Depuis 2019, The Pop Art Store a ouvert ses portes dans le huitième arrondissement de Paris, quartier éminemment connu pour ses galeries et son émulation artistique.
La passion d’une vie
Marlon Boncompain est autodidacte. La passion de l’art lui a été transmise par son père, collectionneur. À l’âge où les jeunes jouent au football où à la console, lui va arpenter les galeries et les expositions avec son père. Amateur d’art contemporain, c’est tout naturellement qu’il va évoluer dans ce milieu et travailler dix ans dans des galeries parisiennes pour pouvoir assouvir sa soif de collection. Finalement, c’est grâce à ses connaissances et son réseau qu’il va se constituer un patrimoine d’œuvres pointues d’artistes connus et reconnus qui expriment, selon lui, la quintessence de l’art moderne par leur histoire, leur message, leur parti pris et leur technique. En gérant la partie commerciale, il assure la jonction entre artistes et galeries, crée des expositions et suit les artistes. Il les rencontre, les regarde peindre et voit évoluer les œuvres des prémices créatifs jusqu’à leur accrochage final. À 27 ans, ce collectionneur boulimique décide à son tour d’ouvrir sa propre galerie en 2019 pour mettre en avant les artistes qu’il affectionne tant et transmettre à sa génération et aux générations futures le goût de l’art et la passion des objets.
Discussions, partages, débats : l’art questionne et interroge
Marlon Boncompain a imaginé sa galerie comme un espace accueillant et chaleureux. Intimiste avec ses 42m², aux antipodes des grandes galeries impersonnelles et froides où l’on n’ose pas entrer, The Pop Art Store invite le visiteur curieux à passer les portes sans hésiter. Mur en pierre brute où sont exposées les figurines Kaws, bois, marbre et coin canapé donnent une atmosphère qui met en valeur les œuvres comme si on se trouvait dans un salon particulier. Marlon Boncompain aime échanger, débattre et discuter avec chacun. Pourquoi aime-t-il telle œuvre quand la personne en face la déteste ? Tout est question d’émotion et de ressenti. Le galeriste raconte avec plaisir l’histoire de chaque artiste, explique le message, la technique mise en œuvre. Véritable défenseur de ceux qui ont apporté quelque chose au mouvement artistique comme Erró, Robert Combas, Condo, Ar Penck, Takashi Murakami, Invader ou encore Futura 2000, il conseille ses clients qui veulent acquérir une œuvre. Il peut s’agir de collectionneurs aguerris ou d’un public qui souhaite se constituer un patrimoine artistique. Parfois, ce sont des parents qui veulent initier leurs enfants à l’art contemporain en leur offrant leur première sculpture d’un artiste mondialement reconnu. Cette notion de transmission chère à Marlon Boncompain ne peut que le réjouir et le conforter dans sa mission.
Le voyage et la circulation des œuvres : transmission et passation
Avec ses couleurs, ses matières et son état d’esprit, l’art contemporain touche un public très large, tant par l’âge que par la provenance. Il crée une complicité intergénérationnelle, car le virus se transmet des parents aux enfants et vice-versa. Au fil des ans, Marlon Boncompain s’est constitué un énorme réseau de collectionneurs dans le monde entier. Certaines des œuvres qu’il vend dans sa galerie partent en Suisse, aux USA ou au Royaume-Uni. Très réticent au départ à créer une boutique en ligne, le jeune galeriste prône la rencontre, la discussion et ses clients deviennent souvent des amis. D’ailleurs, son site internet est seulement une vitrine et il n’est pas possible de passer commande d’une œuvre en un clic. Le partage et le conseil sont primordiaux chez The Pop Art Store. Aussi, même pour un client qui ne peut pas se déplacer dans la galerie parisienne, il y aura forcément un contact par téléphone et une discussion autour de l’œuvre souhaitée. Par bouche-à-oreille et recommandations, The Pop Art Store étend son réseau et crée une émulation toujours plus forte autour de l’art contemporain, véritable moteur pour Marlon Boncompain. Lorsqu’il reçoit la photo d’une œuvre exposée chez ses clients qu’il a parfois conservée lui-même des années avant d’effectuer cette passation, il ne peut qu’être satisfait.
