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Kymono : Comment La Start Up Veut Devenir La Référence Du Culture Design

culture design

Après être devenue en deux ans un acteur majeur de la culture d’entreprise via l’habillement corporate de la start-up nation française, Kymono déploie une offre multi-facette afin de s’imposer comme la référence du « culture design » d’après les mots d’Olivier Ramel, son CEO et co-fondateur.

Dans nos colonnes, il y a deux ans, nous vous présentions Kymono, à ses débuts. Son co-fondateur et CEO, Olivier Ramel, nous confiait ceci : « Nous nous positionnons comme culture designer. Aujourd’hui nous faisons des fringues, mais à l’avenir nous voudrions aussi proposer la déco, la culture d’entreprise, les enseignes… »

Ça c’était en août 2017. Et depuis mai 2019, Kymono a joint les actes aux paroles, en lançant son offre Office Design pour personnaliser les espaces de travail. Qu’il soit du mobilier personnalisé, des murs végétaux, des enseignes en PVC ou en Plexiglas, Kymonon est aujourd’hui capable de customiser un espace en fonction des couleurs de l’entreprise qui y siège. Est ça ne concerne pas que du simple ameublement : « On a recruté des designers d’intérieur, ce qui nous permet de faire vraiment de l’aménagement d’espace intérieur, explique Olivier Ramel. Aujourd’hui on nous appelle, on nous dit voilà : ‘J’ai 700 mètres carrés d’espace à aménager, il faut que ça sente la culture de mon entreprise’. » Sur ce service lancé en juin dernier, Kymono revendique déjà plus d’une trentaine de clients. 

Plus de 300 références et 1 700 clients 

Créée en 2017 par Olivier Ramel et The Family, Kymono « habille avec style les entrepreneurs d’aujourd’hui. » Au départ l’offre de Kymono c’était des teddies, des sweats à capuche, des casquettes, des bonnets et autres sneakers – bref toute la panoplie du moins de 35 ans évoluant dans un open-space, personnalisable en fonction de l’identité de n’importe quelle entreprise. « Quand on s’est lancé, il y avait déjà beaucoup d’acteurs sur le marché, relève Olivier Ramel. Mais Alice Zagury, la CEO de The Family, m’avait dit que dans son portefeuille de start-up, il y avait beaucoup de marques qui trouvaient que les produits étaient souvent de mauvaise qualité, que les délais étaient longs. On s’est dit qu’on allait dépoussiérer ce secteur qui n’avait pas bougé depuis 20 ans. » 

En personnalisant plus de 300 références, la marque travaille avec une usine française normande pour démocratiser le marché du textile personnalisable. Kymono compte plus de 1700 clients, de Google à LVMH en passant par Alan et Doctolib. Aujourd’hui, la marque annonce un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros en 2018, et est en passe de tripler son chiffre d’affaires en 2019, grâce à l’ouverture de ses showrooms à Paris, Londres, Madrid et Berlin, l’extension de ses produits et services autour du culture design.

« Quand on a lancé notre offre d’Office design, beaucoup de nos partenaires et clients nous ont demandé pourquoi on ne l’avait pas fait plus tôt, rapporte Olivier Ramel. J’ai fait tout un tas de conférences pour parler de l’engagement, de la culture d’entreprise, de son importance. C’était logique pour nous de mettre en place cette offre à 360° ».

Le prochain enjeu pour Kymono, c’est la Tech. « C’est le facteur clé à maîtriser si on veut développer nos produits à plus grande échelle », analyse Olivier Ramel. En juillet dernier, la jeune pousse annonçait avoir (enfin) recruté sont CTO, Julien Roussel, 14 ans d’expérience afin de « développer de nouvelles offres en ligne » et de « scaler l’entreprise à l’international ». Promis, on vous dira dans deux ans si ça a bien marché.

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