10 Situations Pour Lesquelles Ne Plus Jamais S’Excuser

« Je suis désolé(e) mais… » est une introduction de phrase qui bien souvent précède le désastre. Vous excuser lorsque vous avez raison ou n’avez rien commis de négatif vous dessert. Cela n’est pas perçu comme une marque de politesse comme on pourrait le croire et vous met plutôt en position de faiblesse vis-à-vis de votre interlocuteur.

Il est bien sûr naturel de présenter ses excuses lorsque l’on est en tort. Toutefois, trop abuser des excuses peut vous être défavorable. Evitez d’être « désolé » dans les dix situations présentées en quelques mots ci-dessous.

1. Ne vous excusez pas pour l’espace que vous prenez

Quand il vous est reproché d’être trop présent ou trop bruyant, pensez que la prochaine chose que l’on vous reprochera sera d’inspirer trop d’oxygène lorsque vous respirez. Ne vous repentez pas pour votre présence dans une pièce et assumez l’espace que vous occupez !

2. Ne vous excusez pas de ne pas être omniscient.

On ne peut vous reprocher de ne pas tout connaître sur le bout des doigts, de ne pas avoir réponse à tout et de ne pouvoir tout résoudre. Assumez votre ignorance car si vous étiez devin, vous seriez déjà en train de dépenser vos gains du loto : c’est ce que vous devriez rétorquer à toute personne qui vous reproche d’être imparfait.

3. Ne vous excusez pas d’être simplement humain.

Comme chacun d’entre nous, vous avez besoin de nourriture, de sommeil et votre corps à des fonctions biologiques régulières. Si vous manquez d’une chose nécessaire au bon fonctionnement de votre corps, il est normal que cela se ressente sur votre efficacité : nul besoin de présenter vos excuses lorsqu’il vous est reproché de ne pas être plus performant alors que votre dernière nuit de sommeil remonte à plus de 24 heures car vous êtes resté éveillé pour terminer un dossier urgent.

4. Ne vous excusez pas pour l’amplitude de vos talents.

Détectez-vous de-ci de-là une petite pointe (ou des tonnes) de jalousie ? Bien. Vous faites exactement ce qu’il faut. Inutile de faire marche arrière. 

5. Ne vous excusez pas de ne pas rejoindre la secte du moment.

Si vous n’êtes pas crédule face aux tentatives d’un tel ou d’une telle de vous vendre le produit (ou la philosophie) miracle qui va magiquement vous ouvrir la voie du bonheur, c’est que vous êtes trop éclairé pour tout gober. Nul besoin de s’en excuser.

6. Ne vous excusez pas d’être soumis aux lois du temps et de l’espace.

On vous demande de tout côté ? Vous avez failli à l’impératif d’être à trois endroits en même temps ? Réfléchissons un instant : vous n’avez failli à rien du tout et vous le savez, l’ubiquité n’existe pas.

7. Ne vous excusez pas pour votre non-assistance à personne en pleine possession de ses moyens.

Nous avons tous déjà eu dans notre entourage une personne qui tentait de nous déléguer la moindre de ses tâches, pour la simple raison que cette personne avait une légère autorité sur nous et qu’elle en profitait. Soyez votre propre maître et la prochaine fois, dégainez « va chercher ton café toi-même, Jean-Bernard. »

8. Ne vous excusez pas de ne pas être impressionné par la médiocrité.

Le travail qui reçoit des louanges est un travail qui sera reproduit. Ne faites pas de courbettes devant un état de chose que vous ne voulez plus jamais voir.

9. Ne vous excusez pas de vous fier à votre instinct.

Si vous ne vous sentez pas d’emprunter un chemin de réflexion tortueux et aléatoire ou de vous enfermer seul dans une pièce avec un manager amateur d’abus de pouvoir, qui peut vous en vouloir ?

10. Ne vous excusez pas de protéger les personnes auxquelles vous tenez.

Quoi de plus naturel que de se faire l’avocat de ceux que l’on aime ? Surtout quand on en a assez de les entendre s’excuser pour un oui ou pour un non.