La nouvelle Bentley Continental GTC Speed est statutaire

Il est facile de décrypter ce nom quand GT veut dire grand tourer ou grand tourisme, quand le C symbolise la version cabriolet et quand Speed est compris par tout le monde. Ne reste plus qu’à découvrir cette nouvelle Bentley Continental.

Qu’il est facile de parler de Bentley ! La marque s’inscrit dans l’histoire automobile de luxe depuis sa création, en 1919, par l’ingénieur Walter Owen Bentley, revendiquant un beau passé sportif avec pas moins de cinq victoires aux 24 h du Mans. Évoquer alors la fameuse Continental c’est suivre l’épopée de la forme sur de longues années quand elle s’affiche au catalogue depuis 1952 ! Toutefois, c’est dans ses formes actuelles qu’elle est entrée avec panache dans la mémoire de ses admirateurs, depuis bientôt vingt ans, en 2004 précisément, sous l’ère d’Audi qui en a repris les destinées, conçue, fabriquée à la main dans l’usine automobile neutre en carbone de Crew en Angleterre.

Cette dernière et très récente version est de toute beauté. Et bien avant d’avoir le plaisir de se mettre au volant dans les sièges matelassés, surpiqués et marqués du célèbre logo, on prend celui d’en admirer les formes nouvelles qui ne renient pas l’ADN original. Les lignes sont élancées et bien mises en valeur par un choix de couleurs complété par trois finitions pour les roues Speed forgées uniques de 22 pouces. La signature optique ajoute encore à cette élégance des formes. On soulignera d’abord le soin apporté au nouveau toit convertible dont le système est le plus avancé de sa catégorie. Disponible en sept couleurs, il peut être déployé ou rangé en seulement 19 s. Ce cabriolet de troisième génération est doté d’une version améliorée du célèbre moteur W12 TSI de 6,0 litres de Bentley, délivrant une puissance accrue de 659 ch (0 à 100 km/h en 3,7 s, 335 km/h). Et même si ce n’est pas son atout majeur, on apprécie cette force de frappe à la sonorité plaisante. Annoncé comme le cabriolet Bentley le plus axé sur le conducteur, se mettre au volant, c’est mesurer que cette assertion est une belle réalité avec une interface de haut niveau et une facilité d’usage exceptionnelle. Ne reste plus qu’à régler les sièges chauffants et/ou ventilés, lancer la navigation, sélectionner son mode de conduite (Sport peut-être ?), choisir sa musique sur le système Bang & Olufsen ou Naim, et la route est soudainement plus belle.

Cette Bentley Continental GTC est « statutaire ». On retrouve au volant tous les éléments qui en font la force : le souvenir de son appartenance à Rolls Royce, avec un raffinement exemplaire, la réalité de son constructeur actuel, Audi, avec ce souci du détail dans les finitions, la puissance « discrète » mais cependant très efficace de ce moteur W12 de chez Volkswagen qui a fait ses preuves, la beauté des lignes, le confort extrême… surtout pour quatre passagers et, bien entendu, le plaisir de conduire en toute sécurité sous le soleil méditerranéen. On éprouve alors des sensations multiples, dans la pure décontraction d’une promenade tranquille comme dans l’assurance d’une routière exemplaire.

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