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La Collaboration Est Bénéfique À L’Entreprise. Les 4 Étapes Pour L’Instaurer

Getty Images

La collaboration, ne serait plus seulement une thématique à la mode, mais semblerait s’installer comme une tendance de fond auprès, justement, des « collaborateurs ». En effet, selon une étude réalisée par FABERNOVEL et BAP, 81,5% des salariés de 50 entreprises interrogés estiment que l’on collabore plus aujourd’hui qu’il y a 15 ans de cela. Et 80% considèrent que la collaboration est bénéfique pour l’entreprise.

Adieu salarié et employé. Vive le « collaborateur ». Dans les entreprises, les termes et les pratiques changent. Selon une étude réalisée par FABERNOVEL et BAP auprès d’une cinquantaine d’entreprises françaises et internationales, les salariés interrogés sont 81,5% à considérer que l’on collabore plus aujourd’hui qu’il y a 15 ans.

Il suffit de voir germer les termes qui accompagnent cette collaboration pour en être persuadés : design thinking, méthodes agiles et mode projet fleurissent dans les open space.

Le terme lui-même a évolué. Selon l’étude, dans les années 1990-2000, la collaboration était liée à l’apprentissage. Dans la deuxième moitié des années 2000, les choses changent et depuis le début des années 2010, on parle de collaboration à partir du moment où une entreprise réalise des transformation d’organisation par le biais d’outils technologiques favorisant cette collaboration.  

La collaboration est bénéfique à l’entreprise

80% des répondants estiment que le travail en équipe est plus bénéfique à l’entreprise que le travail individuel. Et 54% souhaiterait avoir plus d’occasions de collaborer. Une belle majorité qui ne doit pas masquer les quelques 44,4% qui considèrent que non, plus de collaboration ne serait pas nécessaire.

Et il ne faudrait pas croire que le phénomène est générationnel. C’est au-delà de 35 ans que les salariés sont à 98% ravis de « collaborer » plutôt que de travailler dans leur coin. De leur côté, les moins de 35 ans ne sont « que » 85% à préférer évoluer en équipe. Plus intéressant encore, le pourcentage de ceux qui préfèrent la solitude est seulement de 2% chez les plus de 35 ans, contre 15% chez les plus jeunes. Ces moins de 35 ans qui estiment à 20% que le travail sous une hiérarchie est plus efficace, contre 4% chez les plus anciens.

  1. Casser les structures

Mais le dire n’est pas le faire. La collaboration s’instaure. En quatre étapes, selon l’étude. « La première étape consiste à se saisir des nouveaux modèles organisationnels à l’échelle de l’entreprise afin de rester innovant et agile et de donner aux équipes plus de flexibilité et d’autonomie », indique l’étude. Casser les structures rigides existantes.

Les salariés sont déjà habitués à travailler en groupe, révèlent FABERNOVEL et BAP. Plus de 30% des employés de grands groupes se retrouvent régulièrement en équipe de plus de sept personnes, et 14% en groupe de onze personnes. Trop, de leur propre avis. Ils préféreraient se retrouver en petites équipes de quatre à six participants.

  1. Repenser les espaces

Pour favoriser la collaboration, l’étude rappelle qu’il est indispensable de repenser les espaces. C’est la deuxième étape. « L’espace architectural est un des véhicules de la culture d’entreprise et reflète souvent son organisation. » Des bureaux fermés, des départements séparés dénotent une culture d’entreprise en silos. L’étude prône à l’inverse de repenser les espaces non en fonction de la hiérarchie, mais « en fonction des besoins des collaborateurs ». Des bureaux ouverts, aucun bureau attribué, les espaces de coworking, etc. Mais aussi le télétravail qui est compatible avec la collaboration, selon 93% des personnes interrogées, et même 100% chez les moins de 35 ans, adeptes du freelancing.

  1. Réfléchir aux usages

L’e-mail reste l’outil de communication majoritaire dans le cadre professionnel, même si les répondants indiquent à 88% avoir accès à une messagerie instantanée ou un réseau social d’entreprise. Car l’intranet reproduit le fonctionnement de l’entreprise et ne permet donc pas la collaboration. Selon une étude réalisée par le groupe IGS-RH, 87% des participants à un groupe de contributeurs en ligne appartiennent à l’équipe de leur manager.

Pour favoriser la collaboration, l’étude préconise de passer par des outils tels que Slack ou Trello et de mettre en œuvre des méthodologies telles que le Design Thinking, le Lean Start-up ou Scrum qui impliquent la collaboration pour fonctionner.

  1. Penser mobilité

Plus un salarié reste longtemps dans une entreprise, plus sa perception de la capacité de celle-ci à collaborer décroît, indique l’étude. 2,9/4 pour les personnes qui ont passé plus de quinze ans dans la même entreprise, contre 3,7/4 pour les personnes ayant une ancienneté de 0 à 5 ans. Conclusion ? Bouger n’est pas seulement bon pour la santé, cela permettrait de travailler avec de nouvelles personnes aux profils différents. L’étude préconise ainsi les « learning expedition ». Aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs pour s’inspirer et insuffler à son groupe une nouvelle vision ou manière de faire.

 

*Etude réalisée auprès de 50 entreprises françaises et internationales entre février et avril 2018.

 

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