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5 façons de faire face au syndrome de l’imposteur

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4 raisons de ne pas aborder la politique au travail. Getty Images

Le syndrome de l’imposteur, c’est-à-dire l’impression de ne pas être assez bon même si vous êtes brillant, est une dynamique dont vous avez certainement déjà entendu parler, mais de nouvelles données suggèrent qu’elle est encore plus répandue qu’on ne le pensait.

 

Il est important de comprendre le syndrome de l’imposteur, car il peut vous empêcher de donner le meilleur de vous-même. Mais surtout, il peut nuire à votre bonheur et à votre épanouissement.

 

Définition du syndrome de l’imposteur

Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur ne croient pas ou n’ont pas confiance en leurs propres capacités ou en leur aptitude à générer des résultats significatifs. Ce phénomène présente deux facettes. D’une part, lorsque les personnes atteintes du syndrome d’imposteur réussissent, elles l’attribuent à la chance, au hasard ou à des circonstances extérieures. D’autre part, lorsqu’elles échouent, elles intériorisent leurs erreurs et pensent que leurs lacunes sont impossibles à surmonter.

En outre, elles ont tendance à vivre dans la crainte d’être démasquées et se sentent comme des fraudeurs. Lorsque les autres leur donnent un retour positif, elles ont tendance à croire que les perspectives positives sont erronées ou qu’elles sont fournies uniquement par flatterie.

 

Impacts du syndrome de l’imposteur – et qui en souffre ?

Ce phénomène peut avoir des conséquences négatives sur le plan professionnel et personnel. Les personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur ont tendance à saper leurs propres performances parce qu’elles manquent de confiance en elles et refusent de s’approprier leur succès. Elles peuvent également éviter de saisir de nouvelles opportunités, en particulier celles qui les obligent à se dépasser ou à prendre des risques professionnels.

De toutes nouvelles recherches menées par l’université Martin-Luther de Halle-Wittenberg montrent que le syndrome de l’imposteur touche un large éventail de personnes. Auparavant attribué principalement aux femmes ou aux personnes en début de carrière, l’étude a révélé que le syndrome est répandu chez tous les sexes, tous les âges et tous les niveaux d’intelligence.

La nouvelle étude a également révélé que le syndrome de l’imposteur n’est pas corrélé à l’intelligence ou aux performances. Il s’agit plutôt d’une perception erronée qu’une personne a de ses propres capacités. En outre, le syndrome de l’imposteur est corrélé à une plus grande incidence de dépression.

Bien entendu, un certain niveau de réflexion, de pensée critique et d’examen minutieux peut être sain pour le développement personnel et professionnel. La conscience de soi aide les gens à identifier leurs défauts et à travailler pour s’améliorer, mais le syndrome de l’imposteur pousse la réflexion sur soi à l’extrême et peut laisser les gens se noyer dans des sentiments de doute ou d’obsession des erreurs.

 

Comment y faire face ?

Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur peuvent prendre des mesures positives pour le gérer de plusieurs façons :

  • Entourez-vous de personnes qui se soucient de vous. Lorsque vous remettez en question vos propres capacités, il peut être particulièrement utile de passer du temps avec des amis qui vous donneront un avis honnête et qui vous rappelleront vos points forts.
  • Équilibrez votre temps. Les sentiments d’insuffisance peuvent conduire au perfectionnisme, à l’obsession ou au surmenage. Veillez à gérer votre temps et votre énergie, en investissant là où c’est nécessaire et en prenant le temps de vous ressourcer.
  • Suivez vos progrès. Les gens ont tendance à amplifier les commentaires négatifs et à minimiser les réalisations positives. Pour contrer ce biais cognitif courant, suivez vos progrès, afin de pouvoir valider tout ce que vous avez accompli et tout ce que vous avez appris en cours de route.
  • Bien que le syndrome de l’imposteur ne soit pas défini comme une maladie mentale, il peut s’accompagner d’une dépression. Si vous avez du mal à vous sentir bien, demandez conseil à un professionnel, un coach ou un conseiller.
  • N’attendez pas. C’est un mythe que d’attendre que les choses autour de vous soient idéales pour être heureux – quand le projet est terminé ou quand le patron difficile passe à un autre rôle, par exemple. Reconnaissez plutôt votre propre capacité à créer les conditions de la joie et du bonheur. Rappelez-vous comment vous contribuez à la communauté. Établissez des liens avec les personnes qui vous entourent et soutenez les autres. Encouragez la gratitude et recherchez les occasions d’apprendre. Tous ces éléments sont liés à un plus grand bonheur dans votre travail.

 

En résumé

Comprendre le syndrome de l’imposteur peut aider ceux qui le vivent à prendre des mesures, mais les autres peuvent également apporter leur soutien. Soyez à l’écoute de vos collègues, posez des questions, faites preuve d’empathie et témoignez votre reconnaissance et votre appréciation à ceux qui font du bon travail autour de vous. Grâce à ces approches, vous soutiendrez ceux qui peuvent douter de leurs propres capacités et contribuerez à une expérience globalement positive et à une culture constructive.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Tracy Brower

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