Entretien avec Katya Pellegrino
La fibre artistique a-t-elle toujours été présente en vous, ou bien l’avez-vous développée au fil de votre vie ?
Effectivement, étant né à Maisons-Laffitte dans un milieu légèrement privilégié, qualifiable de bourgeoisie moyenne, j’ai grandi dans une famille où l’art était perçu de manière naturelle. J’écoutais de la musique, je lisais et j’assistais occasionnellement à des spectacles. Vers l’âge de 14 ou 15 ans, ma passion s’est particulièrement portée sur la musique classique qui m’inspirait grandement.
En 1981, alors que j’avais 18 ans, le décret sur les radios libres est promulgué, et j’ai eu l’opportunité de devenir animateur et producteur de ma propre émission radio. Cette expérience a été une révélation pour moi. C’est à ce moment-là que j’ai développé une vaste culture musicale et un goût prononcé pour les spectacles et les concerts. J’ai compris que je devais œuvrer dans ce domaine.
J’ai exercé cette profession pendant un an, et suivi par la suite des cours de théâtre et de diction. Puis à l’âge de 22 ans, j’ai créé ma propre compagnie que j’ai nommée « Les Petites Heures ». J’avais compris que le spectacle était le moyen ultime de rassembler les individus.
Pourquoi avez-vous choisi de créer La Scala à Paris ?
Grâce à mon épouse, Mélanie, que j’ai rencontrée le 11 septembre 2001 (le destin peut parfois réserver des coïncidences troublantes), et qui a travaillé dans les fusions et acquisitions chez France Telecom, puis a monté un fonds d’investissement éthique et d’infrastructures au service du public, nous avons décidé d’investir dans le domaine du théâtre. Nous avons ainsi acquis La Scala, un élégant café-concert datant de 1873 et réplique de La Scala de Milan. Après avoir connu plusieurs changements de propriétaires, le bâtiment avait été laissé à l’abandon depuis 12 ans.
Lorsque nous avons visité La Scala, nous avons été frappés par un coup de foudre artistique. Cependant, il a fallu entreprendre une restauration complète, car l’immeuble était en ruines. Nous avons finalement inauguré La Scala le 11 septembre 2018.
La Scala Provence : un projet global ?
Comme il manquait un espace dédié à l’accueil des artistes, un lieu où ils pourraient répéter et donner naissance à de nouvelles créations, nous avons acquis le Capitole à Avignon. Un ancien cinéma datant de 1930, que nous avons baptisé La Scala Provence. Cet endroit se veut être un lieu pluridisciplinaire, où se rencontrent le théâtre, la danse, la musique, ainsi que d’autres formes d’expressions artistiques telles que les performances et les arts visuels.
À mes yeux, Mélanie et moi sommes avant tout des passeurs, des facilitateurs qui cherchent à créer des ponts entre les artistes et le public, entre les différentes formes d’art et les spectateurs. Notre ambition est de nourrir la créativité et de permettre l’épanouissement des talents artistiques.
Comment avez-vous trouvé votre chemin vers Parnasse en tant que producteur ?
Le numérique est très vite devenu incontournable dans mon métier et c’est un ami du secteur qui m’a parlé de Parnasse alors que je faisais face à des pannes informatiques. Je suis membre depuis 2008, parmi les premiers ! J’ai eu la chance d’avoir un coach, Emmanuel.F, qui m’accompagne depuis le début et qui est devenu un véritable allié, un ami. Grâce à lui, j’ai pu développer mon activité et gagner énormément de temps dans mes méthodes de travail. L’art n’échappe pas au numérique désormais ! C’est d’ailleurs aussi un puissant support de dramaturgie dans les spectacles.
Quels sont les services proposés par Parnasse qui ont été les plus indispensables ou novateurs pour vous ?
L’application de Parnasse et sa simplicité d’utilisation sont devenues des outils indispensables lors de mes déplacements car je peux adapter mon forfait instantanément. Nous avons d’ailleurs un contrat familial avec ma femme et mes 4 enfants.
A notre domicile place Dauphine, un quartier classé, Parnasse a réussi à nous installer la fibre, un véritable exploit !
Pour la Scala, Parnasse m’a permis de développer une base de données très enrichie. Emmanuel, mon coach depuis 15 ans, m’a toujours conseillé et aidé à mettre en place les solutions numériques les plus performantes. Il anticipe même désormais mes besoins et me fait encore découvrir des moyens d’optimisation redoutables. Je peux même dire qu’il est devenu un collaborateur dans mon métier au quotidien. Disponible 24h/24, sa présence est inestimable, et sa réactivité incomparable !
Pouvez-vous nous raconter une anecdote dans laquelle Parnasse a su vous aider ?
Certainement ! J’étais à Buenos Aires, dans un hôtel, et j’avais besoin d’une connexion Internet rapide et devais reconfigurer mon ordinateur. L’hôtel ne répondait pas rapidement à ma demande, alors j’ai envoyé un message à mon coach, qui m’a répondu en moins de 10 minutes. Vingt minutes plus tard, la réception de l’hôtel me confirmait que ma connexion était établie. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il y avait un décalage horaire et que je lui avais envoyé mon message à 3 heures du matin, un samedi soir ! Bien entendu, le lendemain, j’ai présenté mes excuses pour cette méprise.
Diriez-vous qu’une marque comme Parnasse a un rôle à jouer au quotidien ? Qu’attendriez-vous de plus de leur part ?
J’aimerais que Parnasse reste un club restreint de membres, et le service sur mesure qui les caractérise doit demeurer tel quel. Je suis accompagné par Emmanuel depuis près de 15 ans et grâce aux coachs, nous gagnons un temps précieux. Parnasse m’offre un service exclusif, un accompagnement sur mesure qui plus est très réactif, qui m’apporte de réelles solutions au quotidien.
Katya Pellegrino
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