Alors qu’aujourd’hui le vélo semble une des meilleures alternatives aux transports en commun, la question d’un antivol efficace se pose pour tous ceux qui veulent éviter de se le faire voler. Une start-up spécialisée dans le développement d’objets connectés et communautaires « Squiddy » lance un antivol nomade grand public et connecté.
« Chaque année, plus de 500 000 vélos sont déclarés volés rien qu’en France. Amateurs de mobilité urbaine et spécialistes en sécurité connectée, il nous est apparu évident qu’une solution devait être apportée », déclare Léandre Desmaretz, co-fondateur de Squiddy.
Des statistiques sur le fléau que représente le vol de « la petite reine » en hausse depuis cinq ans selon l’enquête annuelle « Cadre de vie et sécurité 2017 » de l’Observatoire national de la délinquance, et dont on peut retenir quelques chiffres éloquents :
Un vélo volé par minute, le jour pour 60 % d’entre eux et dont seulement 7 % retrouveront leur propriétaire.
Déterminée à combattre la malédiction du vol des vélos qui fait renoncer chaque année plus de 80 000 cyclistes à pratiquer ce mode de déplacement, la start-up lyonnaise Squiddy (lancée en 2018) créatrice de solutions d’objets connectés, s’apprête à lancer, après un an et demi de développement, son premier produit grand public adapté à la mobilité urbaine : un antivol connecté et communautaire permettant aux usagers de deux-roues de laisser leur véhicule en toute sérénité avec une fixation et maintien du deux-roues, une alarme sonore et alerte mobile, et la géolocalisation (tracking) communautaire.
En apportant une réponse concrète au problème du vol de deux-roues, le système d’antivol connecté attire également d’autres acteurs du marché des véhicules de mobilité urbaine, telle que la start-up Mwheel, service de location de trottinettes électriques dédié aux professionnels qui a commencé à expérimenter la solution à Bordeaux. Elle intéresse également les universités, pour leur service de vélopartage étudiant mais aussi de plus en plus de distributeurs de cycles. Commercialisée en fin d’année 2019, la technologie Squidd Lock vient compléter d’autres innovations sur le marché pour se prémunir contre le vol des vélos, comme le marquage Biocyde du cadre des vélos (avec des numéros uniques) pour identifier les bicyclettes qui sont retrouvées ou abandonnées. Un enjeu important pour ce qui constitue l’un des moyens les plus écologiques et économiques du marché de la mobilité urbaine !
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