Depuis son premier rachat d’un e-shop en 2018, Audacia n’a cessé de croître et détient désormais une quinzaine de sites d’e-commerce.
Investir dans un marché en croissance constante
Il y a eu un boom du e-commerce avant Covid et un autre après Covid. Oui, les e-shops ont encore de beaux jours devant eux et les possibilités sont presque infinies. Alexandre Bonvin, fondateur d’Audacia, investit d’ailleurs dans des secteurs variés. Après sa première acquisition en 2018 de KissKiss, leader des sex-shops en ligne de Suisse, il va se tourner vers d’autres domaines en rachetant La Ferme du CBD, Stickerkid (qui propose des étiquettes pour marquer toutes les affaires des enfants) et bien d’autres encore. Toujours seul investisseur et actionnaire de sa société, il a fédéré autour de lui une équipe d’experts dans différents domaines afin de gérer efficacement les entreprises rachetées. Un modèle s’est développé chez Audacia au fil du rachat des e-shop, en gardant toutefois les spécificités propres à chacun. En tout cas, les équipes informatiques font tourner les sites, le marketing excelle pour promouvoir les produits, tout ce qui concerne la comptabilité, l’administratif et les ressources humaines a été internalisé, mais ce n’est pas tout. Dans ses locaux de Sion en Suisse, Audacia gère même la logistique et la production de certains produits.
Œuvrer dans le respect de tous
Diverses raisons incitent des entrepreneurs à vendre leur site e-commerce. Généralement, ils souhaitent passer le flambeau et profiter un peu plus de la vie sans le stress inhérent au chef d’entreprise. Ils partent à la retraite avec le montant de la vente ou ils restent dans les affaires… la pression en moins. Les relations nouées avec Audacia permettent d’envisager ces deux options. Par exemple, l’ancien propriétaire du site KissKiss gère aujourd’hui chez Audacia l’e-shop La Ferme du CBD. Bien souvent, les bonnes relations entre les vendeurs et l’acquéreur font que l’ancien propriétaire accompagne la transition en douceur pendant un à deux ans, ce qui permet à Audacia de mieux intégrer les employés qui décident de continuer l’aventure avec le nouvel acquéreur. Contrairement aux fonds de private equity qui achètent et revendent en moins de cinq ans pour maximiser leurs gains, Audacia a pour optique une gestion à long terme et garde les entreprises rachetées, ce qui rassure leurs effectifs, les vendeurs… et leurs banques. Ce sont d’ailleurs souvent ces dernières qui conseillent à leurs clients désireux de vendre leur société d’entrer en contact avec Audacia.
Des perspectives pour l’avenir
Aujourd’hui aux commandes de quinze sites e-commerces, principalement en France, mais aussi en Allemagne et en Suisse, Audacia a passé l’année 2024 à optimiser ses processus en intégrant les progrès de l’intelligence artificielle dans divers domaines comme le service client avec les chatbots, la création de contenu pour les sites et leurs réseaux sociaux, mais aussi les protocoles de gestion comptable, commerciale, logistique et administratives qui font gagner un temps précieux à tous les collaborateurs. Ils se concentrent ainsi sur leur cœur de métier en rendant l’expérience client encore plus agréable et réactive. Actuellement en pourparlers avec plusieurs entreprises en vente, Alexandre Bonvin ambitionne de poursuivre sur sa lancée et, pourquoi pas, de racheter des entreprises américaines à l’avenir. Pour cela, il pourrait faire appel à des investisseurs étrangers pour augmenter le capital d’Audacia et les intégrer en tant qu’actionnaires. L’expérience solide en matière de rachat et gestion de sites e-commerce depuis maintenant six ans rend envisageable ce développement au-delà des frontières de l’Europe. Toutefois, en tant qu’amoureux de la Suisse, Alexandre Bonvin ne compte pas cesser d’investir dans son pays de cœur.
