Ce groupe de 15 cliniques à ce jour, acteur majeur du bien-être médical, est la plus grande structure française de médecine et de chirurgie esthétique.
Se rencontrer dans le métaverse pour aborder des sujets sensibles
La Clinique des Champs-Élysées est très engagée dans l’accès des patients à l’information. C’est dans cette optique qu’un événement dédié à la santé intime de la femme aura lieu le 20 avril 2023 dans le métaverse. Cette expérience digitale gratuite et ouverte à tous est une journée de prévention, d’information et d’échanges avec des experts sur une grande cause sociale. Après le succès de la première édition dédiée au surpoids et à l’obésité, qui a compté plus de 2 000 connexions, la Clinique des Champs-Élysées a fait le choix de traiter la problématique de l’intime féminin, un enjeu médico-social majeur et pourtant absent du débat public. Passionnée de défis numériques modernes, Tracy Cohen-Sayag explique le choix du métaverse pour accueillir un tel événement : « Parler de ménopause, d’endométriose, de douleurs pelviennes, de mutilations ou encore de vaginisme est d’une importance capitale pour faire avancer la cause féminine. La santé intime de la femme est une problématique qui touche 50 % de la population. En plus d’être une manière innovante et ludique de sensibiliser, le métaverse offre un anonymat complet. Les participantes n’ont pas besoin de fournir leur identité ou leurs coordonnées, il suffit d’un simple lien pour se connecter et se créer un avatar. Cela incite donc la communauté féminine à participer au débat, sans complexe ». Pour concevoir une plateforme performante et créer un espace accueillant dans le multiverse, la Clinique des Champs-Élysées s’est associée à RLTY, une entreprise spécialisée dans la conception d’événements virtuels dans le métaverse.
Au programme de cette journée, une vingtaine d’experts se succèderont dans une salle de conférence virtuelle pour parler de sujets aussi variés que l’incontinence, les violences sexuelles, la sexualité après la grossesse, etc. Parmi ces personnalités, on comptera sur la présence de Ghada Hatem, gynécologue et fondatrice de la maison des Femmes, ainsi que sur celle de Pr Barbara Hersant, coordinatrice de l’événement, Professeur de chirurgie plastique à l’hôpital Henri Mondor, APHP, MD, PHD et Enseignante à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC). Des sessions d’échanges permettront à médecins et patients de discuter, tandis que d’autres espaces animés par des acteurs de la santé – les laboratoires Vivacy, Inmode et Lutronic – s’adresseront aux médecins pour leur présenter des solutions techniques novatrices.
Selon Tracy Cohen Sayag, le thème choisi suscite un grand intérêt parmi les patientes, et le potentiel parmi la communauté féminine est très large : « après notre journée consacrée au surpoids et à l’obésité, nous avons reçu de nombreux témoignages de patients qui n’osaient pas sortir de chez eux, qui nous ont dit que ces échanges leur avaient fait beaucoup de bien, qu’ils se sentaient moins seuls. C’est pourquoi on a décidé, sans hésiter, de renouveler l’exercice pédagogique. C’est exactement ça, notre mission. »
Un cadre éthique et innovant pour la médecine esthétique
Depuis plusieurs mois, la Clinique des Champs-Élysées place les enjeux éthiques au cœur de sa stratégie de développement, avec le soutien de Raise Investissements, actionnaire minoritaire et acteur pionnier de la finance engagée. Si la médecine esthétique souffre d’un manque de reconnaissance et d’encadrement règlementaire en France, la Clinique des Champs-Élysées fait le choix de s’ériger comme l’acteur modèle du secteur. Le groupe a mis en place un comité médical de quarante médecins esthétiques qui travaillent sur la recherche et l’innovation. Chaque trimestre, une nouvelle machine est testée afin d’apporter sans cesse une meilleure expérience et des résultats toujours plus probants aux patients. Par ailleurs, le groupe met un point d’honneur à ne confier ses actes qu’à du personnel médical hautement qualifié. Une équipe est également chargée de former en continu les praticiens du groupe ainsi que tout le personnel médical. Tracy Cohen-Sayag précise : « Notre industrie pâtit de nombreux préjugés, dus aux excès qui ne sont pas représentatifs du marché. Les grosses fesses et les grosses bouches représentent à peine 1 % des actes que nous faisons ! Quand les patients se rendent dans une structure avec un cadre éthique, où les médecins sont formés à la médecine esthétique, c’est rassurant. Nos patients sont écoutés, conseillés et accompagnés par des professionnels. C’est un modèle unique dans le secteur, nous sommes le seul acteur à placer l’éthique et la formation au centre de nos préoccupations ».
La croissance fulgurante de la Clinique des Champs-Élysées
Fondée il y a plus de 30 ans par Dr Michel Cohen, la Clinique des Champs-Élysées était initialement dédiée à la chirurgie esthétique, qui naissait seulement en France. Impacté par la crise, Dr Cohen fait appel à sa fille Tracy pour l’aider à redresser l’entreprise en 2010. Diplômée de Paris-Dauphine, Tracy Cohen-Sayag quitte alors la banque d’affaires Rothschild et modernise l’enseigne en la digitalisant entièrement. Prises de rendez-vous en ligne, optimisation du site internet, reportings réguliers : la Clinique des Champs-Élysées fait peau neuve.
Elle qui pensait ne rester qu’un an s’est en fait passionnée pour l’industrie de l’esthétique. Après cinq ans de restructuration intégrale, Tracy Cohen-Sayag se concentre sur le développement de la médecine esthétique et propose une offre unique en France, en concevant un cadre médical innovant et moderne, et un parcours patient basé sur une approche complète : diagnostic, conseil et accompagnement. « L’épanouissement passe par une image de soi qui nous plaît. Toute notre équipe médicale est là pour prendre soin des patients et les aider à se sentir bien », précise-t-elle.
La suite, c’est de l’Histoire. En 2022, dix nouveaux centres se montent en France et, depuis 2023, une ouverture a lieu chaque mois. Derrière cette hypercroissance, il y a une gestion de main de maître par Tracy Cohen-Sayag, l’une des premières Françaises à utiliser la Business Intelligence pour piloter son entreprise. Son secret : la data. « En mesurant les résultats des machines sur la satisfaction des patients, nous avons atteint un concept au rendez-vous de nos attentes, et nous le dupliquons avec succès pour chacune de nos ouvertures, tout en nous améliorant en permanence. D’autant que l’opacité du secteur en France empêche l’accès à de l’information chiffrée. Nous sommes capables de projeter des tendances de marché, d’évaluer la demande sur le territoire français, d’appréhender les préoccupations de nos patients. C’est une grande force. La data est au cœur de toute notre stratégie ». Le groupe prévoit de compter 40 centres dans moins de deux ans, et s’implantera rapidement sur le marché européen.