Comment garder vos meilleurs employés ?

Si vous souhaitez garder vos employés, surtout les meilleurs d’entre eux, sachez que cela n’est pas uniquement une question d’argent. Vous devez vous poser une question essentielle : voulez-vous que vos employés travaillent pour l’argent, ou pour votre entreprise ?

Travailler pour l’argent

Offrir plus d’argent est une stratégie qui peut retenir les employés pendant un certain temps, mais si les employés se voient offrir plus d’argent ailleurs, ils partiront. En outre, si les employés sont épuisés, ils sacrifieront quelques euros en échange de meilleures conditions de vie et de travail. À cet égard, le phénomène de la « Grande Démission » est avant tout causé par l’épuisement et la détérioration de la santé des employés. Les longues heures de travail et le stress ont poussé les employés à trouver ce qu’ils appellent de « meilleurs emplois », en d’autres termes un meilleur équilibre entre travail et vie privée ou un meilleur style de vie en dehors du travail.

Travailler pour l’entreprise

Il existe toutefois des employés qui, même si les heures sont longues et souvent stressantes, restent avec leur employeur. Nombreux sont ceux qui aiment leur entreprise, et pas seulement leur salaire à la fin du mois. Il suffit de consulter la liste annuelle des 100 meilleurs lieux de travail établie par Glassdoor pour connaître les entreprises et les marques qui défient toutes les tendances actuelles, et la raison est simple : une bonne culture d’entreprise.

Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et du commerce de détail sont peut-être les plus durement touchés par la pénurie de main-d’œuvre. Les horaires de soirée et les week-ends contribuent au problème. Alors, que peuvent faire ces secteurs, et d’autres qui connaissent des problèmes similaires ?

Un article récent de RetailWire cite certains exemples de détaillants qui ont réussi à déjouer les conséquences de la Grande Démission. Pour la deuxième année consécutive, Lululemon est le détaillant le mieux classé. Dix autres détaillants figurent dans le top 100, dont H-E-B, eBay, Apple, Wegmans, Vans, Madewell, Scheels, REI et Malouf Companies.

Les avantages sociaux sont un facteur important de fidélisation des employés. Il peut s’agir de réductions pour les employés, d’une bonne de retraite, d’une assurance santé comprenant des soins dentaires et visuels, etc. Cependant, tous ces avantages ne seraient peut-être pas suffisants s’il n’y avait pas la culture d’entreprise que ces sociétés/marques ont créée. Selon l’article de RetailWire, tous les détaillants qui ont réussi à contourner l’écueil de la Grande Démission « ont une culture et des valeurs fortes, ainsi qu’un environnement de travail positif et favorable. » Certains détaillants ont été félicités pour leurs salaires compétitifs, leurs horaires flexibles et leurs possibilités d’avancement. « La culture peut être la raison déterminante pour laquelle les employés restent dans leur entreprise. Cela inclut la manière dont l’entreprise est gérée et dont les employés sont traités », précise l’article.

En observant le nombre stupéfiant de personnes qui ont « démissionné » de leur emploi, on pourrait penser qu’il y a des dizaines de millions de personnes qui ne travaillent plus. C’est n’est absolument pas le cas. La plupart de ces personnes ne travaillent tout simplement plus pour l’entreprise qu’elles ont quittée, mais sont actuellement employées ailleurs. Certaines ont opté pour un travail d’indépendant, profitant de ce que l’on appelle désormais la gig economy. Ils ont choisi de changer de travail pour avoir une vie meilleure et, dans certains cas, sont prêts à sacrifier une partie de leurs revenus pour y parvenir.

Article traduit de Forbes US – Auteur : Shep Hyken

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