Le Tokyo Game Show de cette année s’est avéré un peu différent des années précédentes, et le gaming mobile a été une tendance dominante de ce salon du jeu vidéo. Dorénavant, il apparaît que l’accent soit mis sur les multiples supports de jeu, plutôt que sur les jeux en eux-mêmes.
Mis à part les gros développeurs tels que Square Enix, Bandai Namco et Sega, une grande partie des stands a été louée par toutes sortes de fabricants de consoles et quelques fabricants de mobiles.
Le fait que le Tokyo Game Show ait fait de la place à plus de pays asiatiques est encourageant, étant donné que les entreprises coréennes et chinoises de jeux vidéo y ont plus de visibilité à présent. Ceci est indéniablement une bonne chose d’un point de vue culturel, mais il peut être inquiétant de voir un tel accent mis sur les supports cette année.
Bien qu’il eût longtemps été habituel de croiser occasionnellement tel ou tel fabricant de PC au Tokyo Game Show, c’est dorénavant bien plus la norme que l’exception, et cela paraît même parfois assez déplacé.
La section des développeurs indépendants est de nos jours bien plus étendue, mais la plupart de ces entreprises ne sont plus vraiment « indie », puisqu’elles bénéficient souvent d’un investissement extérieur certain. Il est même possible de trouver quelques petits studios dans cette section, ce qui est tout simplement étrange. Le qualificatif « indie » ne devrait probablement même plus s’appliquer à ce genre de jeux.
Malgré tout, quelques notables nouveaux jeux consoles étaient présent à cette édition du Tokyo Game Show, alors parlons-en sans plus attendre :
Nioh 2
La nouvelle suite à l’excellent Nioh y ajoute une personnalisation du personnage et des améliorations de combat. Si vous avez aimé le premier Nioh, alors vous aimerez encore plus ce deuxième volet. Le combat consiste toujours en de judicieuses tactiques d’esquive et la gestion de votre jauge d’endurance pour les attaques. Les ennemis pouvant également produire des champs de suppression d’endurance, il existe donc une composante spatiale importante à vos tactiques. Visuellement, c’est toujours somptueux, et le paysage sonore est toujours aussi mystérieux. Nioh 2 sortira sur PlayStation 4 l’année prochaine.
Dragon Ball Z : Kakarot
Le nouveau jeu Dragon Ball Z développé par CyberConnect2 était étonnamment superbe. Le cel-shading, ou ombrage de celluloïd, est très bien fait, et les mécaniques de combat sont également plaisantes. Visuellement, le jeu reste très fidèle à l’anime original et à sa bande son. Dragon Ball Z : Kakarot sortira sur PlayStation 4, Xbox One et PC au début de l’année prochaine.
Death Stranding
Bien que le jeu n’ait pas été jouable au salon, Hideo Kojima y a donné une présentation à propos des dynamiques du jeu. L’on pourrait croire au premier abord que le manque d’une démo jouable était un choix peu judicieux, mais l’on se rend compte au final que c’était en fait une sage décision, étant donné que le jeu en lui-même semble être de type monde ouvert complexe avec quelques parties multijoueur asynchrones intéressantes. Une courte démo de ceci aurait fait plus de mal que de bien. On peut maintenant espérer que le jeu final sera à la hauteur de l’incroyable enthousiasme qu’il a généré. Death Stranding sortira sur PlayStation 4 en novembre.
Final Fantasy VII Remake
Avoir les visuels du jeu enfin présentés était impressionnant, mais il subsiste encore des doutes quant au gameplay plus orienté vers l’action. Le jeu a évidemment l’air magnifique et rappelle indéniablement de bons souvenirs de l’original Final Fantasy VII. Cependant, il n’est pas impossible que de nombreux joueurs espéraient surtout un remake complet du jeu original qui conserverait son gameplay, plutôt qu’un étrange mélange avec des jeux plus récents tels que Final Fantasy XV. Final Fantasy VII Remake sortira sur PlayStation 4 en mars l’année prochaine.
Mis à part ces jeux ci, le nouveau Sakura Wars promet également d’être impressionnant.
Une autre chose étrange cette année était la présence de très peu de jeux Switch. Étant donné la popularité de la console et sa grande compatibilité avec les éditeurs japonais de jeux vidéo, on aurait pu s’attendre à voir plus de jeux Switch lors du salon.
Au final, ce n’était pas un mauvais salon et il est appréciable de constater que l’effervescence autour des jeux mobiles s’est quelque peu calmée, mais l’on peut vraiment espérer plus de jeux console à l’affiche pour l’année prochaine. Sans eux, le Tokyo Game Show semble tout de même un peu vide.
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