Faire du sport, travailler ou partir à l’aventure dans le froid nécessite un équipement digne de ce nom. Spécialiste du vêtement technique, Akammak propose des produits adaptés aux conditions climatiques extrêmes. Mise en lumière d’une marque d’origine canadienne qui fabrique ses textiles techniques en France.
Un hommage au Canada
Après plusieurs années à sillonner le Canada, Pascal Demerseman est revenu en France avec l’envie d’avoir un métier pouvant unir les deux pays de son cœur. En 2006, l’intéressé tombe sous le charme du concept d’un inventeur : un tissu technique thermorégulateur qui rassemble deux vêtements en un seul. Ce tissu est capable de protéger du froid et d’évaporer la transpiration tout en gardant une liberté de mouvement optimale. À partir de cette innovation, il crée Akammak, une marque destinée aux sportifs amateurs comme aux aventuriers de l’extrême et aux travailleurs.
Mot inuit qui signifie « compagnon », Akammak rend hommage aux premiers habitants du pays nord-américain et illustre la philosophie de la marque, désirant être le compagnon d’aventure de celles et ceux qui la portent. Avec une gamme de produits complète, Akammak équipe aussi bien des corps d’élite de l’armée française que du personnel de Disneyland Paris. Les sportifs professionnels ont également été séduits par la technicité des produits : parmi les ambassadeurs, nous trouvons le skippeur Yvan Bourgnon, l’explorateur Sébastien Roubinet qui est le premier homme à avoir tenté de rejoindre le Pôle Nord à la voile sans moteur, la navigatrice française Anne Quéméré, qui a traversé l’Atlantique à la rame en solitaire, ou encore des champions olympiques de kayak.
Des produits techniques attentifs à l’environnement
L’équipe d’Akammak pense constamment ses équipements en fonction de l’impact environnemental. En réalisant deux vêtements en un seul, la marque réfléchit déjà à la réduction de quantité d’eau pour le lavage et le tissu. Chaque produit est conçu avec une couche extérieure en microfibres de polyester qui absorbe la chaleur du corps, permet de sécher plus vite, d’évacuer la transpiration et de réduire le développement des odeurs sans utiliser d’additifs chimiques. Toujours focalisée sur l’environnement, la nouvelle gamme qui permet de lutter contre la chaleur protège des UV et utilise de la fibre bambou pour la couche intérieure de ses vêtements. Cette matière première absorbe trois fois plus que le coton et sèche deux fois plus vite. Alors que le coton a besoin de beaucoup de pesticides et d’eau afin d’être transformé, la culture du bambou elle, ne nécessite aucun pesticide et repousse beaucoup plus rapidement que les autres.
Pour la fabrication des tissus, Akammak fait appel à des industriels français. La réalisation des pièces est quant à elle confectionnée en Tunisie. Dernier point important, chaque vêtement de la marque est garanti à vie contre tout défaut de fabrication.
Une marque en pleine évolution
Pour les années à venir, Akammak va tenter d’attirer un public beaucoup plus large. En effet, Pascal Demerseman souhaite orienter sa marque vers des produits adaptés aux périodes estivales et à d’autres sports. Des collections pour le yoga sont par exemple en cours de développement. D’autres gammes seront également proposées pour répondre aux attentes d’un public plus féminin. 2018 annonce également l’arrivée de nouvelles matières naturelles comme le lin par exemple, pour les collections estivales puisqu’il s’agit d’une matière légère, confortable et technique.
Avec 20.000 pièces vendues en 2017, le fondateur de la marque espère doubler ce chiffre pour l’année 2018 et envisage exporter ses pièces à l’étranger. Si le Japon semble être une destination attractive, Pascal Demerseman espère toucher aussi un jour le marché nord-américain, un retour aux sources.