Bienvenue dans le futur : le mien, comme le vôtre avec la Tesla Model X
Il y a tant de bien à dire de la Tesla Model X. On peut évoquer non seulement son côté 0 émission, mais aussi son logiciel de conduite autonome qui, une fois toutes les failles réglées, devrait être la manière pour des millions de personnes d’aller au travail et de rentrer à la maison, d’aller faire les courses, et de vivre leur vie. Contrairement à de moins bonnes voitures électriques que nous avons testées et qui nous ont fait faire la grimace ou bailler d’ennui depuis les années 2000, à côté de la Tesla Model X, chaque véhicule à moteur thermique se trouvant sur la route a l’air d’une relique maladroite et bancale du 20e siècle, à l’époque où hommes et femmes remplaçaient leur chevaux par des véhicules qui gémissaient, tressautaient, grognaient et réclamaient leur dose de carburant pour rouler.
Pourquoi nous l’avons adorée
La Tesla Model X est très impressionnante par sa capacité à accélérer comme une Supercar. En entendant cela par le passé nous aurions répliqué « Et alors ? Sans un bon rugissement, la vitesse et le couple ne sont pas si amusants. » Le rugissement, vous ne le manquerez pas, c’est promis. Pendant nos quatre jours de tests, nous avons passé autant de temps que possible dedans, en poussant la voiture toujours plus loin, utilisant la totalité de l’électricité du véhicule deux fois. Nous l’avons lavé et scruté au moins cinq fois. Le rechargement est simple, en particulier si vous êtes doté d’un superchargeur Tesla. Le nôtre était localisé par notre application Tesla. 60 minutes après, nous avions 300 miles (environ 482 803 mètres) de plus à parcourir. Il existe bien d’autres options de rechargement, mais le superchargeur est la méthode la plus rapide.
Le pare-brise gigantesque qui se déploie de l’avant de la voiture à l’arrière du siège du passager avant est une idée éblouissante, particulièrement pour le passager qui peut alors contempler les étoiles s’il le souhaite.
Vous vous dirigez vers la voiture, clé en poche, les portes se déverrouillent et le véhicule démarre. Installez-vous, attachez votre ceinture et lancez-vous. Il en est de même lorsque vous en sortez : il n’y a qu’à détacher la ceinture, sortir et s’éloigner ; la voiture s’éteint et se verrouille tandis que vous vous éloignez.
Il n’y a pas grand chose à manipuler ; les utilisateurs doivent se contenter de jeter des coups d’œil furtifs à ce qu’il y a d’intéressant. La batterie de 1 500 livres (environ 680 kg) est tapie dans le sol de la voiture, sous vos pieds. Cela signifie que vous avez un coffre à l’arrière, rien de surprenant, mais aussi un coffre à l’avant.
C’est de la conduite autonome, une première pour nous. Avec le mode pilote automatique, vous pouvez chercher quelque chose sur le siège arrière sans avoir à vous préoccuper (en théorie) de ce qui se passe sur la route. L’aspect le plus positif à considérer dans les faits, pour une nation, de passer tout entière à la voiture autonome, électrique ou avec moteur thermique, est que l’on recenserait bien moins (en théorie) d’accidents et d’embouteillages puisque les voitures autonomes ne ralentissent pas pour permettre aux passagers de frissonner en fixant les dégâts causés par un accident ; elles maintiennent une bonne distance de sécurité avec la voiture qui se trouve devant au lieu de la suivre de trop près, et freinent pour éviter une collision.
Les points énoncés ci-dessus constituent toutes les raisons pour lesquelles vous devriez au moins songer à Tesla lorsque vous serez en recherche d’un nouveau véhicule, que vous optiez pour la Tesla Model X ou pour les modèles moins chers comme la S ou la 3.
Pourquoi nous ne l’avons pas aimée
Nous l’avons nettoyée, puis photographiée dans les décors les plus pittoresques et agréables aux yeux qui soient, mais rien n’y a fait : cette voiture n’est simplement pas très belle, c’est tout. Ce n’est pas une laideur absolue, bien sûr, mais elle n’a pas non plus fait tourner les têtes là où nous sommes allés, mis à part pour les passants qui connaissaient déjà le modèle et qui ont tendu un pouce levé dans notre direction. Toutes les voitures ne peuvent pas être le centre de l’attention, mais quand vous avez payé la vôtre 120 750 dollars (environ 107 853 €), vous souhaitez un peu que quelqu’un/n’importe qui la remarque, non ? De plus, la clé n’a pas d’anneau, ce qui vous force à rester vigilant pour garder la trace de ce petit bout de plastique noir, soit en l’ayant en poche, soit dans un sac, ou tout seul, à moins que vous ne preniez exemple sur nous en faisant cela :
Son mode conduite autonome est, comme vous et moi, loin d’être parfait.
C’est au mieux un amusement commode – « Ah! Nous ralentissons au feu rouge ! Nous nous arrêtons ! On roule quand ça passe au vert ! » Mais dans les premières 15 minutes passées dans la voiture, avec un représentant Tesla côté passager, la voiture a décidé de prendre une sortie d’autoroute que nous ne souhaitions pas prendre et que nous n’avions pas signalée ; il nous a fallu nous emparer du volant et braquer vivement à gauche pour revenir à notre voie. Sur une note plus sérieuse, nous conduisions sur une route de campagne à deux voies lors de notre dernier jour de test quand un cycliste est apparu, venant de la direction opposée, au milieu de la voie. Le pilote automatique a viré vers le cycliste, ce qui nous a bien fait paniquer, et ce après quoi nous avons repris le volant et mis fin à la partie conduite autonome de notre test.
Les portières « Falcon wing » ont sûrement semblé une idée géniale sur le papier, mais une simple bonne vieille « portière » est plus rapide à ouvrir et à fermer, et vous ne pouvez atteindre le toit de la voiture pour le sécher après le lavage de la voiture, à moins d’avoir les bras d’un babouin ou une échelle. Qu’en est-il de l’ouverture et de la fermeture des portières avant et arrière ? Il vous faut appuyer encore, encore et encore sur le bouton, incorporé dans la portière, et ainsi les recouvrir de traces de doigts, pour couronner le tout. Avec une « poignée » de porte, c’est simple et facile – on met la main dessus, et on tire.
Au milieu du tableau de bord se trouve un énorme écran qui fonctionne bien dès que vous avez compris comment vous en servir, ce qui n’est pas évident. On apprécierait en revanche la possibilité d’éteindre l’écran ou de diminuer radicalement sa luminosité éblouissante, comme nous le faisons avec nos ordinateurs.
Tout cela peut laisser penser que nous décrions le modèle ; c’est le cas. Néanmoins, nous l’avons aussi adoré et en avons été plus d’une fois fascinés. C’est là le futur de l’automobilisme, et nous sommes certains qu’au cours de chacune des années à venir Tesla va s’améliorer, s’adapter, évoluer et époustoufler les gens – peut-être même, dans le même temps, se débarrasser une bonne fois pour toute du véhicule à moteur thermique.
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