Dans l’un des plus vieux palais français, se clôturait la Fashion Week parisienne. Loin du sacre de Louis XIV, loin du faste historique de l’ancienne demeure des rois de France, Nicolas Ghesquière a choisi une ambiance futuriste à l’image de ses créations. Ainsi, une véritable beauté anachronique était présente au milieu du Louvre : un vaisseau spatial, tout de verre et de néon vêtu.
Cependant, cette ambiance futuriste était plus proche de l’idée qu’on pouvait se faire de l’avenir il y a 30 ans. En effet, ici, le futur est plutôt une référence à la Pop-culture de science-fiction d’il y a plusieurs décennies. Ce genre est alors un terrain d’expérimentation, où les rêves les plus fous se matérialisent sur les écrans et où les femmes sont tour à tour l’incarnation du désir, justicière et ennemie cruelle. Des formes et des motifs des années 1980 ont donc été réinterprétés, mais semblent vouloir exprimer la même idée : une femme guerrière et dynamique.
La plus belle synthèse entre ce futur rétro et le passé de Louis Vuitton se manifeste par ses sacs. Certains reprennent le logo emblématique, d’autres la forme de petites malles qui ne sont pas sans rappeler les origines de la marque. Et malgré la grande influence de ce passé futuriste, ces sacs sont des nouveautés avec leur forme de véhicule spatiale, d’œuf, de sculpture géométrique déstructurée. Les casques aux lignes aérodynamiques, les épaulettes ballons, les sacs, tout y est fait pour transformer la femme en héroïne du futur.
Toutefois, ce défilé, c’est aussi une invitation au voyage à travers le temps et l’espace, un voyage dans les étoiles, l’imaginaire et le lointain. Les paysages imprimés sur toute la longueur des robes sont comme des cartes postales venues d’un pays inconnu que l’on rêve de découvrir.
Et c’est finalement l’exploration et l’aventure qui animent Louis Vuitton depuis 1854. À l’origine malletier, c’est en 1998 que Louis Vuitton se lance dans la mode. Longtemps resté un groupe familiale, il fusionne avec d’autres marques (les champagnes Moët & Chandon) en 1987 pour devenir LVMH et être racheté en 1989 par Bernard Arnault. La mode-maroquinerie représente à lui seul 60% des revenus de LVMH. C’est aujourd’hui la 10e marque la plus influente au monde (tout domaine confondu) , d’une valeur estimée à 28,4 milliards de dollars.
Par Vanessa Modely pour Forbes magazine
Photos crédits : Nowfashion
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