Si l’on se réfère à la dernière enquête publiée par Pôle Emploi, les intentions d’embauche n’ont jamais été aussi conséquentes, et ce depuis 15 ans. Le recrutement, sujet imparable en entreprise, est plus que jamais un sujet d’actualité pour bon nombre de structures. La publication d’annonces, la sélection de CV ou encore l’organisation d’entretiens, vont logiquement être légion. C’est l’occasion de repenser son processus de recrutement et d’inclure un élément essentiel, autre que les compétences et les expériences : la personnalité. Pourquoi ? Parce qu’elle apporte des réponses et des éléments qu’un CV « classique » ne peut révéler. Démonstration en 5 points clés.
1. Le comportement du candidat est-il compatible avec le poste proposé ?
Parler de comportements est aujourd’hui essentiel en recrutement. Il ne s’agit absolument pas de mettre les potentielles recrues dans des cases mais d’anticiper leurs intégrations. Il est important pour l’entreprise comme le nouveau collaborateur, de mesurer la compatibilité avec le poste à pourvoir. L’idée est de savoir si l’environnement de travail, les missions, l’équipe et l’entreprise vont permettre au futur salarié d’être en confort, de s’épanouir et de lui donner envie de s’investir pour être plus performant.
2. Le candidat est-il véritablement motivé par les missions proposées ?
Lors d’un entretien, tous les candidats se disent motivés par le poste à pourvoir. Ils sont dans une phase de « séduction » et veulent correspondre aux attentes du recruteur. Mais la motivation n’est pas une donnée éphémère, c’est un véritable moteur au quotidien. Il est donc primordial d’identifier les facteurs de motivations, ces derniers représentent tous les éléments qui vont pousser et l’inciter la future recrue à s’investir dans ses fonctions. Apprentissage, retour sur investissement, travail en équipe, nous avons tous des attentes et des besoins différents. Les connaître en amont d’un entretien permet au recruteur de poser les bonnes questions et de réellement vérifier si le poste proposé correspond à ce que le candidat recherche dans son évolution de carrière.
3. Le candidat partage-t-il les valeurs de l’entreprise ?
De nos jours, les candidats sont de plus en plus exigeants dans leurs recherches d’emploi. L’accès à l’information est désormais à portée de clics, c’est pourquoi un grand nombre de personnes se renseigne sur la structure offrant un poste à pourvoir. Comme le montre une récente étude de Linkedin, les valeurs font partie des critères essentiels pour 72% des personnes sondées. C’est un élément à ne plus occulter lors d’un recrutement mais au contraire à valoriser. Un candidat partageant les valeurs de l’entreprise dans laquelle il postule sera logiquement plus enclin à s’investir et se montrer performant dans ses fonctions.
4. Comment le candidat utilise-t-il ses émotions ?
Autrefois tabou, la gestion des émotions est devenue un sujet de plus en plus apprécié par une multitude d’entreprises. En effet, l’intelligence d’un individu ne se mesure plus seulement par son quotient intellectuel, mais également grâce à ses émotions et à sa façon de les gérer, on parle alors de quotient émotionnel. En recrutement c’est également un facteur clé pour dénicher la perle rare. Prenons l’exemple des postes à hautes responsabilités, pouvant créer beaucoup de pression. Il faudra que le candidat retenu sache faire preuve de maîtrise de soi pour ne pas laisser ses émotions perturber ses réflexions lors des situations éprouvantes. Autre exemple, l’empathie, cette capacité à comprendre les émotions d’autrui, permet de développer l’écoute. Et c’est une compétence clé dans le commerce ou la relation client.
5. Le candidat possède-t-il les compétences personnelles (« Soft Skills ») requises pour le poste ?
Aujourd’hui, un trop grand nombre d’entreprises se limitent aux compétences techniques des candidats, les « Hard Skills ». Sauf que ces dernières peuvent s’apprendre avec le temps et l’expérience. Alors que les compétences personnelles, les « Soft Skills », elles, ne s’apprennent pas. Empathie, capacité d’écoute, maîtrise de soi, influence, sens de l’esthétique, ces capacités font partie de notre personnalité, elles ne s’apprennent pas. Ce sont des compétences clés car elles permettent de mesurer la compatibilité d’un candidat avec le poste et l’environnement de travail proposés. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le nombre d’entreprises qui recrutent sur des savoir-faire et qui licencient pour des problèmes de savoir-être.
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