Si vous n’avez jamais été indifférent, dans votre management ou toute autre relation, cet article n’est pas pour vous. Mais peut-être qu’en fait vous n’avez pas fait attention à votre indifférence et au jeu de la considération et de la bienveillance…
Dans le même genre, j’ai rencontré des personnes qui m’ont dit n’avoir jamais été en conflit. Et si, en réalité, indifférence et conflit, considération et bienveillance, faisaient un ménage bien discret mais très opérationnel ? Toutes les sortes de conflits sont concernées : interpersonnels, collectifs, sociaux, politiques…
Les apparences sont ce qu’elles sont. N’empêche, les conflits collectifs comme les conflits sociaux semblent toujours différents, parce que les revendications ne sont pas toujours les mêmes. C’est la différence entre le contenant et le contenu. La confusion entre l’un et l’autre est courante : la bouteille de poison n’est cependant pas dangereuse, c’est le poison seul qui l’est. Ainsi, les mêmes ingrédients rentrent dans la composition conflictuelle. C’est le dosage plus que le contexte, qui fait la différence.
Je vous propose de faire un tour distancié dans cette cuisine.
Vous pourrez imaginer facilement le brassage qui fait aussi la singularité.
En mars 2019, j’ai conceptualisé un » crochet de l’indifférence » qui, au lieu de mener à la reconnaissance, voie de l’accueil, de la reconnaissance et de l’altérité, un crochet qui tire vers des ornières, celles de la considération, de la bienveillance et la tolérance, entraînant avec elles la surveillance.
Certes, la mise en évidence de la novlangue (1984, le film) qui s’est diffusée dans le management n’est pas une bonne nouvelle. Les chantres de la bienveillance et du management bienveillant n’y trouveront pas le confort de leurs conceptions du sens de la vie. Ils avancent masqués. Souvent, ils ne se rendent pas compte de leur aveuglement. A vouloir faire le bonheur des autres, ils véhiculent un paternalisme d’un autre âge. Ils se désolent des efforts qu’ils font sans le retour qu’ils en espèrent, des efforts qui sont la cause de nombreux mécontentements et de la montée des contestations de l’infantilisation culturelle.
Ha, l’ingratitude des autres !
Et si vous deviez changer, parce que c’est votre mode de management qui ne va pas ? Et si c’était plus à vous d’apprendre quelque chose de nouveau, fondé sur un autre paradigme, au lieu de vouloir changer les autres… qui sont déjà eux-mêmes sur le chemin d’un changement ?
Hé oui, on ne dirige plus les Hommes comme avant. Vous savez pourquoi ? Parce que les Hommes ne veulent plus être dirigés comme avant.
C’est une affaire de reconnaissance et de considération. En effet, dans la logique conflictuelle et de gestion de l’adversité entretenue par la culture souverainiste, la considération verse dans le paternalisme, la morale, les rappel à la loi et à la norme. La reconnaissance repose sur un tout autre paradigme, celui de l’altérité.
En suivant cette vidéo, vous pourrez comprendre comment, crocheté culturellement et mentalement, la répression est mise en place avec tout le modèle d’autorité et du système judiciaire.
Vous pourrez secouer le vieil habillage culturel qui, tel le vêtement empoisonné offert par Déjanire à Héracles, entretient les blessures relationnelles et provoque tant de démotivation, alors que les résultats de productivité sont globalement excellents.
Regardez, écoutez… Je ne ferai que passer pendant 7 minutes
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