55% des Français ne dorment pas bien. Et 82% estiment avoir besoin de dormir plus. Ce manque de sommeil aurait des conséquences sur leur journée de travail. C’est le résultat d’un sondage Qapa-Tulo réalisé auprès de 4,5 millions de personnes. Et là encore, des inégalités entre les femmes et les hommes.
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Déjà faudrait-il se coucher… et dormir. Plus de la moitié des Français – 55% au total (51% des femmes et 58% des hommes) – ne dort pas bien. A tel point qu’ils sont 82% à estimer avoir besoin de plus de sommeil. Résultat de ces nuits tourmentées ou écourtées, 61% des femmes et 69% des hommes ne se sentent pas prêts pour leur journée de travail.
L’étude Qapa-Tulo* réalisée auprès de 4,5 millions de personnes montre qu’un Français sur deux pense que son travail est altéré par le manque de sommeil. Ils sont ainsi 54% à se sentir fatigués et à avoir envie de dormir durant la journée.
Dans le détail, les femmes ont tendance à moins dormir que les hommes. 65% d’entre elles ont des nuits de 5 à 7 heures de sommeil, contre 6 à 8 heures pour 61% des hommes. S’ils sont 82% à estimer avoir besoin de plus de sommeil, les Français sont des couches tard : 25% des femmes rt 29% des hommes se mettent au lit entre 23 heures et minuit. Et 19% des femmes et 20% des hommes après minuit.
Maladies et accidents
Résultat, le manque de sommeil altère le travail avec 52% des femmes et 51% des hommes qui pensent que la fatigue est un facteur de dégradation de leur travail. Le manque de sommeil serait une cause d’erreurs pour 58% d’entre eux.
Au-delà des problématiques liées au travail, le manque de sommeil serait responsable du développement de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de diabète… Or, les Français dorment 1h30 de moins par nuit qu’il y a 50 ans.
Alors pour résoudre leurs troubles du sommeil, 58% des personnes interrogées seraient prêtent à faire des siestes sur leur lieu de travail, et notamment les hommes (66%)…. Mais sans rentrer plus tard (97%).
*L’entreprise d’intérim Qapa et Tulo, qui propose des matelas, ont réalisé un sondage entre le 12 et le 16 septembre auprès de 4,5 millions de personnes, 50% de cadres et 50% de non-cadres, 51% d’hommes et 49% de femmes.
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