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Rolls-Royce Phantom VIII : Découverte De Ce Joyau De La Couronne Britannique

Le constructeur automobile britannique Rolls-Royce a dévoilé la très attendue Phantom VIII. Cette automobile de huitième génération a reçu une nouvelle architecture sur-mesure, une révision complète de son design, avec nouvelle galerie personnelle (planche de bord personnalisable) ; elle promet d’être la voiture la plus avancée technologiquement du portfolio de la marque.

Un grand battage publicitaire a précédé ce lever de rideau : la Phantom représente le paroxysme de l’automobile de luxe. La marque est consciente de la pression induite par la présentation d’un produit qui offre une performance d’un tel niveau pour l’usager moderne. Oui, il existe des voitures plus coûteuses, plus tape-à-l’œil sur le marché, pourtant, depuis son introduction par Sir Henry Royce en 1925, la Phantom a été l’ultime choix de déplacement pour les plus influents, les plus puissants et les plus branchés de ce monde.

« Nous avons démarré ce projet il y a cinq ans, » me dit Giles Taylor alors que je le rencontre pour un premier aperçu avant le lever de rideau mondial. Pour démarrer du bon pied, le directeur de la création de Rolls-Royce a emmené ses concepteurs à Westbourne Grove, dans mon quartier de Notting Hill. Il souhaitait que son équipe quitte de sa zone de confort pour engager un dialogue avec la communauté créative dans son ensemble. Ils ont donc rencontré des architectes, des créateurs, des artisans – ces gens qui représentent le monde du luxe britannique moderne. Ils ont observé des bâtiments, assisté à des expositions, visité des cafés du quartier et se sont concertés autour d’idées créatives. Puis ils sont retournés à Goodwood et ont commencé à dessiner.

Concevoir la nouvelle voiture a nécessité une compréhension pointue du monde complexe du luxe moderne, afin de séduire les clients à l’œil averti de Rolls-Royce. « Il lui fallait être élégante sans effort, incarner la quintessence du style, avoir une grande prestance, et une aura policée, » précise Taylor. Il avait en tête le type d’invité sophistiqué qui, bien après avoir quitté une fête, laisse une impression encore bien nette et marquée.

 

 

La voiture intègre une nouvelle plateforme tout en aluminium, que Rolls appelle « l’architecture du luxe ». Près de 30% plus rigide que celle qu’elle remplace, Phantom délivre un effet « envolée sur un tapis volant » – un généreux espace d’habitacle, le confort du conducteur et du passager, une acoustique parfaite – des qualités que les clients ont fini par attendre de leurs Phantom. Les prochains véhicules Ghost, Wraith et Dawn reposeront également sur cette seule architecture. Le double-vitrage de la voiture, les plus de 130 kg d’isolation sonore et l’usage de matériaux à haute absorption devraient ajouter à la sensation de sanctuaire dans l’habitacle.

Cette nouvelle voiture reste fidèle aux courbes Phantom. Vue de côté, elle conserve les mêmes proportions, avec un avant restreint et vertical, l’arrière étant gracieux avec un long surplomb. La terminaison latérale est une large pièce unique d’acier inoxydable poli à la main, afin de souligner la posture élégante de la voiture et de préserver l’intimité du montant C élargi. Sur le modèle à empattement large, une bande unique d’acier inoxydable poli est placée sur le rebord pour distinguer le plus grand modèle.

« L’aspect des flancs de Phantom rappelle l’élégance de Phantom V, » note Taylor. « En séparant la ligne de l’aile avant de la ligne de taille, nous créons une impression de mouvement, et cette ligne fait le tour de la voiture par le dessous, conférant au véhicule une certaine légèreté. »
À l’arrière, le style évoque la beauté et la grâce des Phantom de 1950 et 1960. La lunette arrière, définie par un cadre en acier inoxydable fait-main, est plus avancée, et les lignes arrières sont incroyablement profilées. Les phares, semblables à des joyaux, affichent le double insigne RR qui y a été gravé. Les roues sont essentielles aux proportions de la Phantom et, avec 55 cm, ce sont les alliages les plus gros jamais utilisés pour une Rolls-Royce.

Le design extérieur est bien sûr important, mais la Phantom ne se conduit pas seule ; l’habitacle doit donc offrir l’environnement de luxe ultime. Il est essentiel de ne jamais brusquer l’utilisateur, nous dit Taylor. Il appelle son approche « l’étreinte », un concept selon lequel la technologie est masquée jusqu’à ce qu’elle soit appelée ; les espaces et surfaces sont épurés afin que l’œil ne voit que la galerie d’art personnalisée.

« La galerie » est une idée nouvelle qui passe l’épreuve du feu avec cette voiture. S’étendant sur la largeur de la planche de bord, elle offre aux clients l’occasion de faire leur propre exposition : c’est une scène dédiée à l’expression personnelle. En standard, une plaque de verre est posée sur la planche de bord. On peut alors y glisser ce que le client aura commandé – une peinture, des sculptures, des bijoux… tout cela étant méticuleusement testé pour respecter les standards automobiles.

Un écran digital apparaît en s’élevant au centre lorsque le moteur démarre, et disparaît lorsqu’il s’arrête. Les sièges arrière sont installés à la manière des sièges d’un théâtre : les passagers peuvent donc apprécier une vue complète des œuvres d’art.

Rolls voit cela comme une nouvelle approche de la personnalisation, tout en étant une manière de mettre en lumière l’engagement de la marque vis-à-vis des arts.

Comme on s’y attend avec une Rolls-Royce Phantom, l’intérieur est magnifié par les matériaux les plus fins. Les sièges sont sculptés et faits à la main de manière à fournir un confort total.

La nouvelle Phantom profite également d’un moteur complètement neuf. Du fait de la mission de concevoir la voiture la plus discrète au monde, un moteur silencieux était requis, ce qui impliquait un plus faible rendement en sous-régime afin de permettre ce silence. Il faut donc s’attendre à un nouveau moteur à essence 6,75 litres V 12.

« Alors que ce nouveau chapitre de l’histoire de Rolls-Royce commence, la nouvelle Phantom trace la route que l’industrie mondiale du luxe va emprunter pour aller de l’avant, » déclare le PDG Torsten Müller-Ötvös. « C’est une création de toute beauté, et puissante ; un symbole dominant de richesse et d’accomplissement. C’est une icône et une œuvre d’art qui intègre les désirs personnels de chacun de nos clients. »

La nouvelle Phantom est attendue à un prix d’environ 450 000 dollars pour sa mise en vente à la fin 2017.

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