The Beverly Hills Hotel, une histoire fusionnelle avec les stars d’Hollywood

Sur son tapis rouge, c’est le Tout-Hollywood qui a défilé. Elizabeth Taylor, Marylin Monroe, Warren Beatty, Cary Grant, Frank Sinatra, Ava Gartner… Aucune adresse au monde ne peut rivaliser avec le livre d’or du Beverly Hills Hotel ! Dans ses murs, les rôles mythiques étaient distribués dans des productions entrées dans la postérité, les couples se formaient et se disloquaient : avec fracas et plein de drama, vous êtes à Hollywood, ici, on ne rompt pas en silence. Les colliers de diamants et les stilettos doivent voltiger dans les airs ! Toujours dans ce même lieu, on faisait tomber le masque, son ego, pour laisser place au naturel. Bienvenue au Beverly Hills Hotel, une demeure au cœur du star-system.

Les codes

Un séjour au Beverly Hills Hotel, cela veut dire s’approprier une part du septième art et de l’aura des stars. D’ailleurs, s’il y a bien un endroit au monde où vous pourrez en croiser, c’est ici ! Les nouvelles icônes du cinéma et des plateformes sont toujours aimantées par le cinq étoiles qui sait les accueillir avec faste et simplicité. Une fois traversé le célèbre tapis rouge, elles goûtent au plaisir de naviguer entre deux mondes, comme commander une salade à 1 912 dollars, bien entendu ! Prendre le petit-déjeuner dans un petit coin cuisine – le Fountain Coffee – où les coudes du voisin se frottent aux vôtres, faute de place, où l’odeur des omelettes-bacon et autres pancakes abreuvent vos narines, c’est le bon endroit aussi !

Derrière ce grand écart, on veut surtout faire passer le message aux guests que ce n’est pas un hôtel aseptisé, mais une maison, un pied-à-terre où l’on cultive la proximité, l’authenticité, la bonhommie. Et ça marche depuis 1912 !

Quand on est l’hôte de cette demeure et que l’on appartient aux « anonymes », on ressent instantanément cette convivialité, cette déconnexion. L’hôtel baptisé Beverly Hills avant même que la ville californienne de ce nom n’existe, semble couler de sources. On est à la fois à Beverly Hills et sans y être. Au pays du business, on redécouvre aussi le plaisir de lever le pied loin du tumulte extérieur.

Le palace abrite un havre de paix aux faux airs d’éden avec son interminable jardin luxuriant. On y trouve des rosiers, des fougères, des vignes et près de 180 espèces de plantes différentes, dont des grimpantes qui habillent joliment les murs.

Sans les nombreux palmiers encerclant l’établissement, on pourrait se croire quelque part au Costa Rica ou au Sud de l’Italie. On se perd de longues heures à flâner, renifler les fleurs, puis à lézarder sur son transat près de la magnifique piscine en sirotant les meilleurs cocktails et mocktails. Cette piscine est un « personnage » à part entière !

Katharine Hepburn y a plongé une fois entièrement vêtue. Quant aux Beatles, ils y ont organisé leur propre fête. Leonard Bernstein, pour sa part, a trouvé l’inspiration pour le titre légendaire de la comédie musicale West Side Story.

Peut-être aurez-vous aussi une idée lumineuse en vous baignant sur place. En attendant, il y a une certitude : vous passerez un moment mémorable en pataugeant dans la plus célèbre piscine du monde.

Un look

Surnommé le « Pink Palace », l’hôtel réussit la prouesse de traverser les décennies avec grâce. Des rayures, de la moquette vert pastel, du papier peint surchargé de feuilles de bananier, du rose poudré, de l’or… Un ensemble improbable mais diablement harmonieux. Chaque recoin du Beverly Hills Hotel est une invitation à revisiter le kitsch des années folles et le style rétro des années yéyé. 210 chambres et suites dont 23 bungalows uniques rattachés à un illustre ancien pensionnaire (Charlie Chaplin, Marylin Monroe, Liz Taylor…) accueillent les visiteurs d’aujourd’hui dans leurs cocons ouatés. On a littéralement l’impression que le temps s’est arrêté.

Seuls quelques indices vous rappellent à la modernité comme les téléviseurs à écran plat Bang & Olufsen, le wifi, la climatisation…

Où que l’on pose l’œil, le luxe se devine à travers le mobilier en bois massif, le marbre italien tapissant la salle de bain, la literie palatiale siglée, les luminaires en bronze, le mini-bar richement doté. La célèbre devise de l’hôtel déclinée en ces termes : « Nos invités ont droit au meilleur, quel qu’en soit le coût ! », est toujours aussi vivace. Faites le test de formuler une demande extravagante au concierge de l’hôtel au milieu de la nuit et vous constaterez que ce n’est que « formalité ».

A vos fantaisies !

Mille et une expériences

Il y a tant à faire, à explorer dans cette demeure emblématique de l’âge d’or hollywoodien. A commencer par le Polo Lounge, une institution ouverte du petit-déjeuner au dernier verre au souper. Méfiez-vous de son atmosphère décontractée. Ici on côtoie les faiseurs de rois de l’industrie qui adorent la cuisine typiquement californienne, le cadre et le service d’employés passionnés. Une cantine où il fait bon s’attabler pour ses « power dinings ».

Un passage au spa s’impose, histoire de voir de plus près le rituel beauté des étoiles du cinéma. Inspiré par la flore et la faune environnante, ce sanctuaire enfoui derrière d’épais feuillages a tout d’une oasis. Baigné de lumière naturelle, le spa taillé dans des matériaux précieux est un véritable écrin à la (dé)mesure de ses hôtes qui ont fait de leur bien-être une règle de vie. Traitements thermaux, manucure et pédicure organique, carte de massages répondant à tous les desiderata, soins visage au diamant… On a accès à la crème des protocoles dispensée par une équipe triée sur le volet.

On poursuit par une plongée arty dans l’univers d’Andy Warhol au Bar Nineteen12, en référence à l’année d’ouverture de l’établissement. Au prétexte d’un drink, on s’offre cette fois une immersion dans l’une des plus grandes collections privées au monde de photographies du chef de file du Pop-art.

Quant aux cinéphiles, ils ont régulièrement rendez-vous à la « piscine » pour assister à la traditionnelle projection de films à la belle étoile. Grands classiques et derniers succès au box-office alternent chaque mois. Prochainement, la comédie musicale oscarisée La La Land (10 mai), Clueless (7 juin), Troop Beverly Hills (20 septembre) et Certains l’aiment chaud (25 octobre).

A l’heure du retour, on emporte avec soi de nombreux souvenirs, mais on retient surtout l’esprit « maison » qui imprègne cet hôtel légendaire.

Pour aller plus loin :

The Beverly Hills Hotel and Bungalows
9641 Sunset Boulevard
90210 Beverly Hills
USA
Tél : +001 424 421 0060

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