Chaque année, près d’1,3 million de personnes trouvent la mort sur les routes. Et près de 50 autres millions sont gravement accidentées. Pour catalyser l’action et mobiliser le plus de ressources possibles afin de lutter contre ces chiffres effrayants et réduire le nombre de victimes, la Fondation FIA, une organisation à but non lucratif basée à Londres, a fait une promesse de dons de 10 millions de dollars, afin de donner un point de départ à un nouveau fond pour la sécurité routière, piloté par les Nations Unies.
« Les gouvernements ont assuré qu’ils allaient agir, mais ils ne disposent pas –encore- des ressources nécessaires pour cela » a déclaré Saul Billingsley, directeur exécutif de la FIA, lors d’une conférence concomitante à la prise de position des Nations Unies à New York, la semaine dernière. Le lancement du tout premier fond pour la sécurité des routes des Nations Unies est « une reconnaissance importante du fait que nos efforts collectifs doivent être centralisés et renforcés pour s’attaquer au problème de la sécurité routière » a-t-il ajouté. « Il y a un besoin urgent de financement, proportionnel à l’ampleur du problème ».
La FIA a qualifié l’épidémie mondiale de morts sur la route de « crise », dont « les enjeux sont élevés et le défi important ». Elle a également indiqué qu’elle espérait que cette aide financière encouragerait les gouvernements, les organisations philanthropiques et le secteur privé à se mobiliser, ensemble, afin de réduire le nombre de victimes.
L’annonce du groupe a également mis en exergue l’impact sérieux des accidents de la route sur les efforts de réduction de la pauvreté. En effet, près de 90 % des décès et des blessures causées sur les routes du monde se produisent dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, qui connaissent une motorisation rapide et l’urbanisation, selon l’Organisation mondiale de la Santé. La Fondation FIA souligne que les accidents de la route coûtent aux pays entre 3 et 5 % du PIB, et un récent rapport de la Banque mondiale indique que les pays qui n’investissent pas dans la sécurité routière pourraient perdre jusqu’à 22 % de croissance potentielle du PIB par habitant, sur une période de 24 ans.
Le fonds des Nations Unies prévoit ainsi de soutenir les actions qui renforcent les capacités de gestion de la sécurité routière ; d’améliorer les infrastructures routières et les réseaux de transport ; d’améliorer la sécurité des véhicules ; et, également, d’améliorer le comportement des usagers et les soins pourvus après un accident.
La FIA tente de « faire évoluer les choses », conclut Saul Billingsley. Et de poursuivre : « Maintenant, nous appelons les autres à faire de même ».
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