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Leadership : les 5 soft skills qui font la différence

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Gérer de l’humain, c’est compliqué. Aujourd’hui dans le monde du travail, le leadership ne se résume plus seulement à des compétences techniques. Ce qui fait vraiment la différence, ce sont les qualités humaines : la capacité à comprendre les autres, à communiquer clairement, à motiver et à inspirer. Ces « soft skills » sont devenues des incontournables pour les managers. Les leaders doivent être à l’écoute, s’adapter au changement et savoir construire des équipes solides et innovantes. Les soft skills – telles que l’empathie, la flexibilité ou la créativité – sont ainsi devenus les véritables qualités du manager en 2024.

Une contribution de Frédéric Jutant, Responsable Marketing chez Icarus Media Digital

 

 

  1. Apporter de l’empathie et l’intelligence émotionnelle

Encadrer une équipe c’est écouter, comprendre et répondre aux besoins de ses collaborateurs pour créer un environnement de travail sain qui soutient et valorise chaque individu.

Un manager qui se veut leader doit être empathique pour comprendre les sentiments de ses collaborateurs, et faire preuve d’intelligence émotionnelle dans ses interactions pour le bien-être et la motivation des personnes avec lesquelles il travaille.

En mettant l’accent sur l’écoute et la valorisation des émotions, on crée un environnement de travail où chacun se sent entendu, supporté et respecté, tout en restant au service de l’entreprise.

Sur le plan opérationnel, ce type de posture conduit à une meilleure gestion des conflits et à une collaboration plus efficace, car les employés se sentent libres de partager ce qui va et ce qui ne va pas. Une sensibilité qui favorise en général des relations de travail plus authentiques et un meilleur travail d’équipe.

 

  1. Encourager l’autonomie et la prise d’initiative

Un dirigeant efficace est celui qui offre à ses équipes la liberté d’agir de manière autonome et de prendre des initiatives.

L’autonomie et la prise d’initiative permettent aux équipes de fonctionner de manière plus dynamique, donnant aux membres le pouvoir de prendre des décisions et d’agir avec davantage d’assurance. Cela n’exclut pas le contrôle, mais cette confiance incite les personnes à innover, à être plus engagées, responsables et orientées vers la recherche de résultats.

Dans les équipes pluridisciplinaires, un leader doit être capable d’identifier et de valoriser la diversité puis de cultiver cette différence. En reconnaissant les qualités et les expériences de chacun, les différents membres de l’équipe auront l’opportunité d’apporter un nouveau regard sur un projet, de la perspective à des idées, et créer des synergies dans la plupart des cas.

 

  1. Communiquer dans les deux sens avec des feedbacks constructifs

Développer la culture du feedback est la pierre angulaire d’une équipe efficace.

Faire des retours aux personnes que l’on encadre permet de résoudre rapidement les problèmes, d’ajuster les stratégies ou les priorités. Demander des feedbacks à l’inverse permet de valoriser le savoir-faire et la connaissance métier de son équipe en utilisant la remontée d’informations – à bien différencier du reporting. Les feedbacks sont source de développement personnel et professionnel continu pour le salarié comme pour le responsable.

Libérer la parole et dire les choses ouvertement pour communiquer sur ce qui va et ce qu’il faut améliorer est une démarche saine. Cela permet d’avoir des échanges clairs et d’éviter les frustrations d’un côté ou de l’autre. En valorisant ces interactions, les leaders peuvent fournir des conseils et des suggestions pour améliorer les performances, tandis que les employés peuvent exprimer leurs besoins ainsi que leurs idées sur l’organisation ou les projets en cours.

Créer ce moment d’échange permet de mettre les choses à plat, d’améliorer la compréhension des objectifs communs, le process de travail et d’aligner tous les membres de l’équipe sur les mêmes attentes. Lorsqu’une personne se sent écoutée et entendue, celle-ci sera plus susceptible de s’investir dans son job et de rester fidèle à l’entreprise, cela renforce les relations au sein de l’équipe.

La communication ouverte avec une approche directe favorise une culture de responsabilité partagée. En encourageant les feedbacks bidirectionnels, les leaders montrent qu’ils sont ouverts à la critique et disposés à s’améliorer, ce qui peut inspirer les employés à faire de même.

 

  1. Stimuler la créativité et l’innovation

La créativité est un élément essentiel de l’innovation. En la cultivant, un responsable peut encourager son équipe à penser de manière plus flexible, à trouver des solutions originales et à explorer des approches moins conventionnelles. Cela conduit à une plus grande adaptabilité et à une meilleure capacité à surmonter les défis imprévus.

L’innovation en tant qu’état d’esprit est cruciale car elle permet aux équipes de rester agiles et réceptives aux changements, ce qui est vital dans le climat économique et technologique actuel. Quand les leaders encouragent l’innovation, ils favorisent un environnement où les employés sont plus enclins à remettre en question le statu quo et à proposer des idées qui peuvent transformer l’entreprise.

Cela conduit à une culture d’amélioration continue, essentielle pour la croissance et la compétitivité, mais aide également à maintenir l’engagement des salariés, car ils se sentent stimulés et valorisés pour leur contribution.

 

  1. Flexibilité et capacité d’adaptation

La flexibilité et l’adaptabilité sont des qualités essentielles quand on gère une équipe.

Un bon manager est celui qui non seulement s’adapte rapidement aux nouvelles circonstances, mais qui sait aussi insuffler cette agilité au sein de son équipe. Voir le changement comme une opportunité plutôt que comme une menace est une posture d’entrepreneur qui peut en perturber plus d’un, mais c’est une compétence qui peut faire la différence en situation de crise.

Adapter une stratégie ou une organisation pour se recentrer après un changement est déterminant pour la plupart des entreprises. En restant ouvert aux changements, le leader se tient prêt à toutes éventualités pour assurer la pérennité et la compétitivité de l’organisation.

Un leadership efficace en 2024 n’est pas seulement une question de vision ou de décision, c’est aussi et surtout une histoire d’humanité et de prévoyance. Les qualités interpersonnelles peuvent transformer la gestion d’une équipe et ouvrir la porte à de nouvelles perspectives de management.

Ces 5 points, lorsqu’ils sont appliqués avec une approche bienveillante, peuvent aider à créer un environnement de travail positif et productif. Les leaders qui maîtrisent ces compétences comportementales cultivent des équipes résilientes, innovantes et engagées. Les soft skills comme l’écoute, l’empathie, la communication directe ou la capacité d’adaptation ne sont pas simplement des atouts ; ce sont les piliers sur lesquels repose la pérennité d’une équipe et indirectement d’une entreprise dans un environnement en constante mutation.


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