« The One » à Los Angeles pourrait devenir la maison la plus chère jamais vendue aux États-Unis pour… 295 millions de dollars

À une époque où les NFT et le métavers envahissent le monde de l’immobilier, la villa démesurée The One ramène les acheteurs sur Terre.

Autrefois évaluée à 500 millions de dollars, la demeure The One à Bel-Air est vendue pour 295 millions de dollars et restera sur le marché jusqu’à sa mise aux enchères par Concierge Auctions, un marché d’enchères en ligne, du 28 février au 3 mars. La maison sera vendue sans réserve, ce qui signifie qu’elle sera vendue au plus offrant. Même si elle est vendue à un prix proche de celui auquel elle est cotée, elle battra certainement des records. Actuellement, le penthouse new-yorkais du milliardaire et magnat des fonds spéculatifs Ken Griffin, d’une valeur de 238 millions de dollars en 2019, détient le record de la maison américaine la plus chère jamais vendue.

Développé par Nile Niami, l’immense domaine a pris plus de 10 ans à se construire et a créé une dette massive pour Nile Niami. Sa société de développement, Crestlloyd, a déposé le bilan l’année dernière, forçant la maison à se diriger vers une vente aux enchères dans le cadre de la procédure de faillite. Cependant, la maison a encore environ 12 mois de travaux à effectuer. L’acheteur devra verser un acompte de près de 340 000 dollars.

Aaron Kirman de Compass et Branden et Rayni Williams de The Beverly Hills Estates s’associent à Concierge Auctions pour commercialiser la maison.

« Comme la communauté immobilière le sait, il existe un nombre très limité de maisons de 300 millions de dollars et il faut souvent un à cinq ans pour vendre des immenses villas ultra haut de gamme », explique Aaron Kirman à Forbes. « Une vente aux enchères est le meilleur moyen de vendre la maison dans un laps de temps précis. L’équipe est prête à recevoir des offres avant la vente aux enchères, en fonction du prix et des conditions. Il est fort probable que la vente aux enchères aura lieu afin que les acheteurs puissent rivaliser pour posséder le domaine ultime du monde ».

La maison de Los Angeles est l’une des plus grandes jamais construites, et fait deux fois la taille de la Maison Blanche. Elle s’étend sur plus de 9750 mètres carrés et la propriété s’étend sur plus de 15 000 mètres carrés. Les aménagements extérieurs comprennent des douves d’eau sur trois côtés de la maison, cinq piscines, une terrasse de 930 mètres carrés et une piste de course extérieure de 122 mètres.

« Ce que nous avons appris de la pandémie, c’est qu’une maison est l’un des aspects les plus importants de la vie », explique Aaron Kirman. « La propriété offre une vie extravagante, où l’on n’a pas besoin de quitter sa maison. Elle dispose de tout ce que l’on peut imaginer, notamment cinq piscines, un centre de bien-être avec un bar à jus, un grand salon et un spa, des salles de jeux, des bars, une piste de bowling, un théâtre grandeur nature, un simulateur de golf, un rooftop, un salon à cigares, un pavillon de bienfaisance ou un espace pour des événements spéciaux, et de nombreuses autres commodités étonnantes ».

La maison ressemble plus à un centre de villégiature personnel et privé qu’à une maison individuelle. Elle compte 21 chambres, 42 salles de bains complètes et sept salles de bains partielles. Malgré sa nature grandiose, la palette de couleurs neutres et épurées est omniprésente et les éléments aquatiques sont apaisants. Dans la maison, on trouve des œuvres d’art sélectionnées sur mesure des artistes Mike Fields, Stephen Wilson et l’artiste verrier Simone Cenedese, pour n’en citer que quelques-uns. Les plafonds de 8 mètres de haut donnent l’impression que la maison est encore plus grande qu’elle ne l’est (si c’est possible), et les pièces sont surdimensionnées et vastes.

« The One mérite son surnom parce qu’une maison de cette taille et de cette ampleur ne pourra plus jamais être construite en raison des lois qui ont été adoptées à Los Angeles pendant la construction de The One », explique Branden Williams, co-agent de la liste. « Disposer de plus de 15 000 mètres carrés au sommet de Bel-Air avec une vue imprenable à 360 degrés depuis chaque pièce est inégalé ».

À l’extérieur, il y a une grande cour avec des palmiers de 9 mètres de haut, des patios couverts qui brouillent les lignes entre la vie intérieure et extérieure et beaucoup d’espace pour recevoir. D’autres équipements uniques comprennent un putting green, une cave à vin de 10 000 bouteilles, un court de tennis et même une boîte de nuit. The One offre également des vues à 360 degrés sur les toits de la ville, les montagnes de San Gabriel et l’océan Pacifique.

« L’espace privé pour les événements de gala avec une vue à 360 degrés sur la ville et des sièges flottants était une vision importante à réaliser pour le promoteur », explique Branden Williams. « Il a imaginé une maison qui serait le propre centre de villégiature privé de l’acheteur et qui aurait la capacité d’accueillir les plus grands philanthropes du monde pour des événements caritatifs sans jamais quitter votre domaine ».

La raison pour laquelle la maison a de la valeur est évidente, mais à une époque où l’immobilier métavers est dans la conversation, il y a quelque chose à dire sur l’importance de la propriété physique.

« Ces actifs virtuels ont une valeur basée sur le montant qu’un consommateur est prêt à payer pour un produit spécifique, généralement de l’argent, de l’or, une propriété, etc. », explique Aaron Kirman. « Les biens immobiliers sont une nécessité indéfinie dont la valeur marchande a été prouvée au fil du temps, donc acheter l’une des propriétés les plus uniques jamais construites à Los Angeles est un investissement qui ne peut être quantifié et qui en vaudra la peine. Le confort est une ressource inestimable, donc l’achat d’une propriété avec pratiquement toutes les commodités disponibles est impossible à quantifier puisque cela n’a jamais été fait auparavant. L’offre et la demande aident à déterminer la valeur d’une chose. Cette offre ne pourrait pas être plus limitée ».

La maison sera vendue sans réserve d’ici le 3 mars.

Article traduit de Forbes US – Auteure : Emma Reynolds

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