Rechercher

Tesla Model S et Model X : Procès Contre l’Autopilot Version 2

Cette semaine, Tesla a essuyé quelques revers, mais le cours de son action est resté stable à 300 $. Voici un petit récapitulatif du procès contre l’Autopilot qui s’est ouvert le 19 avril en Californie.

Le procès fait à l’Autopilot version 2 : Le pilote automatique est l’objet d’une plainte déposée ce 19 avril dans un tribunal du district des États-Unis à San José, en Californie, par trois propriétaires de Tesla. La plainte prétend que la société a sciemment vendu des véhicules avec une technologie «Enhanced Autopilot» qui ne peut pas être utilisée. Environ 47 000 véhicules ont été vendus entre octobre 2016 et mars 2017 avec cette technologie, selon la plainte.

La plainte se poursuit en alléguant que les conducteurs du model S et du model X « sont devenus des béta-testeurs de logiciels approximatifs qui rendent dangereux les véhicules Tesla », et que les modèles Tesla équipés de cet Autopilot 2 peuvent avoir des réactions dangereuses, dont le freinage d’urgence sans aucune raison apparente, ou ne pas ralentir ou s’arrêter lors de l’approche d’autres véhicules  « . La plainte affirme également que cela est contraire à  » la communication faite par Tesla qui avait promis un fonctionnement 100% opérationnel avant la fin 2016 « , selon un rapport de Bloomberg. Les fonctionnalités de la deuxième génération de l’Autopilot coûtent un supplément de 5 000 $ par voiture. Une voiture Tesla (comme celles citées dans le procès) coûte entre 90 000  et 120 000 Euros.

Il est à noter que, par le passé, il y a eu quelques polémiques concernant l’utilisation du terme « Pilote automatique » pour la technologie « semi-autonome » de Tesla. Certains consommateurs entendent le mot «Pilote automatique» et peuvent supposer que la voiture est plus autonome qu’elle ne l’est réellement. Notez également que le Pilote automatique version 2 est le résultat du passage chez Tesla d’une technologie Mobileye de Nvidia pour le traitement de données.

La réponse de Tesla : «Nous avons toujours été transparents au sujet du fait que le logiciel Autopilot version 2 est un produit qui se déploiera progressivement dans le temps et que ses fonctionnalités continueront d’être mises à jour, sous réserve de l’approbation réglementaire», a déclaré Tesla. « La vision inexacte et sensationnaliste sur notre technologie présentée lors de ce procès est exactement le genre de désinformation qui nuit à la sécurité des consommateurs ».

Pour information : dans les 24 heures suivant l’ouverture du procès, Tesla a rappelé 53 000 véhicules model S et model X après que la société « a récemment découvert un problème potentiel avec le frein de stationnement électrique… Plus précisément… le frein de stationnement électrique installé sur les véhicules du model X et du model S construit entre février et octobre 2016 peut contenir une pièce non-conforme au cahier des charges et produite par un de nos fournisseurs », selon un communiqué publié par la société.

« Nous ne croyons pas que ce point puisse menacer la sécurité de nos clients, et nous n’avons eu aucun accident ou blessure à signaler suite à ce dysfonctionnement. Cependant, afin d’être prudent, nous allons remplacer ces pièces de manière proactive pour s’assurer qu’aucun problème ne se pose « , a déclaré Tesla.

Ce rappel couvre environ 63 % des 84 000 véhicules que Tesla a fabriqués en 2016.

 

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC