Deux hôtels sur deux îles japonaises dans le Pacifique, deux formats différents mais une même combinaison au service de l’art de recevoir, propre à Hoshinoya, la catégorie luxe du groupe hôtelier Hoshino Resorts : l’excellence de l’hospitalité nipponne assortie de tradition et de culture et la délicatesse de la gastronomie japonaise dans le cadre totalement dépaysant qu’offre l’Océan Pacifique sur fond d’un paysage digne d’une carte postale grâce à ses flots bleus translucide.
HOSHINOYA OKINAWA, FENETRE SUR LE PACIFIQUE
Arrivée de nuit, d’abord l’accueil est mystérieux. Il faut patienter après avoir sonné, près du lobby qui semble détaché des autres bâtiments. Et dans la pénombre, des phares apparaissent, celles de la voiturette qui vient nous chercher et des silhouettes fantomatiques se précisent : ce sont nos hôtes habillés de leur uniforme inspiré du costume traditionnel de l’île. On comprend que l’hôtel se décline en plusieurs bâtiments et au sein de l’un d’entre eux que nous sommes accueillis, dans l’une des suites en rez-de-jardin face à l’océan pour y dîner.
Très spacieuse, elle est dotée d’une chambre dont les 2 lits, immense, sont surélevés sur une esplanade servant de sommier s’étalant sur toute la largeur de la pièce, comme un tatami version moderne et confortable, dont le mur est décoré d’une œuvre dédiée à la nature faite de manière traditionnelle par un artisan teinturier de l’île ; en face séparée par un espace abritant un grand et large comptoir pour la cuisine ou le bureau, le salon- salle à manger, à double niveau, creusée pour s’y asseoir autour de la grande table carrée offre ce soir-là pour le dîner en room service, un choix de plats traditionnels et de bentos faits de produits locaux à base de fruits de mer, de poissons, de légumes marinés et soupes délicieuses, mixés à des influences siciliennes, car Okinawa décline quelques similitudes avec l’île italienne, comme la géographie et le climat, une comparaison que le chef Shigeru Masai a repris en fil conducteur pour constituer son menu.
Les bâtiments qui s’inspirent de l’histoire et l’architecture locale ont été conçus par l’architecte Rie Azuma et se déclinent de manière rectiligne, sur deux étages, le long de la plage offrant une proximité unique sur l’île avec l’océan, dans un jardin luxuriant et dense, visible la nuit seulement à la clarté de la lune, les pas guidés par des lumignons au sol de faible intensité. Très peu de lumière ici, le développement durable et l’économie d’énergie sont privilégiés au bénéfice des éléments naturel.
Des petits chemins surélevés sur pilotis serpentent au-dessus des pelouses et laissent l’expression de la nature embellir de manière cadrée.
Le matin soit un cours d’expression corporelle basée sur des mouvements fluides et des étirements pour se réveiller en douceur, soir le cours de karaté dans le dojo traditionnel de toute beauté, tout de bois recouvert, avec un maître « Ryuku » qui vous enseigne les bases de cette école de karaté issue d’Okinawa.
Le déjeuner se prend dans la partie la plus moderne du resort, au Benta café, super architecture ponctuée de rose design pour y déguster rapidement de snacks et de glace maison faites à partir d’ingrédients naturels de l’île.
L’après-midi, soin hors du temps au spa, au milieu du jardin ou farniente soit à la plage qui borde l’hôtel soit dans l’immense piscine qui reflète de cent façons les ciels variés, en attendant d’admirer les fabuleux couchers de soleil qu’offre la lumière du Pacifique avant d’assister à un concert du traditionnel Sanshin, connu pour sa sonorité unique.
Le soir dîner au restaurant du chef pour y découvrir le menu mixte japonais-sicilien fait de fruits de mer et de poissons locaux cuisinés avec des agrumes et de la burrata, ponctué d’un « Tunderbun », issu de l’ancien royaume de Ryuku qui montre la richesse des saveurs à l’époque, un plateau laqué renfermant 9 bouchées aussi belles et colorées que bonnes à déguster, le tout servi dans des porcelaines colorées artisanales et originales.
Mention spéciale pour la villa 802 qui abrite 4 chambres en enfilade dont une chambre traditionnelle avec tatami et une piscine privée et un jardin-patio, face à l’océan, reconnaissable à ses tuiles rouges et robustes, typiques d’Okinawa, parée pour les typhons.
Le lendemain, départ pour l’île de Taketomi, après un délicat bento pris dans la suite, face à la mer et un check out dans l’immense lobby, découvert enfin en plein jour, décorée d’un plafond comme le ciel étoilé au-dessus de l’océan Pacifique, dans une forêt de tronc d’arbres sculptés, ultra graphiques, remarquable par son graphisme architectural.
HOSHINOYA TAKETOMI ISLAND, UN ILOT PACIFIQUE SUR UN LIT DE CORAIL
L’île de Taketomi appartient à l’archipel d’Okinawa et se rejoint d’abord en avion depuis Okinawa vers Ishigaki, puis un trajet de 15 minutes en ferry qui laisse d’abord découvrir les flots bleus turquoises cette fois, encore plus translucides que ceux d’Okinawa, un enchantement pour les yeux. La navette attend à la sortie du petit port et conduit à l’hôtel non loin.
L’hôtel imaginé par Rie Azuma, l’architecte du groupe Hoshino et le paysagiste Hiroki Hasegawa est construit dans la continuité et le style de l’île, celui du royaume de Ryuku au 14ème et se décline en 48 maisons de bois, traditionnelles, dotées de grandes baies vitrées coulissantes, derrières des murets en pierre de Gukku, qui serpentent en délicats entrelacs menés par des chemins de sable fin blanc qui recouvre l’île entière et bordées de fleurs d’hibiscus et bougainvilliers colorées.
L’intérieur est épuré, tapissé de bois blond sous des jolis colombages rectilignes, mi moderne avec sa salle de bains ouverte où trône, au centre, une baignoire immaculée, devant des persiennes laissant filtrer le vert intense des arbres écrans, mi-traditionnelle avec la chambre recouverte d’un tatami, son lit presque au sol, juste surélevé par une petite estrade et ses parois recouverts de papier de riz, le salon lui est tourné vers l’extérieur, et invite à la contemplation.
Sur les toits des villas veille Shisa, le dieu gardien mi-chien mi-lion, protecteur de l’île, chasseur des mauvais esprits. Les quelques 10 km2 de superficie de l’île sont protégés par les effigies de Shisa qui trônent, à l’entrée des maisons, sur les tuiles rouges des toits, dans les jardins. D’ailleurs aucune route, aucune rue, ni sentier ne comportent d’angle droit pour distraire les esprits négatifs et les faire tourner en rond.
L’orientation et la position des villas, le jardin de sable blanc imaginé par le designer Masanobu Takeishi , préservent l’éclairage naturel naturel de l’île ainsi que la direction du vent soit pour le faire circuler en brise légère dans les villas ou contenu par de grands arbres au nord de l’hôtel lorsqu’il devient violent comme cela peut être le cas ici.
Une douceur de vivre émane d’emblée sur ce petite îlot qui repose sur un lit de corail, presque perdu au milieu de l’océan Pacifique, l’air est doux affichant une moyenne de 24°C tout au long de l’année les ciels bariolés de couchers de soleil spectaculaires, de nuits étoilées sans nuage.
Le petit déjeuner est pris dans le restaurant au-dessus de la piscine (ovale, graphique, spectaculaire), d’un bento sucré-salé, comme les Shimandu (habitants de l’île dans le dialecte d’Okinawa), imaginé par le chef exécutif Tatsuo Nakasu, réalisé par le chef cuisinier, Yuji Aoki, aussi joli à contempler qu’à manger, accompagné du jus de patate douce violette locale, le Beni Imo, super aliment, réputé assurer la longévité, en tous les cas bon boire
Les cartes du restaurant sont constituées de plats d’inspiration française faits avec les produits du terroir, issus de la culture des terres de l’archipel de Yaeyama, dont fait partie Taketomi, composés de poissons, d’herbes locales, de légumes de saison, de viande de porc et de chèvre, à découvrir au dîner dans la grande salle à manger près du salon Yuntaku Lounge, où se déroules tous les concerts de Sanshin comme à Okinawa ou la cérémonie du thé.
Après le petit déjeuner, farniente au bord de la piscine spectaculaire de l’hôtel et ensuite rendez-vous avec les doyennes du village, Mitsuko Oyama, Aiko Tanaka, Hiroko Takana qui ont la gentillesse d’enseigner les rudiments du tressage, la spécialité de l’île ; travail artisanal maîtrisé de génération en génération, qui offre des paniers ou des nattes délicats en joncs de mer, de toute beauté, à l’aide de trépieds ingénieux en bois.
L’après-midi, visite du village, dont le sol est entièrement recouvert de sable blanc, presque trop éblouissant sous le soleil, bordé de murets débordants de mille fleurs colorées, comme à l’hôtel. Des bœufs qui semblent presque sacrés, tellement chouchoutés, le poil luisant rafraîchi sous la chaleur, à coups de vaporisateurs d’eau spécialement conçus pour eux, attendent de promener les visiteurs en charrette, mastiquant, nonchalamment affalés au sol.
Ou l’après-midi encore, le choix de sortir en mer en bateau pour contempler les flots turquoise et découvrir les fonds marins avec masque et tuba, ou se promener sur la plage de Kaji pour chercher les minuscules coquillages en forme d’étoile, introuvables ailleurs que sur l’île. Flânerie et farniente, contemplation, le lieu rêvé pour se reposer, loin de tout, au rythme de la nature.
Pour aller au Japon, la compagnie Finnair qui vient de fêter son centenaire propose des avions eco-efficaces, et affirme son style nordique en choisissant une vaisselle spécialement conçue par Harri Koskinen, l’un des designers contemporains finlandais les plus réputés et les textiles de la marque finlandaise Marimekko dans la nouvelle business class ultra confortable, doté d’un tout nouveau siège AirLoungeTM de Collins Aerospace offrant plus d’espace.
Compagnie aérienne très présente au Japon, elle programme quatre vols quotidiens au départ de Paris vers le Japon en desservant Tokyo, Osaka et Nagoya, via Helsinki et un vol quotidien au départ de Nice, en empruntant les routes polaires et survolant le Pôle Nord au retour.
L’année prochaine, en 2025, la compagnie renforcera sa desserte vers le pays du Soleil Levant en augmentant sa fréquence vers le Japon.
Vol Paris-Tokyo en classe Eco à partir de 914€ et 3300 € en Business.
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