Un article de Kate Vitasek pour Forbes US – traduit par Lisa Deleforterie
En comprenant comment mettre en œuvre l’autonomie sociale dans votre vie et votre carrière, vous serez sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs à long terme et même devenir un meilleur collaborateur.
Qu’est-ce que l’autonomie sociale ?
Tout d’abord, il est important de comprendre ce qu’est l’autonomie sociale. Au sens le plus basique, cela signifie être prêt à défendre ses propres intérêts et besoins. Plutôt que d’être poussé par le courant de la vie, cela implique de jouer un rôle plus proactif pour s’assurer que les choses se déroulent d’une manière qui s’aligne mieux avec vos objectifs.
Selon l’Université Carnegie-Mellon : « L’autonomie sociale se produit chaque fois que des personnes parlent ou agissent en leur propre nom pour améliorer leur qualité de vie, effectuer des changements personnels ou corriger des inégalités… Pour se représenter avec succès, il est important de comprendre ses propres besoins, de connaître les ressources disponibles pour répondre à ces besoins et de communiquer ces besoins à ceux qui peuvent aider ».
À tous les âges et stades de la vie, l’autonomie sociale est reconnue comme une capacité essentielle. En développant votre autonomie sociale, vous êtes mieux préparé à gérer des situations qui pourraient autrement devenir défavorables (voire injustes). Et si vous n’êtes pas immédiatement à l’aise avec l’idée de parler ouvertement, vous pouvez renforcer votre sens de l’autonomie sociale grâce à des affirmations positives, en suivant vos réalisations, en améliorant vos compétences et en demandant de l’aide lorsque vous en avez besoin.
Pourquoi l’autonomie sociale est-elle importante ?
Cela peut avoir un impact étonnamment puissant sur votre vie professionnelle et personnelle. En vous donnant les moyens de défendre vos besoins, vous pouvez développer une plus grande confiance en vous et une meilleure estime de soi. Vous devenez plus ouvert et transparent, améliorant vos compétences en communication en exprimant clairement vos besoins.
En faisant cela, vous devenez plus conscient des défis auxquels vous faites face ainsi que des retours que vous recevez des autres. Cela peut faciliter l’identification et la résolution de vos propres faiblesses. Cela aide également à renforcer vos capacités de résolution de problèmes, à la fois en améliorant vos propres compétences et en répondant à d’autres besoins dans le milieu de travail.
Malgré les avantages évidents, de nombreuses personnes ont du mal à développer leur autonomie sociale, en particulier les femmes. Une étude d’Indeed a révélé que seulement 43 % des femmes estiment qu’elles exercent suffisamment leur autonomie sociale. L’anxiété, la peur des représailles et la crainte d’être perçues comme agressives sont les principales raisons invoquées pour ne pas s’affirmer. Beaucoup pensent également que les femmes et les personnes de couleur sont plus susceptibles d’être perçues négativement pour leur autonomie sociale par rapport aux hommes et aux personnes blanches.
Il est clair qu’un changement culturel est nécessaire pour que plus de femmes et de personnes de couleur se sentent à l’aise de défendre leurs propres intérêts et besoins. Les avantages pour les individus sont indéniables et peuvent devenir encore plus prononcés lorsque vous collaborez avec d’autres.
Appliquer l’autonomie sociale aux efforts collaboratifs
Comme l’a expliqué Tanita Allen, auteure du livre We Exist, lors d’une conversation récente : « Nous devons tous développer notre autonomie sociale parce que notre société a des problèmes systémiques qui peuvent introduire une gamme de défis, en particulier pour les communautés marginalisées. Lorsque des groupes de personnes exerçant leur autonomie sociale se réunissent et travaillent vers une cause unifiée, cela leur permet d’atteindre un changement à un niveau qu’ils ne pourraient pas atteindre seuls ».
Mme Allen a poursuivi : « Des mouvements politiques aux entreprises, les équipes développant leur autonomie sociale rassemblent la ténacité et la volonté d’atteindre des résultats puissants. Ces expériences et observations m’ont inspirée à écrire We Exist, où j’explore les complexités de l’autonomie sociale et de l’autonomisation communautaire. »
Alors, comment ce concept s’applique-t-il à la collaboration ? Considérez certains des principes fondamentaux des partenariats collaboratifs réussis : une communication efficace, la transparence et un accord mutuel sur les objectifs et les responsabilités.
L’autonomie sociale peut jouer un rôle précieux en garantissant que ces principes sont effectivement présents tout au long de votre partenariat. Cette capacité garantit que vous communiquez efficacement ce que vous espérez accomplir grâce à votre partenariat. Cela vous permet de partager les compétences que vous pouvez apporter au partenariat tout en étant ouvert sur les domaines où vos compétences sont insuffisantes.
En discutant ouvertement de ces questions et d’autres avec vos partenaires de collaboration, il devient plus facile de définir les objectifs et les responsabilités de chaque participant, car vous pouvez clairement communiquer ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire.
Ce niveau de transparence rend finalement beaucoup plus facile la réussite des partenariats à long terme, car chacun a une compréhension claire de ce qui est attendu et de ce qui est souhaité. Il devient également plus facile de maintenir les efforts collaboratifs sur la bonne voie.
En améliorant votre autonomie sociale, vous pouvez encourager vos collaborateurs à en faire autant. Plus les participants sont conscients de leurs besoins et prêts à les exprimer, plus l’équipe sera efficace pour résoudre les problèmes et surmonter les défis.
Développer l’autonomie sociale profite à tous
Le terme « autonomie sociale » peut sembler centré sur soi, et il l’est en grande partie. Cependant, en développant cette compétence, vous deviendrez un collaborateur plus efficace. Vous saurez mieux communiquer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans un partenariat potentiel et trouver des solutions adaptées à toutes les parties. De plus, vous aiderez vos collaborateurs à mieux exprimer leurs besoins et à demander de l’aide.
En développant votre autonomie sociale, vous ne gagnerez pas seulement pour vous-même, mais créerez aussi des situations gagnant-gagnant avec vos partenaires à chaque collaboration.
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