Le débat sur les conséquences du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne fait rage depuis que l’ancien Premier ministre britannique, David Cameron, a convoqué un référendum sur le Brexit en 2015.
Maintenant que le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne et qu’un accord commercial entre les deux entités a été conclu en décembre, les conséquences de cette décision historique ne sont plus un sujet de débat intellectuel, mais une réalité quotidienne pour des millions d’entreprises.
Forbes suit les nouvelles concernant l’impact tangible du Brexit sur les entreprises britanniques et européennes, et continuera à mettre à jour l’actualité.
Environ 81 000 domaines de sites web « .eu » ont été suspendus, les résidents britanniques n’étant plus autorisés à utiliser le domaine. Le site web Leave.eu, qui a fait campagne pour le Brexit, a cédé la propriété de son domaine à un résident non britannique afin de rester en activité.
Brooks England produit des selles de vélo depuis son usine de Smethwick, dans les West Midlands, depuis 1882, mais a suspendu ses ventes au Royaume-Uni depuis le 1er janvier. Comme l’entreprise appartient à une société italienne depuis 2002, tous ses produits passent par le centre logistique italien avant d’être expédiés dans le monde entier, et le nouveau régime fiscal pour les exportateurs vers le Royaume-Uni a ajouté des formalités administratives que les entreprises trouvent difficiles à gérer ou non rentables.
Les nouvelles règles commerciales arrivent à un moment où les petites entreprises ont déjà dû s’adapter aux mesures de confinement des gouvernements. Mais si les entreprises établies dans l’UE peuvent simplement décider, du moins pour l’instant, de ne pas vendre au Royaume-Uni, les entreprises britanniques sont confrontées à une contrainte plus difficile : renoncer à un marché aussi vaste que l’UE. Le gouvernement et les organisations professionnelles peuvent les aider à se familiariser avec la nouvelle réglementation.
L’accord conclu en décembre par le Royaume-Uni et l’UE n’est pas la dernière pièce du puzzle Brexit en matière de commerce de l’énergie. D’ici avril 2022, les deux parties doivent mettre au point de nouveaux « accords commerciaux » pour régir le commerce de l’électricité et du gaz effectué par l’intermédiaire des interconnexions sous la Manche. Le Royaume-Uni est un importateur net d’électricité et obtient environ 10 % de sa puissance grâce aux interconnexions avec la France et d’autres pays de l’UE.
Article traduit de Forbes US – Auteure : Sofia Lotto Persio
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