Êtes-Vous Un Chef Efficace ?

Compétence, efficacité, écoute, prise de risque… Voici les capacités que l’on attend généralement d’un chef d’entreprise. Vous êtes-vous déjà demandé si dans votre firme ou start-up si votre organisation était efficiente, et si elle était gérée par la bonne personne ? 

Tout d’abord, qu’est-ce qu’est, tout simplement, un bon chef?

Dans le show-business,  la mode ou la télévision, le charisme et la valorisation de soi sont le carburant de toute activité. En dehors, un chef bienveillant, à l’écoute de ses collègues mettra de côté son égo. La personne à la tête de l’entreprise sait générer une marge brute suffisante pour offrir aux salariés très efficaces des conditions financières très satisfaisantes, et aux salariés efficaces des conditions financières satisfaisantes.

Un patron efficace aura su sélectionner ses équipes et remarquer les différents talents de ses salariés. Ceux qu’il juge inefficaces ou négatifs quitteront vite l’entreprise. A ses côtés resteront les collègues totalement motivés et autonomes dans une entreprise quasiment sans hiérarchie, avec une organisation dite matricielle, l’organisation pyramidale n’ayant plus sa place au XXIe siècle ! Un patron avec qui la relation de confiance est établi pourra offrir en toute équité, des possibilités de promotion, et des opportunités d’un meilleur avenir. Enfin, il n’émettra jamais de critiques en public, il ne sera pas avare de louanges, et il témoignera de la reconnaissance.

Un patron à l’écoute

Cela fonctionne dans tous les secteurs d’activités et encore plus dans ceux en crise, et dans toutes les tailles d’entreprises. On reconnaît aussi un bon chef, dans une entreprise performante,  au fait que lorsqu’il s’absente, aucune catastrophe n’arrive, la productivité et le service client ne se dégradent pas. Il est avant tout, un généraliste, un chef d’orchestre visionnaire qui a su anticiper la plupart des fausses notes à venir! Enfin une personne très performante ne reste pas longtemps dans une entreprise gérée par des supérieurs aux qualités moindres, qui ne partagent pas les mêmes visions.

D’une manière générale, les décisions d’un patron compétent  se résument ainsi :

Avant de valider une quelconque proposition, il laisse critiquer par des « indépendants » les décisions, qui peuvent être intéressantes, mais utopiques, irréalisables dans les délais ou beaucoup trop optimistes. Au sein de l’entreprise, comme dans les autres domaines de la vie, il n’y a pas de vérité. Les objectifs sont très rarement atteints. Dans l’industrie automobile,  qui dispose de moyens et ressources considérables pour faire des prévisions, Toyota est le seul constructeur automobile mondial qui atteint quasiment toujours ses objectifs de ventes, surprenant non ?

Le profil type 

Dans notre monde économique du XXIe siècle, beaucoup d’entreprises, PMI, ETI, sont aujourd’hui de plus en plus souvent dirigées par des gens brillants, inventeurs, créateurs. Dirigeants super-diplômés qui souhaitent (égo), et, c’est normal,  marquer leur époque, et, quelquefois un peu « épater » leurs clubs, épouses, familles, amis de grandes écoles ou de facs.  Ces managers plus ils seront diplômés, plus ils s’intéresseront naturellement à tout ce qui est le plus complexe, donc le plus intéressant intellectuellement. Ils appelleront quelquefois cela, le progrès de et dans l’entreprise (en ce moment le numérique) passé d’un problème P1 à un problème P2 plus intéressant, parce que plus difficile à résoudre, et, surtout, plus complexe, ensuite cela sera les problèmes P3, P4.

L’objectif de ces managers très motivés par ce travail méthodique d’essais, de recherches de tentatives de solution, d’erreurs, est pour eux d’apprendre quelque chose de nouveau, de progresser intellectuellement, car, cela leur permet aussi quelquefois d’éviter de s’ennuyer dans l’entreprise. D’autres ont tout simplement besoin de la reconnaissance de leurs pairs ! Alors que pour beaucoup de salariés, une entreprise bien gérée, est une entreprise qui tend tout simplement vers « la perfection du banal » dans tous les domaines de l’entreprise.

Comment reconnaît-on une entreprise gérée efficacement ?

Les leaders de ces entreprises très performantes ont toujours entamé leur parcours en se souciant d’abord de mettre des personnes compétentes au commande, tout en analysant les profils négatifs et difficile à gérer. Seulement ensuite ils demandent où aller. Sinon des règles de fonctionnement seront mises en place pour gérer le petit pourcentage de personnes qui ne sont pas à leur place dans le bus, ayant parfois une influence néfaste sur les personnes dynamiques. Ce type de profil peut la proportion de personnes n’ayant aucune motivation ou entrain pour l’entreprise. 

La personne capable de diriger démontrera toujours un mélange d’humilité et de détermination. Il collera aux atouts fondamentaux afin de prendre plus de bonnes décisions que de mauvaises et, tiendra compte de la réalité. Celui qui oublie ses fondamentaux échoue, grisé par le succès ou entêté dans ses décisions. 

Enfin il ne faut jamais oubliez  que passer du temps et de l’énergie à motiver les gens est inutile si vous avez les bonnes personnes, elles seront automotivées. L’important est alors de ne pas les démotiver, notamment en ignorant les faits aussi rudes soient-ils. Et surtout lorsqu’un patron cède à la tentation de devenir le centre de l’entreprise, au lieu de s’effacer devant le réel, tout est réuni pour devenir médiocre.

Une bonne gouvernance indépendante (conseil d’administration, conseil de surveillance) donne un autre regard de l’entreprise au patron. Il est nécessaire d’échanger et de discuter avec l’administrateur conservera un esprit clair et moins stressé. Cela lui permettra d’augmenter ses capacités à prendre des décisions pertinentes et adaptées. L’humeur a un effet direct sur le moral de ses équipes, et sur leurs performances. Car comme on le sait, 25% des performances des salariés sont directement liés à leur bien-être, qui lui-même dépend du bien-être du dirigeant.