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« The One » sur Netflix : une série de science-fiction britannique complexe qui fait plus que rechercher des âmes sœurs

The One
Source : GettyImages

La nouvelle série britannique, The One, est désormais disponible sur Netflix. Produite par Urban Myth Films en association avec Studiocanal pour Netflix, The One est l’histoire d’un meurtre mystérieux qui se déroule dans un futur proche où trouver son âme sœur est à portée de main, grâce à la science. La série s’est hissée à la quatrième place du Top 10 de Netflix au Royaume-Uni un jour après sa sortie, et à la sixième place du Top 10 des séries télévisées aux États-Unis.

 

Se déroulant « cinq minutes dans le futur », comme le décrit le synopsis officiel, The One, adaptée par le créateur de Misfits, Howard Overman, et très librement inspirée d’un roman à succès de John Marrs, est un thriller de science-fiction sur une agence de rencontres qui prétend pouvoir trouver l’âme sœur de chacun, ou un grand amour, grâce à la correspondance ADN. Lorsqu’un cadavre est retrouvé par la police, l’inspecteur-détective Kate est chargée de l’enquête et découvre rapidement un lien entre le corps et Rebecca, la PDG et fondatrice de « The One ». Bien que l’histoire semble assez excitante, cette excitation diminue au fil des épisodes, principalement en raison d’une superposition confuse d’intrigues et de flashbacks.

Il y a des intrigues amoureuses, des luttes de pouvoir au sein de l’entreprise et un meurtre mystérieux dans cette série de huit épisodes. Le principe, trouver l’âme sœur grâce à l’ADN, rappelle la série française Osmosis, la série Soulmatesd’AMC sur Amazon Prime, ou un épisode de Black Mirror, mais la ressemblance s’arrête là. Le mystère du meurtre dans The One entraîne l’histoire sur un autre chemin. Cela devient rapidement une course impitoyable et frénétique, avec un personnage principal antagoniste prêt à tout pour assurer le succès de son entreprise.

La force de cette série réside dans son concept, la possibilité de trouver l’âme sœur grâce à l’ADN. La série présente d’abord au téléspectateur Rebecca Webb, jouée par Hannah Ware, la PDG et fondatrice de « The One », alors qu’elle prononce un discours sur son entreprise devant un public. « Il suffit d’une seule mèche de cheveux », explique-t-elle au public, « pour être apparié avec la personne dont vous êtes génétiquement sûr de tomber amoureux ». Comme preuve que cela fonctionne, Rebecca termine sa présentation en faisant défiler son « grand amour » Ethan, joué par Wilf Scolding.

Parallèlement à l’histoire de Rebecca, et à la façon dont elle a co-créé sa société, se déroule celle du couple Mark et Hannah, interprété par Eric Kofi-Abrefa et Lois Chimimba, un couple marié et heureux. Hannah, peut-être trop curieuse pour son propre bien, veut savoir si elle est l’âme sœur de son mari. Elle décide d’envoyer une mèche de cheveux de Mark à « The One » pour le découvrir sans le lui dire.

Une troisième intrigue implique également Kate, jouée par Zoe Tapper, qui a « matché » avec Sophia, qui vit à Barcelone. Kate est confrontée à la fois à son enquête et à la rencontre de son « grand amour » pour la première fois lorsque Sophia arrive à Londres.

Ces trois intrigues, qui auraient franchement dû être suffisantes pour décrire l’efficacité de la correspondance ADN (celle de Mark et Hannah, de loin la plus intéressante, aurait facilement pu faire l’objet d’une série à part entière) sont elles-mêmes imbriquées dans une série d’autres intrigues. Le meurtre mystérieux, qui ouvre la série, fait l’objet d’une enquête par l’inspecteur de police Kate, qui soupçonne Rebecca d’avoir eu un lien avec le corps. Dans le même temps, Damian, interprété par Stephen Campbell Moore, un investisseur dans la société de comparaison d’ADN, cherche à en prendre le contrôle et à démettre Rebecca de son poste de PDG.

The One est une série intrigante, mais il se passe tout simplement trop de choses. Trop d’intrigues se chevauchent, avec en plus une série de flashbacks montrant comment Rebecca et son collègue chercheur James, joué par Dimitri Leonidas, ont créé la technologie de comparaison d’ADN. Cette utilisation surabondante de différentes intrigues et de flashbacks peut parfois prêter à confusion.

Une trop grande partie de la série est consacrée à la construction du personnage de Rebecca en tant qu’anti-héros impitoyable et arrogant, au lieu d’explorer si la comparaison d’ADN fonctionne vraiment, et si, à long terme, les couples appariés restent ensemble, ce que ne suggère pas l’augmentation du nombre de divorces évoquée par le politicien que Rebecca menace au début.

Les huit épisodes se terminent sur de nombreuses questions en suspens, ce qui laisse penser qu’une deuxième saison pourrait être prévue. The One est sur Netflix depuis le 12 mars.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Sheena Scott

 

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