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Un entretien exclusif avec Largo Winch

milliardaire

Un nouvel album de Largo Winch est toujours un événement. À l’occasion de la sortie du 24e opus, Le Centile d’or, nous avons réussi à poser nos questions à l’homme d’affaires, play-boy et justicier ! Ses réponses, inspirées par son dessinateur historique, Philippe Francq, sont cash et même assez déroutantes. 

Un article d’Yves Derai, issu du numéro 25 – hiver 2023, de Forbes France

 

Bonjour Largo. Vous lisez Forbes ?

LARGO WINCH : Bien sûr !

 

Êtes-vous attentif à votre position dans les classements de milliardaires ?

L.W. : Absolument pas.

 

Vous semblez très sensible auxthèmes émergents dans la société…

L.W. : Nous vivons une période de transition, qui ne s’y intéresse pas ?

 

Vous croyez à la théorie du ruissellement ?

L.W. : Aucun économiste sérieux n’accorde de crédit à cette théorie. D’ailleurs, à l’inverse de l’eau, l’argent a plutôt tendance à remonter les pentes.

 

Vous comprenez le rejet que peut susciter le club des milliardaires dont vous faites partie ?

L.W. : Je ne fais partie d’aucun club et j’ajouterais que chaque personne sur cette planète est unique en son genre… Alors, vous pouvez imaginer ce que je pense des généralités. Cela dit, certains peuvent en agacer d’autres.

 

La philanthropie peut-elle endiguer ce phénomène ?

L.W. : Peut-être, mais je n’en suis pas persuadé.

 

Le phénomène MeToo a-t-il changé votre rapport aux femmes ?

L.W. : Depuis mon accession à la tête du Groupe en 1990, 5 divisions sur 13 sont tenues aujourd’hui par des femmes, dont un poste reste toujours à pourvoir. J’ai répondu à votre question ?

 

Oui, d’une certaine manière. La défense de l’environnement est devenue la cause du IIIe millénaire ?

L.W. : Absolument, et urgemment !

 

Dans vos aventures racontées dans Le Centile d’or, vous sacrifiez votre mine d’étain parce qu’elle fait travailler des enfants. L’esclavagisme moderne vous révulse ?

L.W. : Pas vous ?

 

Si, si. Comme James Bond, vous avez le permis de tuer ?

L.W. : Je ne suis pas 007, ni mandaté par un État.

 

Quand allez-vous passer la main dans votre Groupe ?

L.W. : Ce n’est pas dans mes projets.

 

Comment définiriez-vous vos engagements ?

L.W. : Sincères.

 

Pourriez-vous faire de la politique un jour ?

L.W. : Certainement pas.

 

Fonder une famille, vous y pensez ?

L.W. : Non. 

 

À lire également : Rencontre avec Jean-Pierre Gibrat, auteur de bandes-dessinées. 

 

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