GTO Engineering, un concessionnaire spécialiste de Ferrari et basé au Royaume-Uni, et qui est aussi le constructeur de la 250 SWB Revival, a annoncé une nouvelle voiture inspirée des années 1960 : la Moderna.
La Moderna est une toute nouvelle voiture qui portera l’écusson de GTO Engineering ; il ne s’agit pas d’un classique remis à neuf. Elle s’inspire de la Ferrari 250 à empattement court du début des années 1960, mais possède une carrosserie en fibre de carbone de type F1 posée sur un châssis en acier tubulaire spécialement conçu avec des sous-cadres en aluminium.
La Moderna biplace sera propulsée par le moteur V12 quadricaméral de GTO, situé à l’avant, avec boîte de vitesses manuelle. Ses performances sont inconnues pour l’instant, et même la capacité du moteur reste un secret à ce stade précoce, mais un poids cible inférieur à 1 000 kg promet des performances modernes.
Elle bénéficiera d’un éclairage et d’un système électrique modernes, ainsi que d’un système d’échappement contemporain. De l’aluminium sera utilisé pour les portes et le capot afin de garantir un poids et une sensation familière aux propriétaires de Ferrari des années 1960. On trouvera également une suspension indépendante à l’avant et à l’arrière, ainsi que des roues de plus grand diamètre abritant un système de freinage puissant et moderne.
Le Moderna est un mélange de la Ferrari 250 SWB et de la 250 GTO, avec les mêmes proportions que la première, mais avec le capot et les ouvertures latérales de la seconde. Mais elle est aussi à la hauteur de son nom, avec des roues plus grandes, montées sur un caoutchouc moderne.
Bien qu’elle s’inspire clairement de Ferrari, la Moderna prend également une autre direction avec un toit double bubble de style Zagato. Cette voiture est le fruit d’une décennie de travail de GTO Engineering, qui avait déjà produit la 250 SWB Revival, une nouvelle copie de la Ferrari 250 SWB. À ce jour, GTO Engineering a vendu près de 40 exemplaires de la Revival, et va mettre à profit l’expérience acquise dans ce domaine pour la Moderna.
Le directeur général de GTO, Mark Lyon, a déclaré : « Nous avons appris, en construisant la 250 SWB Revival et en travaillant sur une gamme de Ferrari, que le poids et le moteur d’une voiture sont deux des ingrédients clés pour faire une bonne voiture de sport. Nous savions donc que cette voiture devait peser moins d’une tonne et être propulsée par un V12 quadcam, un format de moteur que nous connaissons bien et que nous développons en interne ».
Seuls deux images ont été publiées par GTO Engineering pour l’instant, mais on peut supposer que l’intérieur sera également un gros clin d’œil aux Ferrari d’autrefois, avec des sièges pour deux personnes et de l’espace pour les bagages. Nombreux sont ceux qui espèrent voir un volant fin en bois et un pommeau de vitesse en aluminium, tous les grands succès du catalogue italien que GTO utilise pour s’inspirer de la Moderna. Frank Lyon précise : « Il aura des caractéristiques communes avec la Ferrari, mais ce ne sera pas une Ferrari ».
La conception et la construction de la Moderna seront une extension de ce que GTO Engineering fait déjà, notamment la SWB Revival, mais aussi la restauration complète de Ferrari classiques. L’entreprise dispose également d’un département de vente et de service à Twyford, au Royaume-Uni, et un autre à Los Angeles, en Californie.
Frank Lyon explique : « Nous aimons ce que nous faisons. Mais nous avons toujours voulu trouver un autre défi. Je pense que l’entreprise et notre personnel adorent le fait que nous cherchions de prochains projets, sans nous contente de faire toujours la même chose. Nous n’arrêterons pas ce que nous faisons déjà, mais nous voulons toujours aller de l’avant. La fabrication est une partie très importante de notre activité et c’est quelque chose que nous aimons faire ».
Le nombre de modèles qui seront fabriqués n’a pas encore été décidé, mais Frank Lyon assure que GTO Engineering déclarera un chiffre ferme pour la Moderna, et ne suivra pas la voie empruntée par certains des constructeurs de supercars actuels.
Le directeur général poursuit : « Nous mettrons un numéro de production dessus, mais je ne sais pas encore quel sera ce numéro. Ce que nous ne voulons pas faire, c’est commencer avec un nombre trop petit, qui ne satisfera pas tout le monde, et ensuite devoir sortir une autre version qui soit presque la même, tout en étant un peu différente, ce qui serait vraiment dommage… Nous ne voulons pas tomber dans ce piège. Nous voulons trouver le juste équilibre ».
Article traduit de Forbes US – Auteur : Alistair Charlton
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