« Spider-Man: No Way Home », le meilleur Marvel depuis des années !

Spider-Man: No Way Home est tout ce que le public pouvait espérer, et même plus. Il dépasse les attentes et tient le public en haleine du début à la fin !

Spider-Man: No Way Home conclut parfaitement la trilogie Spider-Man avec Tom Holland et toute l’ère cinématographique moderne de l’homme-araignée. Il s’agit du meilleur film du MCU depuis des années ! Dans un tour de force du cinéma de super-héros, le film allie à merveille action, humour, nostalgie et émotion.

Et pourtant, la partie n’était pas gagnée d’avance. Les films de super-héros ont commencé à devenir trop formels, trop prévisibles et trop omniprésents, avec trop de séries et de films à suivre. De nombreuses adaptations de comics sont trop longues et mal rythmées. Même les bons films s’effondrent souvent dans le troisième acte et leur rythme serait plus intéressant si on leur enlevait 20 ou 30 minutes. Ces derniers temps, une certaine décadence s’est installée : trop de scènes d’action et de combat, à tel point que cela en devient lassant.

Spider-Man: No Way Home évite tous ces écueils. Il n’y a pas un seul moment où l’on se sent ennuyé ou énervé. Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumperbatch et le reste du casting sont tous absolument formidables. Dr Stange devient une figure paternelle très différente de celle de Tony Stark (Robert Downey Jr.) pour Peter. Néanmoins, ces deux puissants mentors ont tendance à prendre des décisions irréfléchies et à privilégier leur propre jugement plutôt que celui des autres. Ce sont des hommes brillants, mais profondément impatients.

Le film reprend juste après les dernières minutes de Spider-Man: Far From Home, lorsque Mysterio (Jake Gyllenhaal) révèle l’identité de Spider-Man au monde entier dans une ultime tentative de le faire accuser de ses crimes. C’est un acte final vicieux venant d’un méchant plutôt décevant, mais il alimente directement le récit de J. Jonah Jameson Jr. (J.K. Simmons) du Daily Bugle.

Le film commence donc dans un monde qui soudainement connaît l’identité de Spider-Man. Une grande de la population pense que le super-héros est un criminel ou un tueur. Cette situation est particulièrement difficile pour Peter, car elle a des répercussions directes sur les personnes qu’il aime, comme MJ (Zendaya) et Ned (Jacob Btalon).

Le jeune lycéen se rend donc au manoir de Dr Strange, le Sanctum Sanctorum, afin de demander une aide magique pour résoudre ses ennuis. Sans trop dévoiler l’intrigue, les choses tournent mal et le sort de Strange a l’effet inverse de celui recherché par Peter, ouvrant des portails vers d’autres univers et attirant dans l’univers présent des personnages qui connaissent Peter Parker. C’est le premier aperçu du multivers du MCU, dont le public en apprendra davantage avec Doctor Strange: in the Multiverse of Madness l’année prochaine.

Certains des personnages qui entrent dans l’univers de Peter sont les ennemis jurés d’autres Peter Parker : Dr Octopus, le Bouffon Vert et une poignée d’autres. Chacun d’entre eux sème le chaos dans la vie de Peter et de ses proches. La suite du film est un voyage drôle, excitant et plein de nostalgie dans l’univers de Spider-Man. Ce voyage ravira les fans et leur fera même verser quelques larmes.

Au-delà de son humour et de sa nostalgie, Spider-Man: No Way Home transmet un message pacifiste qui valorise la rédemption plutôt que la vengeance, la réconciliation plutôt que la rivalité. Que les fans se rassurent, il y a de nombreuses scènes de combat. Cependant, le but de ce film n’est pas de détruire les ennemis de Peter, mais plutôt de trouver des moyens de les aider. C’est un message assez puissant et unique pour un genre qui consiste à renverser des ennemis puissants.

Le film est sur la voie d’un énorme succès. Il réalise le troisième plus gros démarrage de tous les temps aux États-Unis et le quatrième au niveau international. Ses scores sur le site Rotten Tomatoes sont incroyablement élevés, avec 94 % d’avis positifs du côté des critiques et 99 % du côté du public.

Le seul point négatif du film est un élément dont souffrent tous les films ou séries Marvel un tant soit peu sérieux : lorsqu’un évènement tragique ou terrible se produit, l’on revient trop vite aux blagues. Le traumatisme émotionnel est traité si rapidement qu’il ne semble presque pas réel. Cependant, il serait difficile de changer cela dans un film comme celui-ci. La chronologie des évènements est incroyablement courte, et après que la grande tragédie du film s’est produite, il ne reste pas beaucoup de temps pour s’y attarder. Au moins, la fin de Spider-Man: No Way Home n’est pas une fin de conte de fées. Il s’agit plutôt d’une fin douce et amère, où la victoire a un coût presque insupportable.

Pour toutes ces raisons, allez voir Spider-Man: No Way Home sur grand écran et préparez-vous à des salles de cinéma bondées. Et n’oubliez pas de rester jusqu’aux scènes post-générique. Vous ne le regretterez pas !

Note : 10/10

Article traduit de Forbes US – Auteur : Erik Kain

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