Alexandre Pachulski, cofondateur de la start-up de gestion des « talents » Talentsoft, publie aujourd’hui Unique(s), et si la clé du monde de demain, c’était nous ? (Ed. E/P/A). S’il distille des conseils pour trouver son Ikigaï, le docteur en intelligence artificielle compte proposer un essai sur « le monde de demain ». Car au-delà de la découverte de soi et de l’épanouissement personnel, il espère provoquer un « réveil » poussant chacun à s’impliquer davantage dans la cité.
Il l’affirme, Unique(s) n’est pas un clin d’œil à Génération·s, le mouvement politique de l’ancien candidat à la Présidentielle Benoît Hamon, « même si avec le revenu universel, l’intelligence artificielle, il a posé de bonnes questions ». Unique(s) n’est pas un ouvrage politique, même si son auteur souhaiterait qu’il enclenche un « réveil ». « A quoi sert la technologie si ce n’est à l’amélioration de la société ? »
Alexandre Pachulski, cofondateur en 2007 de la start-up de gestion des « talents » Talentsoft publie aujourd’hui son troisième ouvrage, Unique(s), et si la clé du monde de demain, c’était nous ? aux éditions E/P/A.
Dans cet ouvrage, il propose de « libérer sa créativité » avec le réalisateur Michel Gondry, « d’apprendre à apprendre » avec maître Yoda, « découvrir sa singularité » avec Billy Elliott, ou encore de « dépasser ses peurs » avec Will Hunting.
« J’ai une culture populaire. A la maison, nous regardions le film du dimanche soir. Et puis, j’ai fait de longues études [un doctorat en intelligence artificielle, ndlr] durant lesquelles j’ai acquis une culture académique. Avec Unique(s), j’ai voulu donner des exemples concrets qui m’ont touché, m’ont fait avancer et réfléchir. Et qui parlent à tout le monde. »
Facilité ? L’auteur s’en défend. « L’objectif est de parler au cœur, et provoquer un réveil. » Monter sur le bureau pour voir le monde différemment, comme l’enseigne le professeur Keating dans Le Cercle des poètes disparus.
Soft skills
Plusieurs déclics l’ont poussé à écrire un ouvrage qu’il veut grand public. « Dans le cadre de Talentsoft, je m’exprime régulièrement sur les manières de transformer le travail en opportunité. Mais je me suis rendu compte que le monde du travail n’est pas encore prêt à ce nouveau monde. » Selon Alexandre Pachulski, « le vrai sujet n’est pas de développer le bien être au travail, mais de donner les clés pour se développer, construire un chemin et provoquer sa chance. »
Au cœur de ses réflexions, l’éducation. « Aujourd’hui, les compétences deviennent de plus en plus obsolètes, donc il faut être en capacité de questionner le monde, le critiquer, être autonome, créatif… » Autant de « soft skills », ou compétences douces, de plus en plus recherchées dans les entreprises. Pour l’auteur, les nouvelles technologies, et notamment l’intelligence artificielle, « ne changent pour l’instant pas la vie des collaborateurs ». Cependant, il constate « une grande inquiétude » sur le sujet de la perte d’emploi qui impose de réfléchir « à la place de l’humain dans la société ».
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