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CLASSEMENT | Quelle est la ville où il fait bon vivre ?

Que vous envisagiez de changer d’air, ou que vous souhaitiez simplement découvrir de nouvelles villes merveilleuses au cours de vos voyages, pensez à orienter votre boussole vers le nord de l’Amérique cette année.


 

Trois villes canadiennes se sont classées parmi les dix premières du Global Liveability Index, un classement annuel de l’Economist Intelligence Unit (EIU) qui évalue 172 villes du monde entier en fonction de plus de 30 facteurs allant des soins de santé, des infrastructures, de l’éducation et du taux de criminalité à l’accès aux activités culturelles, sportives et aux espaces verts.

Vienne a ravi la première place au gagnant de l’année dernière, Auckland, qui a chuté de la 1ère à la 34e position cette année, en grande partie à cause des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

 

Après avoir glissé à la 12e place en 2021 alors que ses musées et ses restaurants étaient fermés, Vienne « a depuis rebondi à la première place, position qu’elle occupait en 2018 et 2019 », indique le rapport. « La stabilité et les solides infrastructures sont les principaux charmes de la ville pour ses habitants, soutenus par de bons soins de santé et de nombreuses possibilités de culture et de divertissement. »

Parmi les autres centres urbains d’Europe occidentale figurant dans le top 10, on retrouve Copenhague (2e position), Zurich (3e position, ex aequo avec Calgary), Genève (6e position), Francfort (7e position) et Amsterdam (9e position) – tous surclassant les éternelles favorites que sont Paris (19e position), Londres (33e position) et Barcelone (35e position).

Plus près de nous, les villes canadiennes qui figurent dans le peloton de tête pour 2022 sont Calgary (3e position ex-aequo avec Zurich), Vancouver (5e position) et Toronto (8e position).

Aucune ville américaine ne figure dans le classement. Les villes qui ont le plus progressé au cours de l’année écoulée sont Los Angeles (+18 places, 37e position) et Houston (-25 places, 56e position).

Depuis l’année dernière, l’Océanie a brutalement chuté. L’Australie et la Nouvelle-Zélande étaient toutes deux bien placées en 2021, lorsque la fermeture des frontières limitaient les cas de Covid. « Cependant, la situation a changé lorsqu’une vague de Covid-19 plus infectieuse a frappé fin 2021, ce qui a rendu la fermeture des frontières moins efficace », selon le rapport.

En 2021, Auckland était en tête de l’indice mondial de vivabilité ; cette année, la ville a dégringolé à la 33e place. De même, l’année dernière, l’Australie comptait quatre villes dans le top 10 – Melbourne, Brisbane, Adélaïde, Perth – alors que cette année, seule Melbourne s’est accrochée, se hissant à la 10e place ex aequo avec Osaka, au Japon. Les autres villes australiennes n’ont su mieux faire que la 27e place.

Kiev n’a pas été évaluée cette année à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février. Moscou et Saint-Pétersbourg ont chuté dans le classement en raison de la « censure » et de l’impact des sanctions occidentales.

Les guerres, les conflits et le terrorisme pèsent sur les dix dernières villes du classement, dont sept qui sont situées au Moyen-Orient et en Afrique. Parmi les villes les moins agréables à vivre figurent Damas (Syrie), Tripoli (Libye), Lagos (Nigeria) et Alger (Algérie).

Pour l’année prochaine, l’EIU gardera un œil sur l’impact de la hausse des prix dans le monde sur l’habitabilité. « Cette forte hausse de l’inflation mettra en péril la qualité de vie dans de nombreuses villes, en particulier s’il y a également des interruptions de l’approvisionnement en nourriture et en carburant causées par la guerre en Ukraine », indique le rapport. « Soit les résidents seront contraints de payer des prix beaucoup plus élevés (rendant moins accessibles la jouissance de la culture et l’environnement de leurs villes), soit les gouvernements assumeront une plus grande partie de ce fardeau (ce qui mettra en péril leur capacité à fournir des services publics de haute qualité). »

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Suzanne Rowan Kelleher

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