C’est niché dans une petite rue du 7e arrondissement, à une encablure de la rue Saint-Dominique, que Mayaro a ouvert ses portes en septembre 2016. Ici, les créations artisanales de luxe s’y bousculent et s’adressent aux hommes.
Il faut pousser la porte pour découvrir, loin des boutiques « unifiées », un univers nouveau. Mayaro est plus qu’une boutique, c’est un concept, une rêverie et une nouvelle expérience shopping réservée aux hommes, mais pas exclusivement.
Fondée par Raphaëlle de Pannafieu, Eloise Gilles et Nicolas Floquet, Mayaro, ce concept store est inédit. Sur trois niveaux, c’est une invitation à la découverte. Mayaro (qui porte le nom d’une île située au large du Vénézuéla), se situe entre la boutique homme — pour amateurs de voyages — et cette malle aux trésors tant rêvée, comme en témoigne cette série de planètes « MapLune » suspendue au rez-de-chaussée. « Le concept est né du rêve de Nicolas Floquet, notre associé. Hédoniste, collectionneur, client et amateur du sur-mesure, il voulait construire un concept autour des artisans d’art indépendants, qui permette d’accéder à ces personnes de talent en direct. Il est venu à notre rencontre chez Duvelleroy, la maison d’éventails relancée par Raphaëlle de Panafieu et moi en 2010 », confie Eloïse Gilles.
Mayaro réunit les meilleurs artisans : ébénistes, maroquiniers (Guy Chanel, les bottiers Tranchet Vif), gantiers, fabricants de montres, de vélos (Maison Tamboîte) ou les lunettes en cuir de Lucas de Staël… L’expérience va au-delà du simple espace où l’on choisit ses produits. Mobiliers et accessoires masculins sont pensés et réalisés sur-mesure, d’autres sont conçus à la demande suite à des échanges avec l’artisan de son choix.
Dans une atmosphère calme et lumineuse, Mayaro propose des produits totalement inédits et un accueil des plus apaisants. « On a imaginé ensemble un lieu qui soit à la fois un showroom pour les artisans et un lieu d’expérience pour leurs clients, souvent esthètes et passionnés. » C’est un lieu où l’on peut déguster un cognac ou, dans une salle à manger privée, les plats du chef Sven Charter (Saturne) (sur réservation). « Les objets et expériences proposés 20 rue Amélie sont exclusifs, souvent édités par Mayaro. Nous avons travaillé notamment avec les designers Godefroy de Virieu et Stefania di Petrillo. Après quelques mois d’ouverture, on se rend compte de la justesse d’un projet mêlant innovation et métiers d’art, par rapport à une quête d’authenticité et d’originalité qu’on rencontre chez nos clients. Nous commençons à constituer une communauté de clients et de passionnés que nous animons à travers des soirées en petit comité autour d’un ou plusieurs artisans. » conclut Eloïse Gilles.
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