Le Dolder Grand Hotel, c’est une vue, un look et bien des fantasmes ! Le cinq étoiles le plus exclusif de Zurich – des locaux vous diront même de Suisse – cultive une élégance intemporelle depuis 1899. Du haut de sa colline et à bonne distance de la métropole d’affaires, l’hôtel vous apprend à prendre le temps. Découvertes artistiques, expériences épicuriennes, soins thérapeutiques sur-mesure, la vie est dolce vita. Zurich ne nous a jamais paru aussi attrayante.
Aménagé dans la forêt verdoyante d’Adlisberg à flanc de falaise, ceint par les Alpes majestueuses et le lac de Zurich en contrebas, le Dolder Grand Hotel Zurich a tous les atours pour servir de décor cinématographique ou d’intrigue à une fable de littérature enfantine. Sa silhouette similaire à un château néogothique attise la curiosité des non-initiés. On accède à la luxueuse propriété après avoir emprunté un funiculaire où le temps semble s’être arrêté. Sur place, tout est quiétude, les pierres centenaires vous invitent à devenir le Lord et la Lady de ces murs au cachet fou. Gare cependant aux raccourcis, la monumentale demeure sait vous transporter de surprise en surprise.
Dès le lobby, vous basculez dans une autre dimension aussi tape-à-l’œil qu’inattendue. Une fresque de 11 mètres signée Andy Warhol, ‘the Big Retrospective Painting’, donne des airs de factory à ce hall ; à vos pieds, près du comptoir d’enregistrement, un mannequin assoupi évoquant un touriste en transit quelque part à Phuket. Etonnante métaphore du voyageur parti sur les pas sablonneux d’un Di Caprio en Thaïlande en quête obsessionnelle d’une plage ‘paradisiaque’. Les guests ont le sentiment d’évoluer dans une véritable galerie d’art new-yorkaise où l’on peut contempler des créations dispersées dans un ordre faussement nonchalant. Ici et là, des toiles, des sculptures de Dalí, Tinguely, Miró, Murakami, Niki de Saint Phalle et même de… Sylvester Stallone. Des tablettes tactiles sont d’ailleurs mises à disposition des visiteurs fascinés par cette profusion artistique. Vous l’avez compris : l’art est omniprésent au Dolder Grand Hotel !
D’abord prisé des familles royales et des pontes du pouvoir, Winston Churchill, le Shah d’Iran, Henry Kissinger, le palace a su drainer et fidéliser une clientèle d’artistes internationaux charmés par le cadre old-fashioned et rock’n’roll assumé par l’établissement. Luciano Pavarotti, Michael Jackson, Keith Richards, Rihanna ou Leonardo di Caprio ont paraphé le livre d’or pour la postérité. L’hôtel centenaire conçu par l’architecte bâlois Jacques Gros doit beaucoup aux ambitions de l’actuel propriétaire, le milliardaire suisse Urs Schwarzenbach. Entre 2004 et 2008, l’homme d’affaires mécène des Arts a supervisé la refonte du cinq étoiles dans l’optique de doubler la superficie (passée de 20 000 m² à 40 000 m²) pour y accueillir un Spa de 4000 m², un golf et même une patinoire en hiver. Objectif : devenir un city resort pour gens d’affaires et une retraite de luxe pour stars en quête de lâcher prise.
Dans le même temps, 70 sondes géothermiques sont creusées dans le sol à une profondeur de 150 mètres pour rendre la bâtisse moins énergivore. Grâce à cette technologie ingénieuse de stockage souterrain, la consommation d’énergie est réduite de moitié malgré le doublement de la surface. Le prestigieux cabinet d’architecture Foster + Partners en charge du relooking interviendra également sur les 173 chambres et suites pour leur insuffler plus de caractère. Beaucoup d’entre elles abritaient le souvenir de grandes personnalités à l’instar de Keith Richards qui a inspiré la décoration pimpante de la suite 100. Vous y trouverez même l’une de ses guitares. La suite Carezza rend hommage à Giacometti à travers ses formes sculpturales, car l’art s’invite aussi dans chacune des clefs.
La pièce maîtresse du Dolder Grand Hotel Zurich est son Spa de classe internationale maintes fois primé. Ce temple du bien-être se déploie sur 4000 m² avec un accès privatisé à la forêt qui livre ses secrets thérapeutiques aux experts de la maison. Les soins développés par l’Américaine Sylvia Sepielli associent sophistication européenne et traditions séculaires japonaises. Rituels enveloppant, détoxifiant, shiatsu en bambou, art de la beauté par Amala, protocoles haute couture brevetés par le Dr Burgener, chirurgie plastique anti-âge et cosmétique La Prairie : les griffes les plus prestigieuses composent la carte de soins. Cette dévotion à la beauté se traduit même sur le plan génétique à travers l’analyse nutritionnelle du génotype selon l’approche SWAMI. Le principe ? Passer au crible une centaine d’informations génétiques personnelles pour évaluer la compatibilité des aliments avec votre organisme. Un traitement de pointe permettant au corps d’augmenter son capital santé et d’atteindre l’équilibre.
Une aspiration à la plénitude corporelle et spirituelle à vivre dans un cadre somptueux. Le spa abrite une œuvre d’art designée par Anish Kapoor, une piscine taillée dans une mosaïque noire, une salle de méditation sublimée d’une coupole avec effet miroir, un sanarium, un restaurant healthy… et même une bibliothèque riche de 600 ouvrages. Le mot ‘se ressourcer’ prend tout son sens ici. Un havre de paix consacré « meilleur retraite du monde » par la power woman Oprah Winfrey, une habituée.
Le restaurant doublement étoilé, 19 points au guide Gault et Millau, est une adresse tout aussi courue. Dirigé par le chef Heiko Nieder, The Restaurant affiche une carte aussi gourmande qu’inventive : ‘homard aux fraises’, ‘agneau braisé aux abricots et à la noix de coco’ côtoient les grands classiques de la haute gastronomie. Le chef convie même les becs fins à une balade gourmande en Méditerranée, de l’Algérie au Liban : au menu ‘brochettes de poulet marinées’, ‘taboulés’ et plaisirs sucrés à l’image de ces délicieuses Baklawa. Une cuisine résolument audacieuse. De Zurich en Orient, on se laisse volontiers balader.
Avide d’expériences, une autre option culinaire s’offre à vous à la table de Saltz. Ambiance arty et chauvine cette fois, l’artiste alchimiste Rolf Sachs (fils de Gunther Sachs qui forma l’un des couples les plus glamour des sixties avec Brigitte Bardot), a conçu un espace plus décontracté, plus conceptuel où l’art est à la fête : un éclairage aux néons blancs parcourt la longueur d’un mur rouge laissant suggérer une silhouette alpine, dans le prolongement, un rocher suspendu au plafond via un enchevêtrement de cordes d’escalade et de mousquetons… un esprit tout schuss qui appelle instantanément à la convivialité. Dans les assiettes, le chef Julian Mai revisite le terroir sans s’interdire de transgresser les frontières en ajoutant à son répertoire une délicieuse cuisine internationale.
Mention spéciale au chef pâtissier Christian Hümbs pour ses créations chocolatées que l’on ne manque pas de commander pour le retour. Et si l’envie vous prend, vous pourrez régler en Bitcoins ! Le prestigieux hôtel est devenu le premier établissement hôtelier du pays à accepter la cryptomonnaie.
Les fins de soirée au Dolder Grand Hotel Zurich sont l’occasion de déambuler sans but dans les coursives du palace. De s’offrir un voyage dans le temps mais aussi dans l’histoire de l’Art d’hier et d’aujourd’hui.
Kurhausstrasse 65
8032 Zurich
Suisse
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