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Zuma au Palm Beach à Cannes

Alors que les travaux de rénovation du Palm Beach connaissent leur phase finale, qui verra la renaissance complète de ce lieu mythique, avec le nouveau Casino (Partouche), la plage, plusieurs restaurants et un hôtel, nous avons découvert Zuma, le premier du nom en France, un restaurant appelé à devenir un haut lieu des rendez-vous de la Côte d’Azur et sûrement un point de ralliement pendant le Festival du film.

Il existe déjà 24 restaurants Zuma dans le monde, certains ouverts à l’année, comme le premier d’entre eux, à Londres, mais aussi à Hong Kong, Miami, Dubaï, et d’autres plus saisonniers, comme à Phuket, Ibiza, Mykonos, Porto Cervo, Capri… Mais le principe reste le même : une cuisine principale, un comptoir à sushis et un grill robata pour une cuisine japonaise moderne et sophistiquée propres au « izakaya », ces établissements très appréciés au Japon où l’on boit et mange à partir de la fin d’après-midi. Cette version cannoise, comme les autres dans le monde, est très contemporaine, élégante, raffinée. Il faudra gravir le grand escalier de marbre pour accéder à cet univers assez haut perché qui domaine la baie de Cannes. La récompense est multiple quand on découvre ce décor particulièrement bien souligné par un éclairage approprié : quand l’ambiance chaleureuse est au rendez-vous, quand la musique envahi l’espace pour préparer la fête, quand les cuisines ouvertes laissent apercevoir le travail minutieux d’une triple brigade de cuisiniers dont les exclamations joviales fusent haut et fort à chaque commande de leur chef exécutif installé au passe.

 

Vous préférez la salle au cœur des cuisines ou la terrasse face à la mer ?

La salle intérieure est déjà assez grande (120 couverts) mais la terrasse fait mieux avec 250 places. Nul doute qu’en plein été, elle sera prise d’assaut. Au milieu, juste à côté du Dj, une charmante jeune femme ce soir-là, un bar animé attire son lot d’amateurs pas pressés de rejoindre leur table et discutant joyeusement entre eux. Une coupe de Champagne ? Un cocktail ? La convivialité s’installe vite dans cet univers chaleureux et animé.

 

Zuma

 

Julien est notre serveur. Une sacrée carrure. Il espère que l’on sera satisfait. On se voit mal lui dire le contraire. Il est pourtant tout sourire, amusant, efficace. La carte se fait le reflet des trois cuisines ouvertes. Il va falloir faire des choix… ou se laisser guider. Un jeune chef sommelier formé dans de belles maisons étoilées a préparé une carte éclectique et complète mêlant des producteurs prometteurs à des grands noms du vin dans le monde. Les prix sont en conséquence : on peut se faire plaisir à un coût raisonnable (à partir de 14 € le verre de vin… jusqu’à 190 € le verre !) comme faire sacrément chauffé sa carte de crédit. On passe la commande tout en regardant le travail des sushi men – nous sommes juste à côté. Les produits – magnifiques –  sont visibles derrière les vitrines réfrigérées. Le geste est sûr, précis, les plats de la carte se dessinent sous nos yeux. Ils seront vite servis. Les assiettes sont belles, généreuses. Elles sont délicieuses aussi. On se régale avec un beau plateau de luxe sushi et sashimi, de calamars au piment vert et citron vert, de tranches de thon poêlé avec chili daikon et sauce ponzu, de langoustines frites en tempura avec dashi aigre-doux au piment rouge et oignons, d’un filet de bœuf épicé au sésame, piment rouge et soja sucré, de fines tranches de porc iberico cuites au BBQ Robata : on se régale de tout, du froid comme du chaud. Et jusqu’au dessert. En l’occurrence, un joyeux mélange de fruits, de mures, d’ananas, de fraises, de glaces : il fallait bien cette légèreté goûteuse pour mettre un point final à ces agapes.  On se plaît à prolonger le moment sur la terrasse en regardant les lumières de la Croisette se refléter dans les eaux sombres. La nuit peut commencer.

Zuma

Ouvert tous les soirs de 18h30 à 23h30. Ticket moyen : 120/140 €. Palm Beach de Cannes.


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