approuvent. Par ailleurs, 42 % pensent que Trump nuira à leurs finances personnelles, 20 % estiment qu’il les aidera, 9 % pensent qu’il n’aura aucun impact et 26 % ne savent pas (le sondage, réalisé du 14 au 25 mars auprès de 2 096 personnes âgées de 18 à 29 ans, présente une marge d’erreur de 3,2 points).

Les jeunes électeurs ont généralement tendance à voter pour les candidats démocrates à la présidentielle, bien que les chiffres de la vice-présidente Kamala Harris auprès de cette tranche d’âge soient inférieurs à la moyenne de 60 % de soutien aux candidats démocrates depuis 2008, selon une analyse de NPR.

Bien que davantage de jeunes hommes aient voté pour Trump en 2024 — 56 %, contre 41 % en 2020, selon une analyse des sondages de sortie des urnes de l’Associated Press menée par le Center for Information & Research on Civic Learning and Engagement de l’université Tufts —, le sondage de Harvard montre que seulement 34 % des jeunes hommes approuvent l’action de Trump, tandis que 59 % la désapprouvent.

23 avril 

-13 : Un sondage de The Economist/YouGov réalisé du 19 au 22 avril auprès de 1 625 adultes américains (marge d’erreur de 3 points) révèle que 54 % désapprouvent la manière dont Trump exerce ses fonctions, contre 41 % qui l’approuvent, soit une baisse de deux points de sa cote d’approbation par rapport au précédent sondage publié le 16 avril.

21 avril 

-6 : La cote d’approbation de Trump s’est améliorée (de 45 % à 46 %) pour la première fois depuis février, selon le dernier sondage hebdomadaire de Morning Consult, tandis que 52 % désapprouvent son action. Sa gestion de l’économie enregistre toutefois ses pires résultats depuis le début de sa guerre commerciale en avril : 49 % de désapprobation contre 44 % d’approbation. Le sondage a été réalisé du 18 au 20 avril auprès de 2 207 électeurs inscrits (marge d’erreur de 2 points).

17 avril 

-9 : Plus de la moitié des personnes interrogées, soit 53 %, désapprouvent l’action de Trump selon un sondage Gallup mené du 1^er au 14 avril auprès de 1 006 adultes (marge d’erreur de 4 points), tandis que 44 % l’approuvent.

Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, que Trump a récemment déclaré envisager de limoger, affiche un taux d’approbation de 37 %, inférieur aux taux les plus bas enregistrés par les trois précédents présidents de la Fed, mais légèrement supérieur à sa moyenne d’approbation en 2023 (36 %), selon Gallup.

16 avril

-10 : Un sondage de The Economist/YouGov réalisé auprès de 1 512 adultes américains révèle que 52 % désapprouvent l’action de Trump, contre 42 % qui l’approuvent (marge d’erreur de 3,4 points).

14 avril 

-7 : La cote d’approbation de Trump est tombée à son plus bas niveau depuis le début de son second mandat, selon le sondage hebdomadaire de Morning Consult : 45 % approuvent son action, tandis que 52 % la désapprouvent. Le sondage a été réalisé du 11 au 13 avril auprès de 2 203 électeurs inscrits (marge d’erreur de 2 points).

Sur le commerce, Trump enregistre une cote d’approbation nette de -5. Par ailleurs, 24 % des personnes interrogées estiment que c’est une priorité majeure pour Trump, bien que seulement 48 % pensent que cela devrait l’être.

14 avril 

+2 : Se démarquant des autres sondages réalisés depuis l’annonce des droits de douane par Trump le 2 avril, un sondage Harvard CAPS/Harris indique que 48 % des personnes interrogées approuvent son action et 46 % la désapprouvent. Cela représente une baisse de sept points de sa cote d’approbation nette par rapport au sondage de février du même institut, et une baisse de deux points par rapport à mars. Le sondage a été réalisé les 9 et 10 avril auprès de 2 286 électeurs inscrits (marge d’erreur de 1,9 point).

La perception globale de l’économie par les électeurs reste globalement inchangée depuis janvier, même si une proportion plus importante — 45 % — estime que leur situation financière se dégrade, contre 41 % lors du sondage précédent en mars. La gestion de l’inflation ainsi que des droits de douane et de la politique commerciale par Trump ont obtenu les pires taux d’approbation parmi les huit thèmes abordés dans le sondage, avec 41 % d’approbation pour chacun.

14 avril

-7 : Un sondage de l’Université du Massachusetts réalisé par YouGov du 4 au 9 avril auprès de 1 000 adultes américains révèle que 51 % désapprouvent l’action de Trump, contre 44 % qui l’approuvent (marge d’erreur de 3,7 points).

Parmi les six sujets abordés dans le sondage, Trump enregistre sa plus faible cote d’approbation sur l’inflation (33 %), suivie du commerce (36 %), des droits civiques (36 %), de l’emploi (38 %), des affaires étrangères (39 %) et de l’immigration (50 %).

13 avril 

-6 : Plus de la moitié (53 %) des 2 410 adultes américains interrogés lors d’un sondage CBS/YouGov réalisé du 8 au 11 avril disent désapprouver l’action de Trump, contre 47 % qui l’approuvent (marge d’erreur de 2,4 points). C’est une baisse par rapport au sondage de mars des mêmes instituts, qui montrait un taux d’approbation égal au taux de désapprobation.

Le sondage révèle également que 58 % des répondants sont opposés aux nouveaux droits de douane sur les produits importés décidés par Trump, contre 42 % qui y sont favorables. Toutefois, 51 % soutiennent les objectifs annoncés de ces tarifs — ramener des emplois industriels aux États-Unis et réduire les déséquilibres commerciaux — bien que 63 % désapprouvent la manière dont Trump cherche à les atteindre.

Par ailleurs, 59 % des Américains estiment que Trump utilise ces nouveaux droits de douane comme un outil de négociation avec d’autres pays et qu’il les supprimera plus tard, contre 41 % qui pensent qu’il les maintiendra de façon permanente.

9 avril 

-12 : Le taux de désapprobation de Trump est resté stable à 53 % dans le dernier sondage de l’université Quinnipiac, réalisé du 3 au 7 avril auprès de 1 407 électeurs inscrits s’étant eux-mêmes identifiés comme tels. En revanche, son taux d’approbation a baissé d’un point, à 41 %, par rapport au sondage précédent de mars (cet écart reste dans la marge d’erreur de 2,6 points).

Le sondage révèle également qu’une majorité d’électeurs (72 %) pensent que les droits de douane de Trump sur tous les partenaires commerciaux des États-Unis nuiraient à l’économie à court terme, et 53 % estiment que cette politique aurait également des effets négatifs à long terme.

9 avril

-8 : Un nouveau sondage de The Economist/YouGov réalisé du 5 au 8 avril, après l’annonce massive de droits de douane par Trump le 2 avril, montre que 51 % des Américains désapprouvent son action, contre 43 % qui l’approuvent — soit un renversement de cinq points par rapport au sondage précédent des mêmes instituts réalisé du 30 mars au 1er avril (le sondage, mené auprès de 1 741 adultes américains, présente une marge d’erreur de 3,1 points).

7 avril

-6 : Représentant son taux le plus bas depuis le début de son second mandat selon le sondage hebdomadaire de Morning Consult, 46 % des électeurs inscrits interrogés disent approuver l’action de Trump, contre 52 % qui la désapprouvent (le sondage a été mené du 4 au 6 avril auprès de 2 207 électeurs inscrits et présente une marge d’erreur de 2 points).

Le taux d’approbation net de Trump sur le commerce a également chuté à -3, contre +13 juste après son entrée en fonction en janvier.

2 avril 

-8 : Un sondage de la faculté de droit de l’université Marquette révèle que Trump recueille 46 % d’opinions favorables contre 54 % de défavorables (le sondage a été mené du 17 au 27 mars auprès de 1 021 adultes américains, avec une marge d’erreur de 3,5 points).

Une majorité de 58 % des personnes interrogées estiment que les droits de douane nuisent à l’économie, contre 28 % qui pensent qu’ils l’aident et 14 % qui jugent qu’ils ne font pas vraiment de différence — alors que Trump a imposé de nouveaux droits de douane sur le Canada, le Mexique et la Chine, ainsi que sur les importations d’acier, d’aluminium et d’automobiles. Il devrait également annoncer mercredi une nouvelle série de droits de douane réciproques contre les partenaires commerciaux des États-Unis, initiative que la Maison-Blanche qualifie de « Jour de la Libération ».

31 mars  

-3 : La moitié des 2 210 électeurs inscrits interrogés par Morning Consult du 28 au 30 mars (marge d’erreur de 2 points) ont déclaré désapprouver l’action de Trump en tant que président — une amélioration d’un point par rapport au sondage de la semaine précédente — tandis que son taux d’approbation est resté à 47 %.

31 mars

-14 : Plus de la moitié (56 %) des 1 229 adultes américains sondés du 20 au 24 mars par l’AP-NORC ont indiqué qu’ils désapprouvent fortement, quelque peu, ou ont tendance à désapprouver l’action de Trump en tant que président, tandis que son taux d’approbation net atteignait 42 % (marge d’erreur de 3,9 points).

30 mars

Égalité : Un sondage CBS/YouGov a révélé que des parts égales des 2 609 adultes américains interrogés les 27 et 28 mars approuvent ou désapprouvent l’action de Trump (marge d’erreur de 2,3 points), tandis que 55 % estiment qu’il accorde « trop d’importance » à l’imposition de droits de douane sur les biens étrangers, et 38 % pensent qu’il y consacre la « bonne quantité » d’attention.

25 mars

+2 : La cote de popularité de Donald Trump a augmenté de deux points dans un sondage The Economist/YouGov réalisé du 22 au 25 mars, par rapport au sondage précédent du groupe réalisé plus tôt ce mois-ci, avec 48 % des 1 600 adultes américains interrogés affirmant qu’ils approuvent le travail du président américain, contre 46 % qui le désapprouvent (le sondage a une marge d’erreur de trois points).

La cote de popularité de Donald Trump s’est améliorée malgré le fait que la grande majorité (74 %) des 5 976 adultes américains interrogés par YouGov en ligne dans un autre sondage, mardi 25 mars, ont qualifié la fuite de plans militaires au rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, de problème « très grave » ou « assez grave », y compris 60 % des républicains (le sondage a une marge d’erreur de deux points).

25 mars

-6 : Plus de la moitié (51 %) des 1 030 adultes américains interrogés par Reuters/Ipsos du 21 au 23 mars (marge d’erreur de trois points) désapprouvent la performance professionnelle de Donald Trump, contre 45 % qui l’approuvent.

Le sondage demandait également aux personnes interrogées si les présidents devaient obéir aux décisions des tribunaux fédéraux, dans le cadre de la bataille juridique entre le gouvernement Trump et un juge fédéral qui soupçonne Donald Trump et les membres de son gouvernement d’avoir ignoré son ordre d’arrêter les expulsions de migrants vers le Salvador en application de l’Alien Enemies Act : 82 % des personnes interrogées ont déclaré que le président américain devrait obéir aux décisions de justice, y compris des majorités de républicains et de démocrates.

La grande majorité des républicains a cependant déclaré que les expulsions constituaient une exception, 76 % d’entre eux étant d’accord avec l’affirmation « le gouvernement Trump devrait continuer à expulser les personnes qu’elle considère comme un risque malgré l’ordonnance du tribunal », contre 8 % des démocrates.

24 mars

-4 : Selon Morning Consult dans son enquête du 21 au 23 mars auprès de 2 210 électeurs inscrits (marge d’erreur de deux points), 51 % des personnes interrogées réprouvent la politique de Donald Trump alors que 47 % des personnes interrogées approuvent son action, soit une baisse nette de deux points pour Donald Trump depuis le précédent sondage hebdomadaire du groupe.

Autre première pour Donald Trump, davantage d’électeurs (47 %) désapprouvent sa gestion de l’économie qu’ils ne l’approuvent (46 %), selon le sondage.

19 mars

-4 : Un sondage réalisé par NBC News du 7 au 11 mars auprès de 1 000 électeurs inscrits a révélé que 47 % approuvent Donald Trump et 51 % le désapprouvent (marge d’erreur de 3,1 points).

Les électeurs inscrits sont plus nombreux (43 %) à penser que le président américain et le pouvoir exécutif ont trop de pouvoir, contre 28 % pour la Cour suprême et le pouvoir judiciaire. Ces résultats interviennent alors que le gouvernement Trump met à l’épreuve l’autorité du pouvoir judiciaire dans de nombreuses affaires, notamment en ce qui concerne les licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux et l’utilisation de l’Alien Enemies Act pour expulser des migrants vers le Salvador.

La majorité des électeurs (51 %) ont une opinion plutôt négative ou très négative du principal conseiller de Donald Trump, Elon Musk, selon les résultats, tandis que 39 % ont une opinion plutôt positive ou très positive.

17 mars

-2 : Pour la première fois au cours de son second mandat, la cote de popularité de Donald Trump passe dans le rouge dans le sondage hebdomadaire de Morning Consult réalisé du 14 au 16 mars auprès de 2 210 électeurs inscrits (marge d’erreur de deux points), 50 % des personnes interrogées déclarant désapprouver le président américain et 48 % déclarant l’approuver.

Fait surprenant

Selon un sondage NBC, la proportion d’électeurs inscrits se disant proches du mouvement « Make America Great Again » (MAGA) de Donald Trump a considérablement augmenté durant son second mandat. Ainsi, 36 % des 1 000 électeurs inscrits interrogés entre le 7 et le 11 mars affirment se sentir membres de la coalition MAGA, contre une moyenne de 23 % dans les sondages de NBC en mars et 27 % dans ses sondages de 2024. (marge d’erreur de 3,1 points).

Que disent les autres sondages sur les tarifs douaniers de Trump ?

Un sondage Reuters/Ipsos révèle qu’une proportion significative d’Américains manque de compréhension des droits de douane. Moins de la moitié des personnes interrogées soutiennent des tarifs universels, mais elles favorisent des tarifs ciblés sur les pays « qui profitent » du système commercial mondial. L’enquête, réalisée auprès de 1 027 adultes américains entre le 4 et le 6 avril, a montré que 32 % des répondants, dont 19 % des républicains, 49 % des démocrates et 30 % des indépendants, croient à tort que les tarifs « sont des taxes payées par le pays exportant les biens ». Moins de la moitié des répondants (39 %) soutiennent la taxe de 10 % de Trump sur tous les partenaires commerciaux des États-Unis, 35 % soutiennent la taxe sur les importations canadiennes, 39 % sur les importations en provenance du Mexique et 35 % sur les tarifs mondiaux concernant les voitures importées. Un fossé partisan marqué s’est fait jour : au moins 70 % des républicains disent soutenir ces quatre taxes, contre environ 10 % des démocrates. Toutefois, 76 % des personnes interrogées soutiennent des tarifs visant les pays qui « ont profité des États-Unis » en matière de commerce.

Nombre important

45 %. C’est la moyenne de l’approbation de Trump jusqu’à présent pendant son second mandat, un chiffre plus élevé que son taux moyen de 41 % durant son premier mandat, selon Gallup, mais inférieur à celui de tous les autres présidents américains post-Seconde Guerre mondiale.

Quel était le taux d’approbation de Biden à ce stade de son mandat ?

57 %, selon la moyenne de Gallup pour les trois premières semaines d’avril 2021.

Contexte clé

Le 2 avril, Donald Trump a annoncé une nouvelle série de tarifs douaniers contre tous les partenaires commerciaux des États-Unis, provoquant une chute des marchés boursiers américains et internationaux, alimentant les craintes de récession et incitant certains de ses alliés dans le milieu des affaires à critiquer cette politique. Un tarif de base de 10 % sur tous les pays est entré en vigueur le 5 avril, tandis que des taux plus élevés ont été appliqués aux pays avec lesquels les États-Unis présentent un déficit commercial, mais ces taux n’ont été en place que moins d’une journée à la mi-avril, jusqu’à ce que Trump annonce une pause de 90 jours pour tous les pays, sauf la Chine. L’annonce des tarifs de Trump du 2 avril a largement éclipsé la frénésie médiatique qui avait suivi la fuite des plans d’attaque militaires américains, fuite relayée par le rédacteur en chef d’Atlantic, Jeffrey Goldberg, et qui avait été largement considérée comme la première grande erreur de son second mandat. La guerre commerciale de Trump contre ses partenaires commerciaux et ses efforts pour réduire la taille de la fonction publique avec l’aide du département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE) dirigé par Elon Musk ont principalement occupé ses deux premiers mois à la Maison Blanche. Parmi les autres moments marquants : sa réunion explosive au Bureau ovale avec Volodymyr Zelensky, où lui et le vice-président JD Vance ont critiqué le président ukrainien devant les médias, ainsi que l’utilisation de la loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour expulser des migrants. Cette dernière mesure, ainsi que les renvois massifs dans plusieurs agences gouvernementales, ont donné lieu à de nombreuses batailles juridiques, entraînant des accusations selon lesquelles l’administration Trump aurait défié des ordonnances judiciaires, alimentant le débat sur l’autorité du judiciaire face à l’exécutif.

Un article de Sara Dorn pour Forbes US – traduit par Lisa Deleforterie

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