The Woodward Genève, un hôtel déjà mythique

A Genève, c’est le dernier chic de séjourner au Woodward Hôtel. Un nouvel établissement uniquement composé de suites pour une villégiature des plus exclusives frappée du sceau Oetker Collection (Le Bristol à Paris, le Cap-Eden Roc à Antibes ou l’Eden Rock à Saint Barth). Vous n’êtes donc pas entre n’importe quelles mains. Les plus exigeants d’entre nous ont trouvé leur nouveau cocon douillet dans cette ville où il se passe toujours quelque chose.

Situé Quai Wilson sur les rives du lac Léman, avec une vue panoramique sur le Mont Blanc, l’adresse jouit d’une royale localisation qui invite à la déconnexion. Il flotte un air de Riviera si plaisant. A l’horizon, plaisanciers, vendeurs de glaces et promeneurs se côtoient dans la bonne humeur comme un été sans fin. L’emplacement idéal nous place à bonne distance des rues animées, sans toutefois nous couper du centre-ville accessible en moins de dix minutes à pied. A son arrivée, on se sent connu et reconnu, l’accueil est à l’image de son pair parisien, le légendaire palace Le Bristol : tout en élégance et avec prévenance.

La bâtisse historique a été érigée en 1901 par l’architecte français François Durel dans un style post-haussmannien. La silhouette du Woodward Hôtel ressemble à un manoir privé. Fière et monumentale, c’est ainsi qu’elle se dessine dans le paysage. Une fois les portes franchies, point de hall d’accueil, ni de file d’attente à la réception. Sous bonne escorte, chaque guest est convié à rejoindre directement ses appartements pour procéder à l’enregistrement. Confort et confidentialité sont de mise.

26 suites de caractère signées du maître Pierre-Yves Rochon vous immergent dans un monde infiniment feutré. Chaque clef dispose d’une marqueterie et d’une armoire laquée en nacre au décor floral, deux magnifiques ouvrages exécutés à la main. On retrouve également une cheminée en marbre dans le salon cosy qui a tout du pied-à-terre genevois avec ses fauteuils rembourrés, ses tapis classieux et ses peintures murales arty. Le tout ceint de précieuses statuettes, de céramiques et de beaux livres.

L’espace nuit présente aussi des bijoux décoratifs comme cette somptueuse penderie aux motifs graphiques dorés contrastant harmonieusement avec le style épuré de la chambre. Toujours dans le même ton, la salle de bains étincelante dotée de touches Lalique abrite une baignoire en albâtre et des produits de toilettes de la maison Guerlain. C’est une véritable leçon d’esthétisme que nous livre l’enseigne.

Dès lors, pourquoi aller voir dehors ? Nous sommes si bien ici dans ce cinq étoiles au cachet résidentiel. Direction le salon à l’étage principal pour un drink ponctué d’un beau moment d’échange avec son compagnon de voyage. Le lieu est un chef-d’œuvre architectural avec ses boiseries sombres en ébène de Macassar, son luxueux mobilier d’inspiration art-déco, ses fauteuils Ralph Lauren et son incroyable lustre en cristal conçu pour un certain Yves Saint Laurent. Suspendu au centre d’une fresque circulaire au plafond de l’Atelier Gohart, il régale le regard…

Pour son dîner d’arrivée, on s’attable chez Joël Robuchon au sein de son Atelier Robuchon. Lumière tamisée, moquette épaisse, brigade sur son 31, l’atmosphère annonce des agapes princières. Les habitués retrouvent également l’alliage rouge et noir, les couleurs signatures de l’adresse présente à Paris, Dubaï, Londres ou Miami. Les gourmets bénéficient d’une vue privilégiée sur les cuisines où officie le chef exécutif Olivier Jean. Au menu, homard bleu, Caviar impérial, bœuf des alpages suisses et foie gras. Les yeux rivés vers l’assiette et… le comptoir, le dîner est également assorti d’une belle expérience culinaire théâtrale grâce à ce concept de show cooking.

Le lendemain, on prend place au Jardinier, une table à l’ambiance totalement différente. Le Jardinier, c’est d’abord une vue exceptionnelle sur la rade de Genève favorisée par de grandes vérandas ouvrant sur le lac. The Woodward a fait appel au chef Alain Verzeroli qui cartonne aux Etats-Unis avec sa cuisine terrienne axée sur les légumes. Délicieux, colorés, bien présentés, les mets concoctés réconcilient même les plus fâchés avec les légumes. L’omble chevalier se déguste avec un succulent poireau du terroir accompagné d’une salade pastorale, le saumon rôti aux herbes s’accoquine avec une courgette violon, du basilic et une salade d’épinards au wasabi. Green is beautiful !

Vos voisins de table sont souvent des locaux qui affectionnent déjà l’adresse. Ces guests de passage se rendent volontiers au Woodward pour un déjeuner amical ou un rendez-vous d’affaires. Si ce nouveau venu a aussi trouvé sa place dans la scène hôtelière – bien garnie – de la cité, c’est à mettre sur le compte d’un autre atout : le Spa Guerlain. La prestigieuse griffe tricolore s’implante pour la première fois dans la plus française des villes suisses. Un baptême particulièrement réussi !

Imaginez 1200 m² d’effluves envoûtantes, de teintes douces saupoudrés de matériaux nobles et bercés par une douce musique… Corps et esprit s’abandonnent instantanément aux mille et une promesses de ce havre de paix. Au programme, Soin Perfection Facialiste qui offre des résultats exceptionnels sur la régénération et l’éclat de la peau ; rituel Escapade sur le Lac Léman, un massage corporel éveillant les sens ou encore rituel Glamour à Genève où l’on est choyé de la tête aux orteils. La parenthèse bien-être se poursuit au jacuzzi, au hammam, à la piscine ou encore à la tisanerie.