Royal Monceau – Raffles Paris…vraiment royal !

Certains établissements n’ont (presque) pas besoin qu’on les présente. Citer leur nom, c’est entrer dans la légende d’une hôtellerie de prestige dont le renom a depuis longtemps franchi les limites de la capitale, jusqu’à rayonner au-delà de nos frontières. Y séjourner, c’est entrer dans cette légende pour écrire une page personnelle. Il était vraiment plaisant d’écrire celle-ci.

Palace des Années Folles, rendez-vous des artistes et des écrivains, des gentlemen et des Aventuriers, le Royal Monceau – Raffles Paris, qui a ouvert ses portes il y a bientôt un siècle, en 1928, incarne depuis toujours « l’élégance parisienne». Repensé par l’incontournable Philippe Starck, l’art et la culture, la beauté et la création y ont pris prennent une place prépondérante. Lui qui affirme : « un hôtel ne sert à rien en soi, c’est juste un abri pour les gens, auxquels on se doit d’apporter une attention, une générosité, un souci de l’autre », on cherche à le contredire en étant sûr que c’est bien plus qu’un abri, qu’il a toute son utilité, tout en étant vraiment heureux qu’il ait apporté toute son attention, sa générosité, comme son talent.

Associant l’élégance précise des années 1940 et 1950 – rigueur des lignes, noblesse des matières, chaleur des couleurs – à la justesse des détails, chacune des 85 chambres et 64 suites rassemble sous les hauts plafonds le meilleur de la création artisanale tandis que les salles de bain invitent à s’attarder dans leur univers soyeux.

Evoquer un univers soyeux fait immédiatement référence au Spa Clarins & myBlend, espace hors du commun de 1500 m², ouvert tous les jours aux résidents de l’Hôtel, aux membres et aux clients extérieurs, qui comprend sept cabines de soins dont une double VIP. Les femmes se font dorloter dans des pièces d’un blanc pur avec des touches très féminines de rose translucide tandis que les hommes rejoignent leur espace par un grand hall métallisé, les deux espaces disposant d’un sauna, bain turc, laconium, fontaine à glace et d’une douche à expériences sensorielles. On y ajoute les 4 salles de coaching dotées d’équipements Technogym et Kinésis de toute dernière génération, un studio de boxe Thai, une pièce entièrement dédiée aux Pilates avec les dernières machines Peak (Reformer et Cadillac), une salle de yoga offrant des cours de yoga Hatha, Vinyasa, Ashtanga et Power yoga, et bien sûr une belle piscine.

Une gastronomie de tous les moments

La gastronomie commence tôt au Royal Manceau. Dès le matin « La cuisine », espace convivial voué aux petits déjeuners comme aux brunchs dominicaux, devient « le buffet de tous les plaisirs », sans oublier l’étape vegan. Le reste de la journée sera marqué par d’autres rendez-vous gourmands, peut-être en commençant par le Bar Long, lieu d’échanges et de rencontres, avec en son centre son centre une longue table haute, le temps de se restaurer des grands classiques d’une brasserie chic, ou de tapas qui ne le sont pas moins, accompagnés de cocktails inédits. On attendra les beaux jours pour retrouver la Terrasse pour y déjeuner, juste prendre un café ou déguster une délicieuse gourmandise.

Si les cartes du restaurant étoilé Il Carpaccio dont la décoration s’inspire du baroque sicilien méritaient sûrement toute mon attention, surtout avec le duo des jeunes chefs Oliver Piras et Alessandra Del Favero, en collaboration avec le restaurant triplement étoilé Da Vittorio, beau Relais & Châteaux à Brusaporto en Italie, c’est au restaurant Matsuhisa Paris (il y a aussi les adresses à Beverly, Hills, Aspen, Athènes, Mykonos, Munich) que j’avais voulu dîner.

Dirigé par la brigade de maîtres sushi du chef Nobu Matsuhisa les plats raffinés qui se succèdent sur les tables élégantes délivrent une vision très contemporaine de la cuisine japonaise rencontrant l’Amérique Latine. Quels Otsumami, comme l’édamame épicé ou à la truffe (Fèves de soja immatures autrement appelées haricots japonais), des Sashimi tacos, au homard, au thon mi-gras, au saumon, les Sashimi et miso croustillant, aux noix de saint Jacques d’Hokkaido par exemple, des Tataki de saumon, de Toro, des Nigiri et des des Temaki (type de sushi), des Tempura de crevettes de roche sauce crémeuse épicée, un Bar chilien sauce Chili, un Black Cod à la sauce miso, un Filet de bœuf Wagyu de Miyazaki, les délices sont nombreuses et attractives.

Bienvenu au 41 avenue Hoche

Juste à côté de l’hôtel, au 41 avenue Hoche, derrière une entrée privée, discrète et sécurisée un immeuble cossu accueille cinq étages de Suites d’exception modulables, dont trois Suites Présidentielles de 350 m² disposent d’une salle de sport (et de son coach pour un programme personnalisé), chacune conçue comme un appartement particulier, doté d’un service dont seules les grandes maisons ont le secret, avec un accès direct au Spa Clarins & myBlend, et, luxe suprême, un chef qui s’adapte aux envies de ses hôtes, jour et nuit, pour organiser des repas inoubliables.

Avis aux cinéphiles ! Le Palace dispose de « sa » salle de cinéma, avec ses 99 sièges XXL en cuir : le Cinéma Katara, toujours sous la signature de Philippe Starck, avec sa propre programmation et son grand plus : un accueil au Champagne pour les adultes, des boissons non alcoolisées pour les enfants, panier de l’ouvreuse sucré et salé pour tous (À partir de 17h30, film à 18 h, 45€ par adulte, 25€ par enfant jusqu’à 12 ans, sur réservation). Le dimanche 2 mars le film sera choisi par vote via les réseaux sociaux avec 3 suggestions : Lady bird, Princesse Monoké, ou Everything everywhere all at once, dimanche 20 avril : Mommy (2014 – 139 minutes).

Alors que la Saint Valentin est très proche, l’offre exclusive « Romance at Raffles » se veut une date plus que jamais romantique, luxueuse et gourmande. Des forfaits dédiés (à partir de 2400 € dans une suite junior) incluent un accueil personnalisé avec une bouteille de Champagne, un accès exclusif au Spa, comprenant deux massages d’une heure en cabine, un dîner étoilé au restaurant Il Carpaccio, avec un menu dégustation pour deux, un petit-déjeuner gourmet au restaurant La Cuisine ou dans l’intimité de votre chambre. Si vous ne souhaitez que dîner, mais ce serait sûrement dommage, les menus « Spécial Saint-Valentin » sont à 150 € au Bar Long, 290 €, au restaurant Il Carpaccio, hors boissons dans les deux cas.

L’hôtel le proclame : Laissez-vous envoûter par l’élégance et la magie du Royal Monceau – Raffles Paris et vivez une Saint-Valentin d’exception, où chaque instant est une déclaration d’amour. On l’affirme, cette déclaration vaut pour tous les jours de l’année. L’amour du beau, l’amour du bon, l’amour de l’excellence. Et si, comme j’ai pu le faire avec un plaisir infini, vous choisissez la 714, la Suite Ray Charles dans laquelle il a résidé et qui porte sur ses murs les photographies d’Arlette Kotchounian, compositrice et photographe de jazz qui écrivit notamment pour lui La chanson A Childhood (utilisée dans The Banker avec Samuel L. Jackson et Anthony Mackie), vous saurez ce que le luxe, le confort, le service sont les atouts indéniables d’un véritable Palace.

37-41 Avenue Hoche 75008 Paris
www.leroyalmonceau.com

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