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C’est Aujourd’hui Qu’Il Faut Démissionner

Photo Getty Images

Il existe la journée du sommeil, celle du pain ou celle des voisins. Aujourd’hui, 31 mars 2017, c’est la journée international du Quit Your Crappy Job. Autrement dit, la journée du « Quittez votre job pourri ». 

Aucune fédération de bouchers ni de coopératives de commerçants derrière cette journée mais une agence de consulting. Woohoo Inc propose à ses clients, de grandes entreprises internationales comme Lego, Ikea ou Pfizer, des colloques ou des ateliers pour leurs salariés. Les thèmes abordés ? Le bonheur au travail. La société est basée à Copenhague au Danemark, pays du « hygge ». Coïncidence ? Surement pas.

Alexander Kjerulf se décrit comme « Chief Happiness Officer ». Il a créé cette journée « parce que trop de gens restent à des emplois qu’ils détestent, nous confie-t-il par mail. Cela peut nuire à leur santé, leur carrière, leurs relations et leur vie privée. Nous voulons aider tous ceux qui sont malheureux au travail à démissionner et trouver un emploi dans lequel ils peuvent s’épanouir. » À l’origine lancé sur un coup de tête, le site web a été maintenu parce que de vrais travailleurs suivaient leurs conseils pour démissionner.

Il est où le bonheur ? 

Mais quelle est la définition du bonheur au travail pour l’auteur de « Happy Hour is 9 to 5 », un pamphlet sur l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle ? « Quand vous vous sentez bien dans votre job. Que votre travail vous rend fier, curieux, accompli et apprécié », précise-t-il par mail. Si vous vous posez des questions, suivez le guide sur internationalquityourcrappyjobday.com.
Le site propose quatre étapes : répondre à un questionnaire pour savoir s’il est temps de démissionner ; récolter des informations (tout quitter demande du temps) ; prendre sa décision (partir ou rester) et enfin partager l’information (que vous avez démissionné et le lien du site). Et le gourou du bonheur au travail de conclure : « Le meilleur moyen de démissionner de son job pourri est de le faire tôt ou tard. Tant de gens m’ont dit « j’aurais voulu le faire plus tôt ». Plus vous restez dans un emploi détestable, plus vous perdez de l’énergie et surtout la volonté de pouvoir le quitter pour trouver quelque chose de mieux. » La messe est dite.

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