Cadres, vous avez l’impression que votre direction vous empêche d’agir comme vous le voulez ? Une étude française révèle que de nombreux cadres pensent que leur employeur ne leur fait pas confiance.
94% des cadres interrogés affirment avoir des idées pour faire progresser leurs entreprises et 96% se disent motivés pour les mettre en œuvre. Malheureusement, les entreprises françaises ne sont pas toujours ouvertes pour favoriser le changement, ce qui peut facilement décourager : un cadre sur cinq déplore la lourdeur des processus de fonctionnement. Ils sont tout de même 19% à regretter le travail réparti dans différents services avec des responsabilités fragmentées sans synergie possible. Ces chiffres sont tirés d’une étude du spécialiste du management Oreysis, menée en ligne de novembre 2016 à mars 2017 auprès de 1150 cadres.
Un management trop stricte
En d’autres termes, les entreprises ont un vivier de talents à portée de mains sans pouvoir l’exploiter par manque de souplesse et d’excès de rigueur. De leur côté, les cadres ne sentent pas autonomes. Ainsi, 16% des sondés le mettent en avant, ainsi que le manque d’entraide et le manque de sens dans leur entreprise. Une personne interrogée sur six regrette l’opacité et la rétention d’informations.
Le rôle du manager
Pourtant, ce gâchis se paye et représente un manque à gagner pour les employeurs. « Car ceux qui favorisent la prise d’initiatives de leurs cadres font coup double : leurs résultats sont meilleurs et leurs collaborateurs plus heureux », souligne Oreysis à BFM Business. Dans ce genre d’entreprises « ouvertes », l’environnement de travail est considéré comme propice aux initiatives par 93% des sondés et l’organisation considérée comme flexible par près de huit cadres sur dix. C’est souvent le manager qui arrive à emporter ses équipes et les tirer vers le haut. Dans 79% des entreprises performantes ou très performantes, les cadres le considèrent comme un « leader, inspirant, bienveillant, qui prend en compte leur point de vue et les soutient ». Enfin, donner une marge de manoeuvre aux salariés les rend plus épanouis : il y a 26 points de différence entre les salariés des entreprises performantes et ceux des sociétés peu performantes. À méditer.
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